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BIFFF 2024 : Focus sur le BIF MARKET et la BELGIAN FANTASTIC PITCH BOX SESSION du BIFFF avec Safwan Alami de Time4events et Dianne Leenders, manager générale du BIFFF

Publié le 08/04/2024 par Malko Douglas Tolley et Vinnie Ky-Maka / Catégorie: Entrevue

Le BIFFF (Brussels International Fantastic Film Festival) se déroule du 9 au 21 avril 2024 au Palais 10 du Heyzel avec la projection de 80 longs métrages ainsi qu’une magnifique compétition nationale de courts qui se déroule le samedi 13 avril à 12h30. L’occasion de (re)voir Muscle Man in : Metal Mayhem, de Nicolas Gemoets (gagnant du prix cinergie.be et du public Anima), ainsi que Les Yeux d’Olga (prix de la critique du festival Love Mons) parmi d’autres pépites du cinéma belge.

Si finalement assez peu de productions belges sont à l’affiche de cette 42e édition, citons tout de même la projection de l’ovni intitulé The Belgian Wave (2023), de Jérôme Vandewattyne. La coproduction Interstate (2023) de Jean-Luc Helbulot, avec Joey Starr et Asia Argento. Sans oublier, Sirroco et le Royaume des Courants d’Air (2023) de Benoît Chieux, coproduit par Take Five, sont également à l’affiche du BIFFF.

En parallèle du festival se déroule également depuis plusieurs années le BIF Market (sur le site du Heyzel du 15 au 19 avril) et en ligne (du 9 avril au 5 mai). Afin de mettre en lumière l’évolution de ce marché dédié au cinéma de genre, thriller et fantastique ainsi que le concept de Pitch Box, Cinergie.be est allé à la rencontre de Dianne Leenders, manager générale du BIFFF, et de Safwan Alami, co-fondateur de Time4events.be.

 Cinergie.be : Qui êtes-vous et quel est votre rôle au sein du BIF Market ?

Safwan Alami : Je m'appelle Safwan Alami et avec ma collègue Samira Chafia, on a créé une ASBL qui s'appelle Time4events. Notre action vise à aider différents organisateurs belges et bruxellois à organiser et à produire leurs évènements culturels. On collabore avec le BIFFF pour le BIF Market, mais également avec le festival Anima ou la Foire du Livre pour ne citer que les principaux. On s’occupe de divers aspects organisationnels comme la gestion des bénévoles ou l’arrivée des groupes scolaires par exemple. Notre travail pour le BIFFF est de coordonner le BIF Market. On met en place les évènements que l’équipe du BIFFF a imaginés en amont. On contacte l’ensemble des intervenants ainsi que les institutions parties prenantes à l’évènement. On s’occupe également des formulaires d’inscription, du système d’accréditation et de nombreux outils nécessaires à la tenue de l’évènement. On se charge également de la logistique pour assurer la venue de tous les professionnels jusqu’en Belgique, voir jusqu’au Heyzel. On met en place de manière pratique les idées des organisateurs de l’évènement en respectant leurs idées et leurs envies. On s’assure également que tout soit confortable pour que les invités et professionnels qui se rendent sur place lors du BIF Market soient reçus de la meilleure des manières.

 

Dianne Leenders: J’avais la charge de l’organisation du BIFFF durant des années. J’y suis revenu en 2017 pour occuper le poste de directrice financière et coordinatrice du BIF Film Market. Je suis désormais General Manager du BIFFF et du BIF Market. Je m’occupe de nombreux aspects organisationnels et financiers en collaboration avec plusieurs membres du BIFFF. Sans l’aide de Safwan et Samira de Time4events, on ne pourrait pas organiser l’évènement sous sa forme actuelle.  

