Après Alain de Halleux, Pierre-Paul Renders, Thierry Zamparutti et Jaco Van Dormael, dont nous avons publié les propos dans nos précédents webzines, voici ceux d'Eric Van Beuren, producteur, entre autres films et téléfilms, de Pleure pas Germaine et des Maîtres de l'orge. Les auditions de la commission parlementaire de l'Audiovisuel réunie autour du contrat de gestion de la RTBF ont récemment permis aux élus communautaires et au public de se rendre compte qu'entre le service public et la production cinématographique de notre communauté, contrairement à ce qu'on pourrait penser au vu de films comme Toto le héros ou Rosetta, le temps n'est pas au beau fixe et c'est un euphémisme ! Lors de leur audition, Willy Perelsztein, président de l'ARPF (Association des réalisateurs producteurs de films) et Eric Van Beuren, président de l'UPFF (Union des producteurs de films francophones), ont regreté la politique de la RTBF en matière de coproductions. Celle-ci abusant, en quelque sorte, du monopole dont elle jouit de facto.
L'occasion faisant le larron, nous avons demandé à Eric Van Beuren de nous expliquer les axes de son intervention à la commission parlementaire de l'Audiovisuel en tant que président de l'UPFF, laquelle est une association regroupant l'essentiel des producteurs de longs métrages, téléfilms et documentaires en Communauté française. Elle a été présidée successivement par Marion Hänsel, Benoît Lamy et Nicole La Bouverie. Ajoutons, pour être complets, que ses représentants siègent à la Commission de sélection du film, à Wallimage et au comité de concertation.