Entrevue avec Michel Ocelot pour la sortie de Dilili à Paris
Kirikou, sur ses petites gambettes, a déjà fait le tour du monde et, avec lui, son papa, Michel Ocelot. Inutile donc de présenter ce grand nom de l'animation française qui revient avec Dilili, une petite fille kanak, un peu tête brûlée, qui enquête, avec son acolyte, un jeune livreur en triporteur, sur de mystérieuses disparitions de fillettes dans le Paris de la Belle Époque. Les deux Hercule Poirot (oui, c'est une coproduction franco-belgo-allemande) arpentent des lieux emblématiques de la ville lumière, tels Montmartre et la Tour Eiffel, et croisent la route de célébrités de l'époque comme Picasso, Marie Curie, Sarah Bernhardt. Un petit bijou d'animation, sur décor de photos repeintes de Paris, à travers lequel Michel Ocelot montre les violences faites aux femmes, encore omniprésentes dans notre société actuelle. Un hymne coloré pour l'égalité hommes-femmes à découvrir dès le 24 octobre sur nos écrans.