Cinergie.be

Rencontre avec Arnaud Dufeys pour On vous croit

Publié le 07/11/2025 par Dimitra Bouras, Nabil El Yacoubi et Vinnie Ky-Maka / Catégorie: Entrevue

Double récompense pour On vous croit au dernier Festival International du Film Francophone, le film a reçu le Bayard d’or du Meilleur Film et le Bayard de la meilleure interprétation pour Myriem Akheddiou. Coréalisé par Arnaud Dufeys (Un invincible été, 2024) et Charlotte Devillers, le film met en lumière Alice, une mère qui défend ses enfants comme une lionne dans un huis clos judiciaire asphyxiant, une mère qui se bat pour la garde de son fils et de sa fille en proie à des violences familiales chez le père, une mère courage que rien n’arrête.

Cinergie: Comment vous est venue l’idée de faire ce film?

Arnaud Dufeys: Charlotte Devillers, une infirmière qui travaille dans un centre de santé sexuelle à Paris, m’a contacté un jour pour que je lise des notes qu’elle avait écrites sur son lieu de travail dans l’optique de faire un film. C’est la période du Covid, je n’ai pas grand-chose à faire à ce moment-là et je décide de m’intéresser à ses notes que je trouve chargées en émotions et en intensité dramatique. Elle parlait vraiment de l’intimité des gens au-delà des symptômes cliniques liés à la sexualité. Ces notes parlaient de la manière dont aujourd’hui on consomme les relations sexuelles, avec le plaisir que ça questionne, mais aussi avec les risques. On commence à mettre cette matière en forme avec Charlotte et on développe ce projet pendant trois ans. On reçoit l’aide à l’écriture, au développement. Ensuite, on passe beaucoup de temps ensemble, on se confie beaucoup pendant le processus d’écriture, elle me parle de sujets qu’elle connaît bien par son travail, mais aussi intimement. C’est quelque chose qui revient sans cesse parce qu’elle côtoie l’association pour la défense de l’aide aux victimes d’abus sexuels en France. Elle m’invite à écouter des témoignages de mères protectrices là-bas et elle veut faire un film dessus. À l’époque, j’avais en tête l’appel à projets des Productions légères du Centre du Cinéma et on s’est dit qu’on pourrait faire un film moins coûteux le temps que l’autre se finance parce que ça prend beaucoup de temps. On a donc écrit ce film en nous basant sur un récit centré sur l’audience, mais on s’est aussi inspirés d’autres récits qui se sont recoupés avec le premier. C’est une écriture basée sur une audience en temps réel qui permet de comprendre les différentes procédures qui s’entrelacent et la complexité du système judiciaire. On est ensuite allés plus loin dans la construction des personnages, de leurs prises de parole, celui de la mère qui se réapproprie son statut de mère au fil de l’audience. On a aussi ajouté le premier acte, les scènes qui précèdent l’audience et les scènes qui suivent en conclusion.

 

C.: Charlotte vous a contacté pour réaliser le projet ou pour que vous le réalisiez?
A. D.: Au départ, Charlotte me contacte avec l’idée qu’on écrive les films ensemble. Elle n’a pas d’expérience de réalisatrice, mais elle a toujours côtoyé le secteur de près puisqu’elle était à l’école avec des gens qui sont devenus cinéastes ou acteurs. Elle vit à Paris depuis toujours donc elle fréquente ce milieu-là et elle a toujours eu un attrait pour le cinéma. Elle est devenue infirmière donc elle n’avait jamais eu l’occasion de réaliser un film. Elle me contacte donc d’abord pour l’écriture puis elle me signale son envie d’être en tournage aussi. J’accueille cela avec l’idée qu’elle pourra apporter son regard dans le processus de préparation, de tournage. Dans un premier temps, il s’agissait de plaisir pour le premier film puis c’est devenu évident qu’elle allait m’accompagner pour le deuxième film comme Charlotte était vraiment proche du sujet.

