La douceur se goûte au souvenir de l'amer (proverbe chinois)
Boris Lehman écrit dans Trafic 79 :
« Nul doute que le cinéma m'aide à vivre et à me poser des questions sur ma façon de vivre (…) Il serait plutôt une forme d'existence bis, illusoire certes, mais nécessaire à mon équilibre ».
Et les cinéphiles ? Ils ont désormais une conscience zappée, fragmentée, accélérée et il ajoute : « Le cinéma, comme la musique, a toujours été un art du mouvement et du temps, et mes films, spécialement ceux qui concernent mon journal, que je qualifie volontiers de « fiction autobiographique », ont toujours demandé une patience et une attention particulière du spectateur, désigné comme acteur participant ».