16 avril 2008: “On a appris hier le décès inopiné d'un nom important du cinéma belge : le cinéaste Benoit Lamy avait 62 ans.” La RTBF eut raison de rappeler qu’il faisait partie de ces “véritables pionniers du cinéma belge, qui ont osé faire des films de fiction ayant pour décor Bruxelles ou la Wallonie, et avec en vedette des acteurs belges et ce dès le début des années septante. Telle dépêche évoquait le succès de son premier film Home Sweet Home, telle autre celui de La Vie est Belle et la musique de Papa Wemba, ou encore son dernier opus, Combat de Fauve, affrontement entre Ute Lemper et Richard Bohringer.
C’était il y a onze ans. Onze ans durant lesquels il lutta pour sa survie et pour bâtir son projet le plus ambitieux. J’aimerais profiter de ces quelques lignes pour évoquer l’homme que j’ai eu le plaisir de connaître, d’abord lorsque j’étais son élève à l’IAD, ensuite lorsque j’ai collaboré avec lui sur les bonus de l’édition DVD de ses films.