La critique des années 50 vaut bien une messeLa critique des années 50 – qu'il faut entendre au sens large car elle a commencé quelques années plus tôt avec la revue italienne Bianco e Nero, qui a contribué puissamment à la naissance du néoréalisme – a joué un rôle capital dans l'histoire du cinéma d'après-guerre.Car, loin de rester isolée, l'oeuvre pionnière transalpine n'a pas tardé à inspirer au moins deux de ses consoeurs européennes : les Cahiers du Cinéma en France et Sight and Sound en Angleterre, qui ont indéniablement été à la base du développement et du succès de mouvements…
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Parmi les multiples possibilités offertes par le Web, la vidéo à la demande (VOD) est, actuellement, l’une des plus intéressantes. Véritables vidéoclubs par Internet, ces sites permettent, moyennant paiement, de télécharger légalement des films, de manière à les visionner sur son écran d'ordinateur, sa console portable ou son ordinateur de salon. Surtout utilisée chez nous par les opérateurs de télévision numérique, comme Belgacom TV, cette technique se développe de plus en plus comme alternative au piratage. La mise à disposition des films peut se faire soit temporairement (location), soit de façon définitive (vente). Pour le long… Lire l'article
Arnaud Demuynck, guérillero du courtCe n’est pas un hasard si, dès le début de sa carrière, Arnaud Demuynck se spécialise dans l’écriture, la production et la réalisation du court métrage. C’est qu’il croit au genre, à son avenir, à sa viabilité économique. Et il ne se contente pas de le proclamer, mais paie aussi de sa personne avec des initiatives qui sortent des sentiers battus et représentent souvent pour lui un risque personnel important. À l’occasion de la carte blanche que lui offre le festival Anima et de la table ronde qui lui sera accolée, Arnaud revient sur ses combats et nous parle de ses projets et de ses rêves.
Cinergie : Comment…
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L’Agence du court métrage a réussi, en 25 ans, à établir un réseau structuré et efficace de diffusion du court en France. Depuis peu, on voulait savoir comment l’association en question mettait les œuvres en évidence et leur permettait de circuler sur son territoire tout en séduisant de nouveaux publics. Les réponses sont tombées grâce à Philippe Germain, délégué général de l’Agence.
Cinergie : D’entrée de jeu, pourriez-vous me resituer l’historique de l’Agence du court métrage ?Philippe Germain : L’Agence est une association qui a maintenant près de 25 ans et qui est née à…
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Tradition sympa : le pointu et réputé Festival International du court métrage de Clermont-Ferrand accueille avec bienveillance la production belge puisque nos petits films sont fréquemment sélectionnés pour participer à sa programmation.
Cette année, la manifestation, qui en était à sa 29ème édition, avait invité Lubna Azabal et Marc A. Huygens (chanteur du groupe Venus) à faire partie de son jury international. Et des courts « arrivés de chez nous » ont rejoint les trois compétitions existantes. Très appréciés en salle, Dormir au chaud (Pierre Duculot) et Tanghi Argentini (Guido Thys) concourraient dans…
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A l’occasion de son édition 2007, le festival Anima offre une carte blanche à Arnaud Demuynck, devenu, en quelques années et à quarante balais, un incontournable du cinéma d’animation de court métrage en Belgique et en France.
Scénariste de formation, il entame voici quatorze ans une carrière de producteur indépendant au sein de Lux Fugit Filmsqu’il crée en compagnie de Manuel Poutte, Dominique Wittorski et Catherine Montondo. Après quelques productions remarquées (Moï Den O de Manuel Poutte, Le temps d’un soufflé de Kita Bauchet, Étrangetés du soir de Catherine Montondo…) il fonde, fin 1997, La Boîte,… sa propre société…
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Jacques Kermabon est le rédac’ chef de Bref, le magazine français du court métrage (édité par l'Agence du même nom) et le co-auteur (avec Jacky Evrard) d’« Une encyclopédie du court métrage français ». Sinon, dans la vie, il est sympa, prend du café le matin et a une relation toute particulière au courrier des lecteurs ! Hôtel Kyriad (63 000 Clermont-Ferrand), un certain jour enneigé de janvier, une conversation ciblée sur le court y compris belge s'organise.
Cinergie : Pour resituer les événements, l’Agence du court a été créée en 83 et Bref en 89. Est-ce qu’on…
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La Communauté fait son bilan. Au cours d'une conférence de presse qui réunissait, mardi 30 janvier 2007, la ministre de la Culture, de l'Audiovisuel et de la Jeunesse, Fadila Laanan, les membres de la Commission du film, le Secrétaire général de la Communauté française, Henry Ingberg, ainsi que nombre de professionnels du cinéma et représentants de diverses associations, un bilan des actions du Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique a été dressé devant un public tantôt enthousiaste tantôt frondeur.
