Drôle de film...
Un premier film fou, lancé à la gueule du monde comme un coup de dé, frais, joyeux, virevoltant. La tête la première portait bien son titre, son monde, ses comédiens. Avec une fougue et un appétit de vivre qui laissaient des étincelles au coin des lèvres, pratiquement autoproduit et tourné à l'arrache, il révélait David Murgia et Alice de Lencquesaing. Et l'audace talentueuse de la jeune réalisatrice belge. Cinq ans plus tard, Amélie van Elbemt produit cette fois son second long-métrage chez les Dardenne, affiche Martin Scorcese au générique en tant que producteur exécutif, s'offre Eric Gauthier derrière la caméra et le merveilleux Thomas Blanchard devant, dans le rôle principal du « drôle de père ». Prix Cinévox et de la Critique au tout récent Festival du Film Francophone de Namur, Drôle de père est un film léger et pudique sur la paternité et la relation entre deux personnes, un homme et une enfant.