« Après cette crise sanitaire, l'idée serait de ne laisser personne sur le carreau. »
Avec un cinéma financé à 30% par le fameux tax shelter, nom de cet incitant fiscal qui a révolutionné le paysage belge au début des années 2000, et en marge du confinement en cours, c'est tout le milieu du septième art qui traverse une période cruciale.
Tout en rappelant l'importance de ce mécanisme et son lien avec de nombreux emplois artistiques, prise de pouls chez Sibylle Seys-Smet, responsable du suivi des productions chez taxshelter.be depuis une dizaine d'années, et donc experte dans cette matière aussi complexe qu'essentielle.
En 2014, cette Bruxelloise a été l'une des instigatrices de la réforme de cet outil - permettant, en résumé, aux entreprises de générer des bénéfices en investissant dans des œuvres -, dans le but de l'assainir et d'en faire profiter un maximum de boîtes de production.
Au passage, on rappellera que ce tax shelter lève chaque année entre 150 et 200 millions d’euros via différents organes qui, en plus de taxshelter.be créé en 2004, répondent aux noms de Belga Films Fund, BNP Paribas Film Finance, Casa Kafka, Flanders Film Funding, Inver Invest, Scope Invest ou encore Umedia, pour les principaux.