Presqu'îles de Angèle Vergoni et Sarah Vanhoeck, 2024

Ce court-métrage nous emmène dans une parenthèse fantaisiste où de petites créatures vivent. Nous suivons cette silhouette de femme évoluée dans ce monde naturel, jusqu’à ce qu’elle découvre une nouvelle créature immense : une île humaine.
Cette île humaine et cette belle dame finissent par s’amuser ensemble jusqu’à ce qu’elle aussi le rejoigne pour devenir une île. Dans un dernier plan, on découvre que ce monde est peuplé d’îles humaines qui permettent à tout un écosystème de vivre et se développer.

Ce que ce film nous rappelle, c’est le tout. L’humain est un élément qui doit servir à la nature, et à la vie de manière plus large. Nous devons sortir de notre vision de super-prédateur pour faire corps avec notre planète. Nous essayons de dépasser constamment notre condition pour maîtriser les lois de la nature, alors que nous devrions embrasser la vie comme la mort comme étant notre contribution dans ce tout qu’est la Terre.

Un discours tout en légèreté, sans paroles, qui en dit long sur nous et les autres êtres vivants. Un court-métrage qui agit comme un poème vers un monde plus heureux et plus simple. Le rapport minimaliste et solaire de l’animation nous immerge dans le petit conte de la vie. Une belle réalisation qui contraste avec une réalité plus dure et tragique pour l’écologie.