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Prix de la meilleure première œuvre, Prix Be TV du meilleur court métrage belge, voici un petit film d'animation, réalisé sans moyens ni prétention mais qui séduit par sa poésie, sa grâce, la fluidité du mouvement et la simplicité assumée de la réalisation. Dans un vieux cinéma, un pianiste accompagne un film muet qui montre des gratte-ciels en construction. Une architecture de poutrelles et de béton qui s'articule progressivement dans le vide à des mètres de hauteur. Et dans son rêve, notre petit homme se trouve transporté dans le film, dansant sur les poutrelles, passant de l'une à l'autre. Il s'envole, retombe, saute, pirouette…
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La structure de Vergeten Straat est assez étonnante. Etre ou exister, voilà une réponse originale à la recherche de l’identité ! Etre son personnage et être son créateur, mieux, être l’observateur du personnage créé par le créateur qui lui-même est observé par d’autres personnages tout aussi créés par lui. Et quand on est le spectateur de tout cela, on se régale ! C’est de cette écriture complètement éclatée queLuc Pien a fait usage pour scénariser un récit, Vergeten Straat, écrit par un grand auteur flamand, Louis Paul Boon (traduit en russe mais pas en français !). Boon était un…
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Une petite mouche farceuse et vandale, ricanante et vicieuse comme les Gremlins de Joe Dante, s’amuse à disperser le pollen patiemment récolté par les abeilles, à détruire les toiles d’araignées, bref, à filer le bourdon à tout un tas de bébêtes qui font « bzzzzzz » et qui font « cccrrrrrr »… Lorsque la coquine aperçoit un escargot à l’air peu dégourdi, elle se trouve une nouvelle victime innocente à persécuter et lui propose une course qu’elle croit, gagnée d’avance, les doigts dans le… euh,… dans ce qui, chez la mouche, fait office de nez… Sogny Films nous présente…
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« Il faut que ce soit des sentiments qui amènent les événements et non l’inverse ». Robert Bresson
« La nuit est déjà bien avancée. Epuisés par un long voyage et chargés de leurs valises, Catherine et Fabrice sont de retour de vacances, ils ont hâte de réintégrer leur appartement. Mais un petit problème les attend : ils ont oublié leurs clés…»
Dans la même veine que Folie privée de Joachim Lafosse, Delphine Noëls pousse les acteurs et la situation jusque dans leurs derniers retranchements... au bord de la crise de nerfs. L’histoire bascule rapidement dans un dialogue de sourds frôlant…
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Une mère de famille et ses deux filles quittent la caravane qu’elles occupaient dans un camping dit "résidentiel" pour emménager dans une habitation sociale. Incontestablement un mieux par rapport à leur habitat précaire et inconfortable. Malgré tout, s'installe l'angoisse de l'inconnu. Et si ce qu'on allait trouver était moins bien que ce qu'on a. Heureusement, leur voisin et meilleur ami est là pour les rassurer, pour les aider. Et il part aussi...
Mathias Desmarres brosse le portrait attachant de cette famille atypique sans chercher la facilité. Il traite le sujet sans aucun misérabilisme, n'aborde pas la précarité comme un phénomène de foire.…
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Jonas Geinaet n’a pas sa langue en poche. Flatlife, son second court-métrage sélectionné au Festival International du Film de Cannes, en 2004 obtint le prix du court métrage. Montant sur scène, tel un prestidigitateur il n’hésita pas affirmer son souhait que le jury du Festival donne la Palme d’or à Fahrenheit 11/9 de Michaël Moore. Ce qui, comme vous le savez, advint. Un Voyant, Jonas ? Non simplement un garçon qui a des opinions politiques fortes. La guerre en Irak, le révulse. C’est le sujet de son premier film : The all american alphabet, un film bref et d’un humour redoutable. D’ailleurs vous pourrez vous en convaincre en vous procurant le DVD de Flatlife édité…
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Mardi 8 novembre 2005, à la Panne. 17 ème jour de tournage du dernier long métrage de Benoît Mariage : Cow-boy. Benoît Mariage y retrouve un Benoît Poelvoorde au meilleur de sa forme ; facétieux et concentré. Autour des deux Benoît, que des fidèles, des amis … François Damiens, Gilbert Melki, Philippe Nahon et Henry Ingberg. A la production, Dominique Janne pour K2 ; à l’image, Philippe Guilbert, au son Olivier Hespel et c’est Boris Van Gils, le très ferme premier assistant qui rappelle à l’ordre. Henry Ingberg, Secrétaire général de la Communauté française est présent ce jour-là. Il tient à réaffirmer…
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Partant d'une vidéo en images réelles qu'elle a redessinées et colorisées, Delphine Renard, l'une des deux chevilles ouvrières de l'atelier d'animation Zorobabel, livre une œ uvre envoûtante et personnelle, à l'atmosphère unique. Dans une Venise superbement redessinée, elle nous fait vivre la folle histoire d'amour, d'argent, de fuite et peut-être de mort, qui unit un malfrat à une jeune touriste. Un homme est contraint, pour apurer une dette envers la mafia, de voler le plus beau rubis d'une statue de la cathédrale San Marco. Démasqué par la jeune fille qui, à son tour, lui dérobe et avale la pierre précieuse, il n'a…
