Danger extrême
Il n’est pas question ici de cinéma... pas directement. Il est question de nucléaire, et cela d’une façon qui nous concerne tous, extrêmement. Difficile alors de parler, dans un premier temps, d’une écriture, d’une esthétique, d’un regard quand ce qui s’énonce glace le sang, choque et effraie, quand ce qui est en jeu pose une urgence qui mobilise tous les affects et toutes les pensées. Plus tard, dans un deuxième temps, se pose précisément la question de la forme cinématographique, de ce qu’à son tour elle mobilise et met en jeu et en quoi elle signale une façon d’être là sans y être.