Panique à l’abattage.
Dans le paysage sombre et désespéré que nous propose le court-métrage belge d’animation actuel et où se décline sur tous les modes graphiques et souvent avec talent l’expression d’une faillite existentielle faite de solitude et de renoncement, l’apparition de Paola Poule Pondeuse de Louise-Marie Colon fait l’effet d’un cocorico tonique et joyeux, bouffée d’oxygène pleine d’humour et de pertinence.