 

C.: Pour On vous croit, la mise en scène s’est rapidement mise en place?
A. D.: C’est quelque chose qui vient progressivement, mais tout est déjà là dès le processus d’écriture. Avec Charlotte, on prend beaucoup de temps à réfléchir, à discuter, à parler de cinéma. L’idée que le film se déroule en une matinée passée en audience vient très rapidement car c’était la meilleure manière de montrer l’aspect kafkaïen de la justice sans trop partir dans tous les sens au niveau de la chronologie. Puis, c’était ce qui, pour moi, se prêtait le mieux à l’idée de condition légère. J’avais vite en tête qu’avec si peu d’argent, si peu de moyens, on misait tout sur l’impact de la parole, l’interprétation des acteurs. Il faut que ce soit tendu et mouvant tout du long pour qu’on puisse maintenir le spectateur en haleine avec nous avec très peu de moyens. On écrit avec cette conscience-là et beaucoup de choses viennent à ce moment-là, par exemple que ce soit plus un film d’écoute qu’un film de parole. On veut se distinguer d’autres films par rapport à ça parce qu’on avait vu beaucoup de films de procès ensemble et je disais toujours que c’était dommage que les prises de parole n’étaient pas plus longues dans ces films de procès alors que c’est ça qui m’intéressait le plus comme spectateur. J’avais envie de me placer à cet endroit-là et de placer le spectateur à cet endroit-là pour qu’il prenne conscience de tous les tenants et aboutissants de cette prise de parole et de ses enjeux.

 

C.: Quel est l’intérêt d’avoir pris de vrais avocats?
A. D.: Il y avait plusieurs objectifs en choisissant des avocats de profession pour jouer les avocats. On voulait tout d’abord atteindre une certaine forme de véracité. On voulait être proches du réel en termes de points de vue, on voulait être exacts dans nos propos. Et on voulait aussi une forme d’intensité. Pour y parvenir, j’avais confiance qu’il fallait sans cesse renouveler le jeu des acteurs. Il fallait qu’ils puissent étudier un texte pour être précis, mais, en même temps, sans savoir ce qui allait se passer l’instant d’après. En mettant tout cela ensemble, on trouve vite l’idée de prendre des avocats de profession car on n’aura pas le temps de travailler en préparation avec eux. On peut avoir cette précision avec des acteurs professionnels, mais cela demande beaucoup de travail, d’investissement, de temps. On décide donc de choisir des avocats de profession et en casting, cela se passe extrêmement bien. Les avocats qu’on avait choisis sont très à l’aise avec l’idée de parler en public, d’être filmés. On sent que ça fait partie de l’ADN de leur travail quotidien. On voit beaucoup de similitudes entre les acteurs et les avocats. On voit aussi comme ça s’impacte bien entre le jeu des acteurs qui balancent de l’intensité émotionnelle avec leurs techniques de jeu et les avocats qui en face utilisent les outils avec lesquels ils ont l’habitude de travailler tous les jours. Il y a une confrontation dans cette direction d’acteurs entre des avocats qui préparent une audience et qui plaident pendant qu’on tourne. Ils ont juste retenu quelques éléments de l’histoire comme ils le font dans leur travail pour amener des arguments et les acteurs qui ont appris au mot près, mais qui sont mis chaque fois en condition de ne pas savoir ce qui va se passer puisque les avocats ne donnent jamais les arguments de la même manière d’une prise à l’autre. C’est toujours renouvelé au niveau du jeu.