 

C. : Comment définir le BIF Market et depuis combien d’années existe-t-il ?

Dianne Leenders: Au départ, le BIF Market était uniquement un Sales Market. On n’avait pas vraiment mis en place ce marché de coproduction. La première année, il n’y avait que 15 projets au total. Les présentations de projets n’ont débuté que lors de la 3e édition du BIF Market. La 4e édition a été annulée à cause de la pandémie. Ce n’est qu’à partir de la 5e édition qu’on a commencé à multiplier les projets (production et coproduction). On a établi des liens avec plusieurs pays d’Amérique du Sud et d’Europe comme la France et l’Espagne.

Notre volonté est de maintenir un marché un peu minimaliste malgré tout. Nous n’avons qu’une trentaine de projets sur le site. Les professionnels intéressés viennent durant 5 jours afin de créer des liens. Notre ambiance intimiste fait notre force. J’ai remarqué que les gens qui viennent au BIF Market nouent de vraies relations, car la dimension reste humaine et les liens développés se maintiennent sur la durée. Pour l’an prochain, on travaille avec de nouvelles institutions comme l’Allemagne ou la Suède. On est également en contact avec les institutions du cinéma du Chili et du Canada. Les projets européens restent bien évidemment importants, car ils sont les plus susceptibles de déboucher sur des coproductions avec la Belgique.

Cette année, nous avons eu plus de 100 projets proposés au BIF Market et nous en avons retenu 30 pour l’évènement en présentiel. Il y en a une soixantaine disponible uniquement en ligne. On dénombre près de 2000 rendez-vous online sur la durée de l’évènement. Le BIF Market en ligne dure plus longtemps que l’évènement en présentiel.

Safwan Alami:  Si l’on se concentre sur les aspects pratiques de la 8e édition du BIF Market, il s’agit d’une plateforme qui vise à mettre en relation les professionnels du cinéma, qu’ils soient Belges ou internationaux. Le but est de faire évoluer des projets cinématographiques, essentiellement des longs métrages. Il y a une programmation mise en place spécifiquement pour permettre à ces professionnels de se présenter entre eux ainsi que leurs projets ou attentes. Il y a également un outil de prise de rendez-vous afin de faciliter la prise de contact et la rencontre. Tout est mis en place pour favoriser la rencontre et les discussions autour des projets présentés. Il s’agit d’un marché de cinéma spécifique au cinéma de genre.

 

C. : La qualité des projets présentés a-t-elle fort évolué depuis la première édition du BIF Market?

Dianne Leenders: Au départ, nous étions très ouverts vu qu’il n’y avait pas énormément de projets proposés. Mais vu le succès des dernières éditions et le nombre de projets en constante augmentation, nous sommes devenus un peu plus exigeants avec le temps. L’idée est que les projets présentés soient à un stade plus avancé que le simple pitch afin que les professionnels ne se déplacent pas jusqu’au Heyzel pour rien. C’est la grande différence entre la Pitch Box et le BIF Market où les Works in Progress doivent être à un stade plus avancé que le simple pitch du film.

Si l’on prend l’exemple de notre récente collaboration avec la République dominicaine, on sent qu’il s’agit d’une jeune industrie du cinéma. Les projets ne sont pas encore aboutis en comparaison à d’autres pays plus expérimentés. Nous avons eu une expérience similaire avec l’Uruguay où la qualité des projets s’est grandement améliorée dans le temps.

Il y a également de plus en plus de représentants belges qui sont présents lors de l’évènement depuis l’an dernier. C’est vraiment notre souhait de mobiliser plus de producteurs belges. Les fonds de cinéma comme Wallimage invitent désormais leurs carnets de producteurs à assister à ces Works in Progress. On tente de créer de l’émulation entre les différents acteurs du secteur et ça fonctionne de mieux en mieux. J’ai déjà constaté que des Belges cherchaient souvent des idées à l’étranger alors qu’ils sont également disponibles chez nous. Mais les esprits s’ouvrent et ça commence à s’améliorer.

 

C. : Comment motiver les personnes à proposer leur Work in Progress ? Y a-t-il également des récompenses pour les projets les plus intéressants ?

