Cinergie avait déjà rencontré ce jeune Liégeois au destin un peu incroyable lorsqu’il avait reçu le Magritte 2019 de la meilleure musique originale pour Au temps où les Arabes dansaient de Jawad Rhalib. Trois ans plus tard, fidèle à lui-même, dans son studio en périphérie liégeoise, Simon Fransquet poursuit sa route de musicien, compositeur, luthier, professeur de guitare et sort aujourd’hui, chez BOriginal, un nouvel album, celui de la B.O. du dernier documentaire de Jawad Rhalib, The Pink Revolution, qu’il réalise en featuring avec Jérôme Magnée et Alice on the Roof.
Le parcours de Simon Fransquet mérite qu’on s’y arrête… « Vilain petit canard des écoles », c’est l’étiquette qu’il se colle, lui qui a étudié beaucoup de choses mais qui n’a jamais vraiment rien terminé. C’est dans les maisons de jeunes qu’il fréquentait qu’il a nourri son goût pour la musique. C’est d’ailleurs dans ces mêmes maisons de jeunes qu’il donne aujourd’hui la plupart de ses cours, un retour aux sources qui fait sens pour lui. Après un passage au Conservatoire de Liège en guitare classique et un saut au Jazz Studio à Anvers, le musicien retient ce qui l’intéresse et continue de se former à gauche à droite, il se perfectionne et renforce sa palette de couleurs plus « exotiques » en puisant dans les sonorités des musiques du monde. Avec, à son actif, une vingtaine de longs et courts métrages, des séries, des pièces de théâtre, il s’exporte aujourd’hui au Maroc, en Inde, en Arménie, en Tunisie, etc.