Cela nous arrive de plus en plus souvent : rencontrer des mutiques. (Est-ce l'effet du zapping ?) Des mecs murés dans des silences, avec des demi phrases demeurant en suspens qui vous plantent dans un discours lacunaire. Rien de tel avec Eric Lacroix que nous rencontrons à la veille des projections de La Paille et la poutre, son dernier court métrage que vous pourrez découvrir au prochain Festival d'Amour qui se tient à Mons du 14 au 21 février. Nous avons voulu connaître davantage le réalisateur d'un film dont le quiproquo est le moteur. Et un moteur qui s'emballe.
Né à Liège dans les années septante, Eric Lacroix adore à la folie et ce, depuis sa tendre enfance, le cinéma. Le premier film vu n'est autre que Robin des Bois de Walt Disney. "Mais, précise-t-il, ce n'est pas mon souvenir le plus marquant. Les films qui m'ont marqués sont venus plus tard, vers mes dix ans, ce sont : The Blues Brothers (John Landis), Escape to Victory (John Huston) et Hair (Milos Forman)".