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Manu Gomez

Manu Gomez

Métier : Réalisateur

Ville : Bruxelles

Province : Bruxelles-Capitale

Pays : Belgique

Email : Cliquez ici

Site web : Cliquez ici

Date de naissance 14/03/1956

Biographie

Etudes:
Professeur en Arts Plastiques (Régent, Ecole Normale de Mons, 1979)
Profession:
- Cinéaste, peintre et sculpteur
- Producteur indépendant (MGV Productions sprl à Bruxelles et Monkey Productions sprl en Hainaut)
- Professeur associé (mi-temps) en cinéma d’animation à l’Université de Lille 3.

Galerie photos

Filmographie

9 mois plus tard

9 mois plus tard

Réalisateur(-trice)
animation
2005
 
Le Prince de ce monde

Le Prince de ce monde

Réalisateur(-trice)
fiction
2005
 
In vino veritas

In vino veritas

Réalisateur(-trice)
fiction
1998
 
Peccato

Peccato

Réalisateur(-trice)
fiction
1997
 
Ubu

Ubu

Réalisateur(-trice)
animation
1994
 
Le patient

Le patient

Réalisateur(-trice)
fiction
1985
 

CV

 des films à visionner sur Vimeo :
 

ROLLER MONSTER (FR) 

https://vimeo.com/187675790

 

ROLLER MONSTER (ENG subt)

https://vimeo.com/185928090

 

HUMORT (FR)

https://vimeo.com/186314353

 

HUMORT (ENG)

https://vimeo.com/188644209

 

UNE CHAROGNE

https://vimeo.com/188651609

 

ARTHUR ET VINCENT

https://vimeo.com/189694934

 

Organismes liés à cette personne

Le déclic...

Manu Gomez

Un soir - de pleine lune -

Etant donné que je fais des courts métrages, je ne serai pas long.
Vers l'âge de onze ou douze ans, après la messe (obligatoire) du dimanche matin, j'allais voir les péplums au cinéma de quartier. J'adorais ça parce que le spectacle était grandiose et coloré mais surtout parce qu'il était souvent très marrant. Les énormes rochers que Samson ou Hercule balançaient sur les affreux méchants rebondissaient comme de vulgaires boîtes en carton. Pour moi, le cinéma n'était rien d'autre qu'un grand divertissement au même titre que la foire du midi avec ses explosions d'images kitsch et bruyantes, jusqu'au jour où, dans une minuscule salle d'école, un instituteur cinéphile eut l'idée de projeter un film en noir et blanc d'Ingmar Bergman intitulé : les Fraises sauvages. Les premières images de ce film m'ont tellement bouleversé que je m'en souviens encore aujourd'hui comme si je les avaient vues il y a quelques jours à peine. Cette scène de rêve incroyablement inquiétante et mystérieuse m'a fait comprendre que le cinéma pouvait presque procurer les mêmes émotions profondes et intenses que celles ressenties pour un être cher. Mais la véritable raison pour laquelle je fais du cinéma est peut-être celle-ci : lorsque j'étais enfant je rêvais d'être astronaute pour pouvoir aller me balader sur la lune. Un soir - de pleine lune -, après avoir vu plusieurs films de Méliès, je me suis rendu compte qu'il était possible d'y aller (et même au-delà) sans être astronaute, il suffisait d'être cinéaste, c'est ce que je suis devenu. Comme les images oniriques de Méliès ou, bien plus tard, de Fellini, de Tarkovski ou de Greeneway, celles de Bergman m'ont incontestablement donné le goût de l'image en mouvement.

Manu Gomez