Olivier Boonjing, l'un des "magiciens" du cinéma belge
En février dernier, on s'en souvient, La Trêve a insufflé un nouvel élan pour les séries belges, bien au-delà des frontières. Un petit miracle collectif "à la belge", qui initiait, avec Ennemi Public dans la foulée, le nouveau et vaste processus mis en place par la RTBF et le Centre du Cinéma et auquel Olivier Boonjing, l'un des directeurs photo belges en vogue, a largement contribué.
Qualifié de «véritable magicien» par son propre réalisateur Matthieu Donck, ce précieux technicien de l'image a toujours su s'entourer : dans l'ombre, il a fait ses débuts auprès du primé cannois Valéry Rosier (Dimanches, Silence Radio, Parasol) avant d'enchaîner, entre autres, pour des réalisateurs inspirés de courts-métrages, comme Elisabeth Llado (Le Conseiller) Bérangère McNeese (Le Sommeil des Amazones), ou de longs, comme Xavier Seron (Je me tue à la dire) ou encore Laurent Micheli qui, le mois dernier, un peu à la surprise générale, trustait le Prix de la Critique au Festival International du Film Francophone de Namur, pour l'atypique Even Lovers Get The Blues.