Avec plus de 27 millions d'euros attribués en 2006 au secteur de l'audiovisuel (soit une augmentation…
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Le réseau Diagonale.
En vue d’amplifier la visibilité des films d’auteurs et de résister à la désaffection du public, un projet s’est conçu il y a un an : miser sur la solidarité entre les salles "art et essai". Neuf lieux sont concernés par ce réseau nommé Diagonale. A Bruxelles, il s’agit de l’Actor's Studio, de l’Arenberg, de Flagey, du Nova et du Vendôme. En Wallonie, du Parc (Charleroi), du Churchill (Liège), du Plaza Art (Mons) et du Forum (Namur). En dépit de leurs différences géographiques, sociales et économiques, ils souhaitent mener conjointement des actions…
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Le 28 septembre, les grandes lignes du projet « Cinéma Palace » furent présentées à la presse par Julien Theys et Nicole La Bouverie (Zénab), Luc et Jean-Pierre Dardenne, Stephan De Potter et Eliane Dubois (Cinéart), Patrick Quinet (Artémis) et Alain Richard (architecte chargé des travaux de rénovation). Deux constats sont à l’origine du projet : à Bruxelles, le nombre de salles est bien trop insuffisant et leur fréquentation est nettement inférieure à celle de villes européennes analogues. Le Palace souhaite dès lors offrir, via ses trois écrans, une visibilité supplémentaire aux films « art… Lire l'article
Quand les sources d’images abondent et que les goûts s’uniformisent, comment peut-on doper l’intérêt du public pour un cinéma minoritaire et fragile ? C’est ce que se demandent les exploitants de salles « art et essai » qui essayent de concilier films de qualité et taux de fréquentation honorables. Confrontés chaque semaine à la sortie de nombreux films, ils disposent de peu de temps et de moyens pour préparer et faire connaître leurs choix de programmation, luttent pour obtenir des copies, tentent d’équilibrer leur offre (films grand public/pointus) et de résister à la diversité de plus en plus revendiquée par les multiplexes (programmation… Lire l'article
Le 24 octobre, l’équipe de l’Arenberg a présenté son plan d’action susceptible de contrer ses difficultés, d’augmenter la visibilité des films d’auteurs et de redéfinir le lien avec le public, en ces temps de concurrence en images et produits culturels. Thierry Abel, entouré d’Inès Delvaux, de Sabrina Marquez, de Roxane Hérent, d’Emmanuel Gaspart, de Bernard Noël et d’Axel Comeliau, défend trois stratégies pour poursuivre et amplifier son soutien en faveur de « l’art et essai ». Primo, la multiprogrammation en place depuis six mois permet à plus de films (y compris belges) d’accéder et de rester… Lire l'article
Dans les festivals étrangers, nos cinéastes francophones ont la cote. On vante l’originalité et l’audace de leurs films. Mais le public belge reste frileux devant leur côté inclassable. Et le marché appelle de plus en plus au formatage. Alors, heureux, nos cinéastes ?
Ils tournent à tout prix. Avec ou sans budget. Avec ou sans vedettes. A la fois sprinters et coureurs de fond, ils savent travailler dans l’urgence ou garder l’élan pendant les longues années nécessaires au montage financier de leurs films. Ils ont un point commun : prôner un cinéma personnel où se bousculent les genres, la réalité et la fiction. Ils s’interrogent aussi…
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« Youpi! J’attends cette caisse depuis longtemps…Vous allez peut-être assister à une découverte. J’attends un film de 1926, There ain’t no Santa Claus (Il n’y a pas de Père Noël), film de James Parrott avec Charley Chase. C’est l’histoire d’un type qui se déguise en Père Noël pour faire une surprise à ses enfants et il se trompe de cheminée ». En exhumant d’un colis de vieilles bobines - dont une réduite en poussière- enveloppées de papier journal, Serge Bromberg, même si il ne déniche pas l’objet convoité, vient d’introduire avec malice notre rencontre sous le signe d’un certain… Lire l'article
3. Débat au Théâtre Poème (17 juin 2006)
Luc Jabon : La lecture du livre de Frédéric nous montre bien en quoi le parcours du cinéaste est jonché d’enjeux et d’obstacles. Frédéric s’y confronte en défendant un point de vue sur la place du cinéaste dans notre société. A différents titres, ce cheminement – très bien écrit en plus – interroge les fonctions et les responsabilités du cinéaste aujourd’hui, qu’il soit confirmé ou non. De même que les enjeux artistiques et économiques dans lesquels ce cinéaste est aujourd’hui confronté ainsi qu’aux problèmes de transmission…
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