Dianne Leenders : Depuis l’an dernier, nous avons mis en place 3 prix en place. Un prix digital de 5000€ de postproduction. Un autre qui consiste en 5000€ d’aide sur salaire. Il y a également un prix de visibilité en collaboration avec le festival de Sitges (Festival international du film fantastique de Catalogne). Le projet sélectionné pour ce prix sera également présenté au Fan Pitch qui se déroule durant les Indystry Days à Sitges.

Deux films ont été retenus pour Sitges lors du BIF Market 2023. L’un deux, d’origine espagnole, a gagné une présentation au marché de Ventana Sur, le plus grand marché de contenu audiovisuel qui se déroule en Argentine à Buenos Aires. L’autre projet retenu au BIF Market était d’origine française. Il a gagné un prix pour être présenté en Corée du Sud au marché du Festival International du Film Fantastique de Puchon. Ce n’est pas négligeable dans le parcours d’un film. 

Ces deux projets présentés au BIFFF Market ont donc pu se rendre à Sitges et, ensuite, bénéficier d’une visibilité internationale accrue en Amérique du Sud et en Corée du Sud. Je pense même que celui de Ventana Sur a gagné un prix d’aide à la postproduction lors de sa présentation là-bas. L’an prochain, on prévoit un nouveau prix pour aider au Color Grid complet d’un long métrage par exemple.

C. : Quelles sont les évolutions prévues pour le BIF Market au niveau international ?

Safwan Alami : Le BIF Market a une dimension européenne, mais également mondiale vu qu’on a autant de professionnels d’Europe, d’Espagne, France et Italie que d’Amérique du Sud. On a notamment de nombreux représentants argentins, mais également colombiens. On développe également des relations avec la Corée. Pour l’instant, l’Afrique n’est pas fort présente même s’il y a déjà eu quelques projets d’Afrique du Nord qui ont été présentés.

Dianne Leenders: On aimerait étendre le Bif Market à l’Afrique de l’Ouest pour son ancrage francophone ou à l’Inde dans le futur. Notre intention reste malgré tout de rester un évènement à dimension humaine. On ne souhaite pas s’agrandir de manière exponentielle. On veut garder l’esprit du BIFFF. Même si on reçoit 200 projets l’an prochain, on se limitera à une trentaine de projets retenus et présentés sur place. La qualité est privilégiée plutôt que la quantité. En ligne, on peut se permettre d’être plus ouvert et moins restrictif dans nos choix.

 

C. : Le BIF Market est-il vraiment uniquement limité au cinéma de genre ?

Safwan Alami : Le genre est une catégorie un peu floue aux limites variables. Il y a également une dimension qui s’étend au cinéma fantastique et à certaines formes de thriller comme le démontre la programmation du festival. Le cinéma de genre est très difficile à définir. En tant qu’organisateur, c’est très difficile de définir la catégorie exacte lors de la sélection des projets en cours. S’agit-il d’un simple drame, d’un thriller ou d’un film bizarre ou fantastique ? La barrière du genre est parfois ténue. Mais les personnes présentes au BIF Market savent que ce marché est destiné au cinéma de genre au sens large.

 

C. : Pouvez-vous citer quelques projets cinématographiques qui sont passés par le BIF Market lors de ses éditions précédentes ?

Safwan Alami: Par rapport à la programmation du festival de cette année, il y a Kidnapping Inc. (2023), de Bruno Mourral, (16 avril en ciné 2) qui a été présenté par le passé au BIF Market dans sa version en ligne. Il s’agit d’une coproduction entre le Canada, la France et Haïti. Il ne faut pas négliger les contacts en ligne. C’est vraiment l’occasion de faire la rencontre d’énormément de professionnels actifs dans le cinéma de genre.

