Histoire d’amour et de mort
Le fameux rayonnement du cinéma belge réclamé à corps et à cris par les pouvoirs subsidiants ne tient pas qu’à la montée des marches cannoises par les deux frères cinéastes. Non, il tient aussi à la présence moins tapageuse sans doute mais plus diversifiée, riche et foisonnante, de documentaires audacieux dans les plus grands festivals ! Et beaucoup sont produits par les ateliers de productions, une spécificité toute belge mise en péril il y a peu quand leurs subsides furent menacés. Les films du CBA, du CVB, de Dérives, de Graphoui, du Gsara ne cessent de faire parler d’eux et voyagent de salles en salles bien plus longtemps que d’autres productions qui les remplissent plus rapidement mais tombent tout aussi vite dans l’oubli. L’an passé, le CVB avait produit Sans frapper, le film d’Alexe Poukine, sélectionné dans de nombreux festivals de prestige et notamment au festival Visions du Réel à Nyons. Cette année encore, une autre production du CVB est sélectionnée dans le grand festival de documentaire suisse, Nous la mangerons, c’est la moindre des choses d’Elsa Maury.
À découvrir dans le cadre du festival Alimenterre.