Je veux être Cristiano Ronaldo.
« J’veux faire du foot ». À cette réplique de gamin, il y a deux catégories de parents : ceux qui sautent de joie et les autres, ceux qui tentent par tous les moyens de dissuader l’enfant en l’orientant vers l’athlétisme ou la pêche, peu importe tant que leur progéniture ne s’identifie pas à Lionel Messi. Pourquoi le foot suscite-t-il des réactions si dichotomiques ? C’est que les préjugés autour du milieu footballistique ne manquent pas. L’idée de se retrouver le matin avec des parents férus qui s’époumonent à supporter leur champion, l’idée de partager une troisième mi-temps avec ces mêmes parents peut en rebuter certains.