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Pour ceux qui se souviennent de Breaking the waves ou de Dogville, The Direktor, une comédie pleine de malice que seul The Kingdom pouvait laisser présager, est une surprise de taille. Une petite société danoise d’informatique dirigée en secret par Ravn (un barbu émotif) est en passe d’être vendue à un acheteur islandais (un sacripant irascible, bourru et arrogant). Ayant peur, vis-à-vis de ses employés, d’assumer un licenciement de la société, Ravn décide de faire signer le contrat par un homme qui n’existe pas. Il demande à un ami de jouer le rôle du chef des chefs que personne n’a jamais vu auprès des employés…
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Filiation
Une vieille dame allemande, plutôt que de passer ses après-midi à regarder des rediffusions des aventures palpitantes de l’Inspecteur Derrick, apprend à l’apprentie-cinéaste le travail du tissage. Qu’est-ce qui relie ce métier de tisser à celui de filmer ?Pendant une heure, ce film tourné en vidéo suit l’apprentissage de Stéfanie, découvrant avec des yeux de petite fille l’art difficile du métier à tisser, un art qui demande une concentration et une précision extrêmes. Parallèlement, la vieille dame découvre avec une fascination évidente l’objet merveilleux qu’est le caméscope. La voir découvrir…
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Tour du cinéma congolais en 2 DVD
Papy de Djo Tunda Wa Munga
« Yambi, RDCiné Congo » est une sélection de 21 courts métrages, présentée d’entrée de jeu comme « suggestive », éditée et réalisée par le Bureau de Liaison du Cinéma de l’Espace Francophone dans le cadre de l’année Yambi. Elle permet de découvrir plus de trente-cinq ans de cinéma congolais en deux DVD accompagnés d’un livret très pédagogique et intéressant.
Le premier de ces deux DVD présente des courts métrages réalisés entre 1972 et 2004, plus de fictions que de documentaires, et quelques…
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Il s'interroge sur l'ombre et la lumière, le flou et le net, la proximité et la distance, les silences et les mots. En 2004, trois personnages solitaires étaient amenés à se croiser dans son film de fin d’études, Loin des yeux. Dans son dernier court, One, le thème de l’isolement est maintenu à travers une histoire de deuil et d’intime vécue par plusieurs membres d'une même famille. Rencontre en émotion et en chapitres avec le réalisateur Serge Mirzabekiantz.
Un sujet.
« Le film démarre avec le point de vue du drame : une jeune fille, Sarah, meurt dans un accident de voiture. Lucas, son père, conduisait. Il va mener une longue…
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Quatre ans après la bombe filmique qu’était l’éprouvant Calvaire, une œuvre maîtrisée de bout en bout qui valut à ma mère cette réflexion captivante « encore un film de drogués ! », son réalisateur Fabrice du Welz, un passionné de vrai cinoche populaire comme on aimerait en rencontrer plus souvent, nous reviendra en février prochain avec une co-production franco-britannique intitulée Vinyan, mettant en vedette Emmanuelle Béart et le trop rare Rufus Sewell.
À cette occasion, Cinergie a rencontré Fabrice en plein montage de ce film qui, une fois encore, risque bien de faire exploser les limites de la bienséance. En…
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Native du Brésil, forte d’une carrière de plus de trente ans, émaillée par la fidélité de plusieurs grands noms du cinéma belge (Marion Hänsel, Jaco Van Dormael, Benoît Lamy), et réalisatrice à ses heures (voir notre numéro précédent), Susana Rossberg a mis toute sa verve au profit de ce nouveau chapitre de notre dossier sur les métiers du cinéma, consacré au travail des monteurs… et des monteuses!
Cinergie : Pourriez-vous nous donner deux définitions de votre travail ? L’une factuelle, l’autre plus personnelle?Susana Rossberg : À partir de la matière qui a été tournée en différentes angulations et grosseurs…
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Qu’est-ce qui fait un grand cinéaste ? Ses films, mais aussi la manière dont il participe à l’histoire de sa cinématographie, le point de vue filmique qu’il porte… et qu’il transmet, par-delà les générations. Si l’on s’en tient à cette définition, Paul Meyer est sans aucun doute l’un des plus grands cinéastes belges, malgré le petit nombre de films réalisés, tout au long de sa vie. Il est celui qui aura réussi à établir une passerelle entre le cinéma documentaire et le cinéma de fiction, celui qui aura pu porter un regard sur la Wallonie et sur la déroute sociale, celui qui sera parvenu à transcender… Lire l'article
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Sur le Mont Josaphat (y’a pas de pigeons)
Un joyeux foutoir
Réalisateur de nombreux documentaires, publicités, téléfilms et autres séries télévisées, auteur de deux courts métrages et scénariste de longs métrages de fiction, Jean-Marc Vervoort a autoproduit son premier long métrage de fiction pour le cinéma et a, semble-t-il, eu envie de tout faire péter. Sur le Mont Josaphat (y’a pas de pigeons) était présenté hors compétition au Festival de Namur.
