L'ombre d'un double
Bingo ! Lorsque nous débouchons sur l'aire de l'aéroport de Zaventem nous nous attendons - faillite de la Sabena oblige - à trouver une sorte de maquette grandeur nature destinée à figurer, d'ici peu, parmi les curiosités que collectionne le Smithsonian Institute de Washington, entre un violoncelle de Stradivarius ayant appartenu à Servais et une Kachina pueblo du siècle dernier recueilli sur le plateau du Colorado dans la réserve Navajo. Rien du tout ! Tout fonctionne ! Enfin, pas tout à fait, lorsque nous arrivons à l'aéroport, celui-ci subit une panne d'électricité qui ne fait pas que faire sauter l'éclairage mais également les terminaux d'ordinateurs des compagnies d'aviation. Le bordel quoi ! Si vous ajoutez, dans le hall d'entrée, une équipe de cinéma qui tourne un court métrage vous avez l'impression de vous retrouver comme Peter Sellers dans un film de Blake Edwards (au début de La Party, pour ne pas citer le film) ! A moins que les voyageurs et leurs bagages soient des sosies figurants des voyageurs avec bagages. Mais cela, ce sont les plans qui vont être tournés dans ce hall qui combine l'entrée et la sortie des artistes.