Les valses de Maggie
Dans ce second long métrage, après Le Tango des Rashevski, Sam Garbarski abandonne les hommes, leurs tribus et leurs questionnements identitaires. Il s'en va suivre pas à pas, dans ses errances et ses déambulations, une femme, seule, plus vraiment jeune, ni tout à fait belle, qui se redécouvre femme par la grâce d'un regard masculin, dans un lieu pour le moins improbable ! Avec beaucoup de pudeur, d'humour et de tendresse, dans le sillage de ce corps plein, marqué par la vie, généreux – celui que lui prête Marianne Faithfull - c'est toute la musique sourde et profonde d'une vie intérieure qu'il capte, tandis qu'elle affleure, trouvant enfin l'espace où résonner.