Il faut prendre le titre de cette comédie complètement déglinguée dans son entier. D’une part, parce que ce mont en question n’est pas sans faire résonner…
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Comédie légère et sociale, plutôt inégale mais chaleureuse, Formidable, le second long métrage de Dominique Standaert, était présenté en avant-première et hors compétition au 22ème Festival du Film Francophone de Namur. Interprété par le duo Serge Larivière et Stéphane De Groodt, Formidable raconte le naufrage de deux tendres paumés un peu pathétiques, que leur rencontre va aider à faire surface. Tandis que le premier se fait son petit cinéma pour échapper à son quotidien, l’autre doit faire face au désastre de sa vie quand sa femme le quitte, que sa banque le lâche et que sa fille s’éloigne. Un accident anodin…
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Arnaud Demuynck. L’Evasion, dernier volet d’une trilogie qui avait commencé avec Signes de vie en 2004 et A L’ombre du voile en 2006, ouvre la première saison de L’Envers du court en octobre.
Serge Mirzabekiantz. Son film de fin d’études Loin des yeux était déjà passé à la RTBF. L’Envers du court présentera One en novembre.« Je trouve cette opportunité géniale, parce que L’Evasion est en début de carrière. Ça fait des années que je me bats pour le court métrage, et je trouve qu’en tant qu’œuvre cinématographique, il a le droit à la même reconnaissance que le long métrage, d’autant…
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Cinergie : Ce n’est pas la première fois que vous travaillez ensemble. Vous avez démarré dans une émission sensationnelle qui a malheureusement disparu.Philippe Reynaert : Non, tu ne te trompes pas. Renaud avait 4 ans quand il est venu me voir pour la première fois (rires) ! Non, c’est vrai qu’il s’agit d’une vieille histoire puisque que Renaud était un des réalisateurs de Télécinéma avant d’en devenir son producteur. C’est dans cette émission qu’on a eu, pour la première fois, l’idée d’intégrer vraiment des courts pour que ces malheureux ne soient pas lancés sur antenne sans le petit entourage pédagogique…
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Cré loup-garou !
« Il vous suffirait de trouver une brave fille, avec de bonnes qualités, joignant la robustesse à l’esprit d’obéissance, de l’adresse pour traire les vaches et naturellement, une dot en rapport ».Que les féministes se rassurent (un peu), la phrase est tirée d’un film de 1946. Belfilm a encore frappé. Les DVD de sa collection Made in Belgium continue à nous surprendre en déplaçant toujours les chemins excessivement balisés de l’histoire du cinéma.
L’asbl, pas comme les autres, édite Thanasse et Casimir réalisé par René Picolo. Un film 100% belge sur un scénario de l’incontournable…
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J'ai toujours rêvé d'être un gangster : petit bijou burlesque d'un amoureux du cinéma
Le second long métrage, après Janis et John du réalisateur français Samuel Benchetrit, J’ai toujours rêvé d’être un gangster était sélectionné cet été au Festival international du film de Locarno et il clôturait le 22ème Festival International du Film Francophone de Namur, présenté hors compétition. Et heureusement pour les autres films, car J’ai toujours rêvé… avait des chances de tout rafler.
Avec ses audaces narratives et musicales, ses chorégraphies de personnages, son rythme à la fois soutenu…
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Comme à Ostende : un premier essai risqué et réussi Après avoir été sélectionné à Locarno dans la section Cinéaste du Présent, Comme à Ostende de Delphine Lehericey, était présenté hors compétition ce week-end au 22ème Festival du Film Francophone de Namur (28/09-05/10). Premier long métrage belge d’une comédienne venu au cinéma après quelques documentaires et des courts métrages, Comme à Ostende, né d’une démarche originale, séduit par sa justesse et sa profondeur.
La réalisatrice a choisi de travailler en improvisation avec des comédiens époustouflants (les…
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Mourad Boucif, J'accuse!
Dans les Bonus du DVD de La Couleur du sacrifice, outre une animation de photos d'archives et la bande-annonce du documentaire, le réalisateur explique, pendant 23 minutes, ses positions idéologiques d'homme engagé dans le combat humanitaire défendant les anciens Tirailleurs africains qui se sont battus pendant la seconde guerre mondiale sous le drapeau français.«Je me demande pourquoi et comment cette page de l'Histoire de cette importance a été arrachée des manuels scolaires! »
Quand il prend connaissance de l'existence des troupes gaullistes venues d'Afrique en 1945 pour libérer la France et les pays alliés occupés par l'armée…
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