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Le cinéaste belge Harry Kümel est né le 27 janvier 1940 à Anvers. En 1960, il entre à la radiotélévision belge où il réalise des programmes télévisés, des documentaires et des téléfilms. Il met également en scène des pièces de théâtre, des comédies musicales et des opéras. En 1968, il tourne son premier long métrage, Monsieur Hawarden l'histoire d'une riche Viennoise qui se déguise en homme pour échapper au procès qui lui est intenté pour le meurtre de son amant.. Le film, qui révèle le fabuleux Rutger Hauer est très bien accueilli à l'étranger mais ne suscite l'intérêt…
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Flatlife de Jonas Geirnaert vient de sortir en DVD, édité par Come and See, une nouvelle maison d’édition belge, qui entend donner un second souffle à des courts métrages de jeunes auteurs. Si le catalogue des longs métrages est balayé par les éditeurs (encore que pas mal de films belges restent en dehors du circuit des galettes numériques), autant le chantier des courts métrages reste en friche.Saluons donc Mélanie Couraud, une éditrice (nous nous entretiendrons avec elle dans le prochain webzine) qui, non contente d’éditer Flatlife (grand prix du jury au festival de Cannes 2004), continue, en décembre avec Alice et moi de Micha Wald, et en février 2006 avec La Femme seule…
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Au début des années soixante, la création de l’INSAS – quelques années après l’IAD – a permis au cinéma belge de se développer en formant des professionnels tant au niveau de l’image, du son, du montage que de la réalisation. Au moment où le cinéma belge obtient une reconnaissance internationale pour la qualité de ses films, il nous a paru opportun d’interroger Raymond Ravar, créateur avec André Delvaux de l’INSAS et son premier directeur, animateur du CILECT et fondateur d’EAVE.
Cinergie : Avant de vous consacrer au cinéma, vous vous êtes intéressé au théâtre?Raymond Ravar : En réalité, je…
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Luc Pien : Lorsque Vergeten Straat est sorti, en 2001, le DVD n’était pas généralisé comme aujourd’hui. Après la sortie d´un film belge (Les Lèvres rouges d’Harry Kümel), par un label américain, j’ai écrit au Ministère de la Culture flamande pour signaler que nous étions entrés dans une ère nouvelle : celle de la diffusion en DVD. Dès lors, il devenait urgent de sortir nos propres DVD dans les années à venir. Il s’agit d’un système qui permet la démocratisation du cinéma. Actuellement, le système de la copie DVD est entré dans les mœurs, il y a cinq ans il était une figure d’exception.… Lire l'article
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Sélectionné cet été en dernière minute au Festival de Locarno, Vendredi ou un autre jour d'Yvan Le Moine était projeté en compétition officielle au FIFF. Adapté du roman du français Michel Tournier, son premier long métrage, Le Nain rouge présenté à la Quinzaine des Réalisateurs à Cannes en 1998, s'intitulait Sceptique, première partie ou : La Colère. De nouveau, cette adaptation du roman de Tournier, Vendredi ou les limbes du Pacifique, porte un "sur-titre" : Sceptique, deuxième partie ou : L'Orgueil. Ce rôle d'un acteur de théâtre échoué sur la grève et confronté à une solitude extrême…
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Lors d’un gala de bienfaisance pour la Croix rouge qui offre aux participants la projection de Bambi (Walt Disney), on doit évacuer Patrick Ferryn de la salle. Il avait trois ans. Ce choc ne l’empêche pas de faire partie, chez les scouts, d'un ciné-club, « le Clan de la nuit », où l'on projette des films qui, pour la plupart, viennent des pays de l’Est Européen, comme Cendres et diamant d’Andrzej Wajda et La Ballade du soldat de Gregori Tchoukhraï. A l’adolescence, c’est la découverte des classiques du cinéma conservés par le Musée du Cinéma qui le fascine et dont il devient, en bon cinéphile, l’un des piliers dans les années soixante.…
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Fondatrice de l’Atelier Zorobabel, Delphine Renard voit son deuxième court-métrage, Tango Nero, récemment projetté à Anima entre autres, diffusé sur les antennes de la Deux. À peine revenue du festival Média 10/10 - où elle a animé un atelier qui a produit un court-métrage d’animation absolument réjouissant et plein d’imagination sur le thème imposé pourtant casse-gueule de la région wallonne -, Cinergie a réquisitionné la réalisatrice pour s’entretenir avec elle de son parcours et de la genèse d’un film plus proche de la peinture contemporaine que du dessin animé. Et pourtant… Comme souvent c’est…
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