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Hey Joe

Publié le 09/04/2019 par Thierry Zamparutti / Catégorie: Film dessiné

Illustration Gwendoline Clossais

 

Hey Joe

Dès la première image, des petites lucioles envahissent l’écran et nous composent un petit texte sur un air cristallin, très léger, Belgian Cinema Made in Wallonia Brussels. La chose est normale puisque le film a été soutenu par le Centre du cinéma de la Fédération Wallonie Bruxelles. Ce jingle d’entrée serait cependant bien plus intéressant s’il pouvait s’adapter au film qui le suit. Ainsi, les petites lumières se transformeraient en gouttes de sang quand cela le nécessite et la musique serait un rien plus trash à l’image de celle qui nous accueille juste après la première séquence enneigée sur pétarade de moto : The Wild One qu’une jeune femme nue sous sa douche accompagne sur le tempo endiablé entonné par Suzy Quatro. Sur sa peau, les tatouages nous donnent immédiatement quelques éclairages sur sa personnalité genre suicide girl. Les tattoos, c’est d’ailleurs son nouveau métier sous la tutelle d’un type aussi câlin qu’un marteau-pilon. Il s’agit de se réinsérer après un séjour en prison et c’est un droit pour chacun de revivre après avoir payer ses fautes à la société. Evidemment, les vieilles connaissances refont surface comme ce bonhomme échevelé de la barbe qui vient faire le coup de poing pour rendre justice à son fils. Va-t-elle retomber dans la spirale de la violence ? Résistera-t-elle aux attraits de la jeune sœur du fils assassiné ? Cette parenthèse carcérale n’est-elle qu’une pause avant un retour en enfer ?

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