Ce second film de Thierry Knauff - après Le Sphinx - confirme la maîtrise de ce jeune réalisateur en un domaine particulier : le court métrage.
Comme certains écrivains choisissent la nouvelle plutôt que le roman, Knauff a choisi de se plier avec rigueur et force d’émotion aux contraintes créées par le temps bref de la vision, atteignant à l’extrême concentration d’images et de sons, qui donne au film sa dimension d’évocation poétique, de méditation sur les traces de vie et de mort en d’anciens abattoirs photographiés naguère par Marc Trivier.