 

C.: Comment s’est passée la préparation?
A. D.: On n’a pas fait de répétitions, mais on a nourri les relations entre les personnages pour qu’ils trouvent des points d’appui de jeu chacun à leur manière. On a organisé des rencontres entre chaque avocat et leur client, entre la mère et son avocat, entre le père et son avocat. On va dans leur bureau d’avocat, comme si c’était le premier rendez-vous d’entretien, pour nourrir le background de l’histoire. Puis, on développe le fil du temps et on avance dans des rendez-vous successifs entre eux pour essayer de créer l’histoire qui précède le film et nourrir la relation et développer la confiance entre eux. Pour Myriem et ses enfants, il s’agissait de développer une relation mère-fils et mère-fille ou de fraternité. Donc, on a plutôt travaillé sur un rapport physique pour qu’ils soient à l’aise physiquement les uns avec les autres, nourrir la confiance et la complicité en faisant des jeux. On nourrissait aussi les techniques de jeu pour l’enfant pour qu’il atteigne des objectifs de jeu bien précis comme faire sortir sa mère de la pièce. On voulait parvenir à des choses qui sont vraiment du jeu au sens propre du terme pour eux. Avec Natali Broods, c’était différent puisque c’est une actrice flamande qui n’est pas bilingue en français et elle a travaillé presque à la syllabe près avec un orthophoniste en préparation, elle est allée aussi voir des audiences au tribunal. On sent le poids des mots qu’elle utilise dans le film et c’est très relié à son rôle de juge. On va regarder comment fonctionne chacun et on tente de cerner le point fort de chacun pour restituer le plus possible de la vérité.

 

C.: Comment s’est passé le travail avec les enfants?
A. D.: Beaucoup de la préparation repose sur la confiance qu’on établit les uns avec les autres. On s’est intéressés à Ulysse, on lui a posé des questions, on fait des jeux, on nourrit la relation entre lui et nous et entre lui et les acteurs, actrices avec qui il va tourner. Ensuite, on voit comment il fonctionne à travers des séances de travail. Ulysse avait un problème avec la lecture du texte donc on a dû lui expliquer ce qu’il devait faire avant la prise, de manière très simple et même lui restituer les dialogues avant de tourner. On enlève la pression liée à l’étude du texte puis on essaie de focaliser sur le jeu et lui rappeler quel est l’objectif dans la scène. Il additionne les actions et les phrases qu’il a à dire avec cet objectif. Ensuite, on accepte que ce ne soit pas bon directement et on refait des prises jusqu’à ce que cela le soit. On s’est dit aussi que Myriem et Adèle allaient porter les choses. On voulait qu’il réagisse à ce qui se passe et que les adultes l’entrainent avec eux. Ulysse nous a aussi demandé pourquoi on ne lui racontait pas ce que son père lui avait fait. Avec Charlotte et Myriem, on s’est rendu compte qu’on avait évité de parler du sujet avec lui peut-être parce qu’on ne se sentait pas légitimes. C’était paradoxal de faire un film pour parler du sujet alors que nous, on évitait d’en parler. Quand on lui explique ce que son père a fait avec des mots appropriés, on se rend compte que les enfants sont tout à fait capables d’entendre nos explications. Quand Ulysse a su, il a été bien meilleur qu’avant lors des sessions de travail.

 

C.: Comment avez-vous choisi la distribution?
A. D.: J’avais déjà rencontré Myriem lors du tournage d’un pilote d’une série. On partage les mêmes techniques de jeu car j’avais déjà travaillé avec le coach de Myriem. J’avais parlé de Myriem à Charlotte qui l’avait déjà vue dans d’autres films. À partir de ce moment-là, on écrit en pensant à elle. Je peux imaginer dans chaque scène les réactions qu’elle va avoir car je la connais déjà assez. Myriem a directement accepté et elle avait même peur qu’on change d’avis. Elle avait conscience à quel point le rôle était important pour elle. Pour les autres, on avait déjà choisi Laurent Capelluto parce qu’on le connaissait, le coproducteur flamand nous avait conseillé Natali Broods. Pour les enfants et les avocats de profession, on a travaillé avec la directrice de casting Coline Potier fraîchement sortie de l’IAD qui a très bien travaillé. Pour les avocats, elle a puisé dans notre base de données et dans la sienne parce qu’elle est issue d’une famille baignant dans le milieu judiciaire. Pour les enfants, on a fonctionné avec une annonce. Je me souviens qu’Adèle n’était pas en Belgique pour le casting car elle faisait une école d’art au Danemark. On a donc fait le casting en visio et on a tout de suite su avec Charlotte qu’elle jouerait l’ado.

