C’était le 10 mai 2008, et nous étions heureux.
À l’orée d’une relation empreinte de promesses, le désir est présent : il fait aimer et pousse à la séduction. Mais il y a aussi l’alignement des planètes, la couleur des lacets défaits, et, éventuellement le cosinus de la volonté de la préservation de l’espèce. On tombe amoureux, et on ne peut y faire grand-chose, si ce n'est séduire encore plus cet autre qui nous attire. Le couple par contre est une volonté de faire d'une passion un projet de vie commune. Alors, lors de la séparation, on casse. On casse tout en deux, jusqu’à la dernière cigarette. Stefano Ridolfi raconte avec son premier court-métrage intitulé Sur Elise, la genèse d’une rupture amoureuse. Lorsqu'il y a rupture entre deux êtres, qui se sépare réellement de qui ? Qui souffre le plus ? Combien de fois nous sommes-nous aimés et séparés ?
Avec humour et mélancolie, le narrateur revient sur cette histoire d’amour, après 7 ans, 3 mois et 12 jours.