Dianne Leenders: On a également eu le cas de Megalomaniac (2022), de Karim Ouelhaj avec l’aide de Florence Saâdi. Ils ont participé au BIF Market en ligne et ça leur a permis d’avoir des contacts inattendus. Le film a finalement gagné des prix un peu partout dans le monde, dont le prix du meilleur film au Fantasia International Film Festival. En tout, il y a 19 films qui ont été réalisés après être passé par le BIF Market. On va mettre des affiches de ceux-ci un peu partout dans le BIF Market. On peut également citer The Belgian Wave (2023), de Jérôme Vandewattyne qui sera diffusé au BIFFF cette année et qui est également passé par le BIF Market.

 

C. : De manière plus spécifique, quelles sont les activités mises en place pendant le BIF Market sur le site du Heyzel?

Safwan Alami : Le BIF Market se déroule sur une semaine du lundi au vendredi tandis que le festival du BIFFF dure 12 jours. Cela débute le matin et se termine en fin d’après-midi comme une journée type de boulot. Les premiers jours consistent en une multitude de présentations de fonds d’investissement, qu’ils soient belges ou internationaux. Au niveau belge, il y a Screen Brussels, Wallimage, Screen Flanders ou encore le VAF qui viennent présenter leur travail et ce qu’ils peuvent faire pour aider des projets. Idem au niveau des fonds internationaux qui ont fait le déplacement depuis l’étranger. Ensuite, il y a les Works in Progress c.-à-d. des porteurs de projets de cinéma qui sont à la recherche d’une équipe de production ou d’un studio de VFX par exemple. Le porteur de projet monte sur scène pour expliquer son projet et montrer quelques images de celui-ci. Il va expliquer son concept et ses besoins aux professionnels présents lors de la présentation. La première partie de la semaine est donc vraiment dédiée aux présentations professionnelles. Ensuite, on dirige les participants vers nos outils de prise de rendez-vous afin d’effectuer des rencontres plus précises et ciblées. 

 

C. : En quoi le concept de PITCH BOX du BIFFF se distingue d’un Work In Progress du BIF Market ?

Safwan Alami : La Belgian Fanstastic Pitch Box Session découle d’une initiative du BIFFF et d’autres institutions qui souhaitent mettre en lumière les jeunes projets de cinéma de genre. Un pitch, c'est une idée simple de film. Cette idée a déjà été un peu écrite et développée, mais le scénario ne doit pas encore être complet et le financement ne doit pas être finalisé à ce stade. La Pitch Box est une initiative du BIF Market en partenariat avec Association des Scénaristes de l'Audiovisuel (ASA), l’Association des Réalisateurs et Réalisatrices francophones (ARFF) et l’UPFF+ (Union des Producteurs francophones de Films). On a également un partenariat avec la Sabam, Screen Brussels et la RTBF.

 

C. : Comment participer à la Belgian Fantastic Pitch Box Session du BIFFF ?

S. A. : Si vous avez un pitch pour un long métrage de genre, soumettez-le. Nous avons reçu 96 projets pour l’édition 2024. Ces projets ont été soumis à un jury de trois professionnels issus du monde du cinéma belge. Ces membres du jury ne savent pas qui sont les porteurs de projets. On tient à garder le processus de sélection anonyme. L’intention est vraiment de mettre en lumière une idée originale et pas d’aider ceux qui disposent déjà d’un réseau ou de soutiens dans le monde du cinéma. Ensuite, une fois le projet sélectionné, les porteurs de projets sont conviés à pitcher leur projet respectif face à un jury belge et international lors du BIF Market. Ce jury va ensuite choisir parmi les 10 pitchs retenus initialement celui qui, selon eux, a le plus de chances d’être développé par la suite. Le gagnant reçoit une aide d’une valeur de 1000€ pour le développement de son projet. Et nouveauté cette année, il y a désormais une aide à la production sous forme d’engagement au développement d’une valeur de 17500€ par la RTBF.

 

C. : Faut-il déjà avoir réalisé un court-métrage ou avoir un diplôme spécifique pour proposer un projet à la Belgian Fantastic Pitch Box Session? 

Safwan Alami : Absolument pas, tout le monde peut participer, seul ou à plusieurs. La Pitch Box ne consiste néanmoins pas non plus uniquement à envoyer un texte, à être sélectionné et à présenter son film lors du BIF Market. Il y a une série d’outils qui sont mis en place pour aider les porteurs de projets à se préparer à l’évènement. Une formation qui s'étale sur deux jours a été donnée cette année par Maxime Pistorio. D’abord une journée complète où Maxime rencontrait les 10 représentants de projets en simultané. Ensuite, il a fixé des rendez-vous individuels avec les candidats afin d’améliorer leurs pitchs et les conseiller. L’idée est de former à présenter la partie artistique du projet à des producteurs ainsi qu’à d’autres professionnels du secteur pour convaincre.

La participation au BIF Market va également leur permettre de rencontrer des professionnels du secteur à un stade très peu avancé du projet. La présentation est vraiment axée sur l'artistique et le scénario. C’est l’histoire, l’ambiance ou encore la mise en scène qui sont les éléments les plus importants à mettre en avant lors de la Pitch Box. L’avancement du projet en termes de production ou de financement ne doit pas être pris en compte par le jury.

Un bon pitch écrit sur une serviette, au bord d’une table pourrait être sélectionné pour la Pitch Box, et ce sans qu’aucun plan financier n’ait été préalablement établi.

Notons également que le projet doit avoir un ancrage belge afin d’être retenu. Le but n’est pas de faire venir des personnes de l’étranger qui n’ont aucun lien avec la Belgique pour participer à la Pitch Box, mais d’accepter toute personne ayant un lien avec le cinéma belge.

Notre intention est également de toucher les jeunes talents. Un des objectifs de la Pitch Box est que ceux qui ont de bonnes idées de scénario osent se lancer sans être freinés par toutes les contraintes pratiques et financières qui empêchent habituellement un jeune de soumettre une bonne idée de film au monde professionnel du cinéma.

 

C. : Quels sont les projets retenus pour la session 2024 ?

Safwan Alami : Il y a dix projets qui ont été retenus pour la Pitch Box 2024 qui se déroule lors de sa 5e édition, le jeudi 18 avril 2024 à 14h30 dans le cadre du BIF Market. Le jury de présélection, composé de Natacha Hostyn (productrice), Emanuela Ponzano (réalisatrice), et Georges Vanev (scénariste), a travaillé de manière anonymisée pour garantir une sélection fondée sur la seule qualité et l'originalité des projets. Le public est invité à assister à cette session de pitch afin de découvrir les futurs talents du cinéma de genre belges.

Les 10 projets sélectionnés pour l’édition 2024 :


1. Les monstres seront tous anéantis, de Clotilde Colson
2. Gospel, de Maïa Descamps, Toni Isabella Valenzi, Michael Abay, Mathieu Mégemont et Nina Bouchaud Cheval
3. Maiden Home, de Kirin Sinn
4. Miungu, de Aline Parmentier
5. Vampire Blues, de Sarah Carlot-Jaber
6. Don't laugh, de Jérémy Alcantara Benitez
7. Quand le sang s'arrête / When The blood stops, de Natalie Hill et Giancarlo Rocconi
8. Vieux et vivants, de Boris Engels
9. Leg, d'Emmanuel Jespers
10. Crab Girl, de Manon Henry

 

C. : Quelle est la principale difficulté pour organiser un évènement comme le BIF Market ou la Pitch Box ?

Safwan Alami : C’est la gestion des agendas des professionnels. Il faut réfléchir aux dates par rapport aux autres marchés professionnels du cinéma et arriver à convaincre les professionnels de consacrer du temps à cet évènement. Le BIF Market grandit et la qualité des projets s’améliore avec les années, ce qui aide inévitablement à motiver les professionnels à se déplacer. Il y a donc de nouveaux professionnels de Belgique et d’ailleurs qui souhaitent participer à l’évènement depuis cette année, que ce soit sur place ou en ligne. La langue principale durant le BIF Market est l’anglais et de nombreux contacts s’établissent via cet évènement depuis sa création. 

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