 

C.: Comment s’est passé le travail avec les avocats?
A. D.: On a été surpris de l’intérêt des avocats contactés par Coline pour passer le casting. Beaucoup avaient déjà fait du théâtre ou du jeu d’acteur. Ils aiment l’art de la parole, ils aiment s’exprimer en public. On était aussi rassurés de voir l’adhésion qu’ils avaient avec le scénario. C’était proche du réel de ce qu’ils vivaient. Donc, dès qu’on avait leur confiance par rapport au sujet traité, ils voulaient faire partie de l’aventure. Ils ont pris beaucoup de plaisir pendant le tournage et c’était vraiment facile pour eux.

 

C.: Même pour défendre l’indéfendable?
A. D.: Les avocats choisis dans le film ne sont pas les avocats choisis pour exécuter ces rôles. C’est une fiction donc on a choisi des avocats de profession pour ce qu’ils dégagent et ce qu’on pouvait projeter sur eux. On n’a pas fait attention à leurs comportements et leurs approches dans leur vie professionnelle. Cela les amusait d’entrer dans le canevas qu’on avait écrit. Même Mounir qui joue l’avocat des enfants avec ses propos discutables s’en amusait parce qu’ils ont déjà entendu bien pire. C’est vrai que beaucoup de spectateurs trouvent que le comportement de cet avocat est too much mais les victimes et les personnes qui travaillent dans la justice savent à quel point on est en-deçà de la réalité.

 

C.: Comment Laurent Capelluto a réagi avec son rôle qui n’est pas facile à endosser?
A. D. : C’est un rôle très difficile à porter pour un acteur aujourd’hui. Il s’est rapidement intéressé au scénario qu’il trouvait très fort, mais il n’était pas certain que ce rôle soit pour lui. Il ne le comprenait pas et il a refusé au début. On a insisté en lui disant qu’on pouvait le guider dans l’approche de ce rôle. On n’avait pas besoin de comprendre toute la psychologie de ce personnage pour le jouer. On lui a dit qu’il pouvait le jouer comme s’il était innocent parce que c’était d’autant plus intéressant et plus fort. Il se demandait comment le père avait pu faire ça, comment il vivait avec ça. Ce sont des questions auxquelles on ne peut pas nous-mêmes répondre avec Charlotte. Quelques jours plus tard, il est revenu de lui-même en acceptant la proposition. On l’a donc rassuré en lui disant qu’on allait le guider dans le travail.

 

C.: Jusqu’à la fin du film, on ne sait pas quelle sera l’issue.
A. D.: En écrivant le scénario, on ne voulait pas que le spectateur se focalise sur l’idée que le père soit innocent ou non. On voulait faire un film sur une mère qui défend ses enfants en justice. Elle n’est ni crue ni écoutée car on considère qu’elle est dysfonctionnelle avec ses enfants. On va tenter de déconstruire le regard qu’on porte sur elle en pensant qu’elle est dysfonctionnelle au départ. On a écrit en tendant ce fil sans se demander si le père est innocent ou coupable. On avait conscience, en écrivant, qu’à un certain moment, la parole de la mère emporte tout. On la fait tellement monter en puissance dans la véracité et la précision qu’on savait que ça allait emporter le reste. 

