Un film pour du vrai
Film dans le film, acteurs face à leurs propres rôles dans la vie : Joachim Lafosse joue aux poupées russes pour mettre le cinéma en question.
Film dans le film, acteurs face à leurs propres rôles dans la vie : Joachim Lafosse joue aux poupées russes pour mettre le cinéma en question.
Premières images ternes et secouées. La caméra traque le visage pâle de Fabrizio Rongione, déjà vu dans Rosetta. Un rendez-vous à l’Orbem, une dispute de couple qui sonne faux. Encore un film belge à petit budget, social et ennuyeux ? Pas si vite. On devine une intention derrière les choix peu esthétiques du réalisateur, Joachim Lafosse. Une question plutôt : La vie sans fards ni paillettes vaut-elle un film ? Le public peut-il apprécier autre chose que du faux et du surjoué ? Confronté à ses désirs de beau et de romancé, le public se remet en question et accepte les règles du jeu.