J’irai au bout de mes rêves
1986. À la fois rêveur et surdoué en sciences et en mathématiques, Jim Goodman (Basile Grunberger), 11 ans, vit avec son père, Graham (Yannick Rénier), un astrophysicien veuf qui doit prochainement se rendre dans l’espace. Jim est un solitaire qui a tendance à s’attirer des ennuis et son seul ami est un petit robot, Cosmo, à qui il confie ses joies et ses peines. Lors d’un concours de jeunes scientifiques organisé dans sa nouvelle école, Jim est amené à travailler en binôme avec Emma (Albane Masson), une jeune fille à la santé fragile, atteinte de la mucoviscidose, dont la mère (Bérénice Baoo), sévère et protectrice, l’étouffe tellement qu’elle a fini par la convaincre qu’elle n’est capable de rien. Alors que leurs parents respectifs croient qu’ils bricolent une simple maquette, et malgré la réticence initiale d’Emma, Jim la convainc de construire en secret une vraie montgolfière, sur le modèle du « Projet Excelsior » (1959-1960), une série d’exploits scientifiques et sportifs réalisés par son idole, le pilote de l’Air Force Joseph Kittinger, premier homme à avoir battu quatre records : la plus haute ascension en ballon, le saut en parachute le plus haut, la plus longue chute libre et la plus grande vitesse atteinte par un être humain dans l'atmosphère.