Que le spectateur entende le verdict nous importait peu parce que ce qui nous intéressait, c’était de placer le spectateur à une place de juge, du moins à la place d’une personne qui observe la manière dont tout le monde réceptionne la parole et se fasse une idée sur base de ça. Une juge en audience ne va pas seulement écouter ce qu’on lui dit, elle va aussi observer les réactions des uns et des autres et elle va essayer de chercher de la vérité dans tout cela pour se positionner. On voulait aussi que chaque personne, peu importe les propos qu’elle tient, incarne une forme de vérité. Même si on savait, en écrivant, que le père était coupable, on se dit qu’il a quand même sa propre vérité. Pour vivre avec ça, il se donne une raison à ce qu’il a fait. Soit, il le minimise, soit il l’a fait pour x ou y raisons et il sait qu’il n’est pas uniquement ça dans sa vie, cela ne doit pas le définir dans son ensemble. C’est cela qui donne une forme de véracité à cette situation. On voulait que les réactions de chacun soient complexes. Aucun des personnages n’est parfait. On ne voulait pas que la mère dans le film, même si elle a raison de défendre ses enfants, ne soit parfaite.

 

C.: Comment avez-vous travaillé la mise en scène?
A. D. : L’écriture se base sur la manière dont se déroulent les prises de parole successives. On a repris la même structure. Dans la réalité, c’était structuré de manière à ce que l’on ait des révélations successives, à ce que cela monte en tension progressivement puisque les avocats vont parler avant les parties civiles. Ensuite, on a fantasmé la parole d’une femme et la manière dont elle peut en faire une force, se réapproprier progressivement les choses pour se faire entendre le plus fortement possible. Les choses sont évidemment agencées pour que la tension monte toujours plus haut.

 

C.: Est-ce que les cadrages avaient été décidés dès l’écriture?
A. D.: Dès l’écriture, on avait décidé qu’on voulait de longs temps d’écoute parce qu’on voulait épouser le plus possible le point de vue d’Alice dans le film. On savait que pendant trente minutes d’audience, elle allait juste recevoir la parole de chacun et les encaisser. On trouve cela juste d’équilibrer en filmant la réception de la parole chez les autres personnages aussi. On a donc réfléchi à un dispositif pour filmer tout cela. On ne pouvait pas mettre une caméra unique sur un personnage en écoute tout du long parce que la scène dure 50 minutes. On a donc élaboré un dispositif avec trois caméras qui nous permettait de filmer la scène dans son entièreté et à la fois de placer la caméra sur la personne qui parle et les deux autres sur les personnes qui écoutent. En le refaisant plusieurs fois, on avait assez de matière pour aller construire la gestion de l’attention et l’écoute de chacun. Au montage, l’écoute que l’on a n’est pas forcément synchrone sur la parole, on a dû reconstruire tout cela au montage.

 

C.: Existe-t-il un fil qui relie tous vos films?
A. D.: C’est difficile pour moi de répondre à cette question car il y a quelque chose d’inconscient. Mais, j’essaie toujours d’atteindre une psychologie complexe. Je veux tenter de comprendre les comportements de personnes, des situations dans lesquelles je me trouve soudain au cinéma et que je découvre, que je ne comprends pas. Les films qui m’intéressent le plus sont ceux qui m’emmènent dans un endroit que je ne soupçonnais pas, à la compréhension d’événements que je ne soupçonnais pas. Et mes films sont souvent liés à des sujets brûlants, des sujets de société parce que c’est là qu’il y a des choses à décrypter.

 

C.: Quels sont vos projets futurs?
A. D.: Je suis en développement de plusieurs projets de longs métrages. Il y a un projet que j’ai depuis longtemps et qui a évolué aujourd’hui en thriller psychologique qui se déroule dans un environnement de plongée sous-marine en Égypte. Le film se centre sur un moniteur de plongée qui vit isolé avec une mère qui a une certaine emprise sur lui. Il a 40 ans et il ne s’est jamais émancipé d’elle et il va avoir un chemin d’émancipation assez violent au contact d’un adolescent à qui il apprend à faire de la plongée. On a aussi deux projets en développement chez Makintosh films écrits par Nicolas Moulin, scénariste de mon dernier court métrage, Un invincible été. Il a écrit un film fantastique sur la naissance d’une religion dans un petit village wallon qui démarre d’un miracle et qui se construit sur la base d’évangiles. Le second film en développement est une adaptation ultra contemporaine de Bel Ami de Maupassant dans un milieu queer bruxellois.

Tout à propos de: