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Sur le tournage de Rosie & Moussa de Dorothée Van Den Berghe

Publié le 05/09/2017 par Dimitra Bouras / Catégorie: Entrevue

Pour son dernier long-métrage, la réalisatrice belge de My Queen Karo, Dorothée Van Den Berghe a collaboré avec Michael De Cock pour adapter sa série Rosie et Moussa au cinéma. Rosie & Moussa est un film qui aborde les questions de l'interculturalité à travers les portraits de deux enfants, issus de deux mondes totalement différents, qui se rencontrent à Bruxelles. Pour son casting, la réalisatrice a fait appel à l'acteur bruxellois Mourade Zeguendi, connu notamment pour son rôle dans Les Barons de Nabil Ben Yadir, et au jeune acteur en herbe, Imad Borji.

Cinergie : Les histoires avec des enfants sont devenues ta spécialité.
Dorothée Van Den Berghe :
Effectivement, la manière dont les enfants voient la réalité m'intéresse. C'était déjà le cas dans My Queen Caro où la situation était plus difficile car il s'agissait d'un portrait des années 60 vue par une fillette de 10 ans. Ici, c'est aussi une sorte de séparation car elle voit la fin de la relation entre ses parents. C'est la première fois que je fais un film destiné aux enfants même si j'avais déjà fait un court-métrage. Mais c'est un film pour les enfants et pour les adultes. On peut voir l'histoire à deux niveaux : il y a le quartier où Rosie et Moussa habitent et dans leur imagination, ce quartier est chouette, plein de jeux. On le filme aussi d'une manière subjective depuis leur point de vue. En même temps, on voit aussi la difficulté des parents qui tentent de trouver un équilibre.
Quand j'ai lu le livre de Michael De Cock, j'ai été touchée par la vie des adultes et, quand je l'ai lu à mon fils de 10 ans, il a aussi apprécié l'histoire, à un autre niveau. Je voudrais que le film soit tout aussi intéressant pour les jeunes et les adultes.

 

C. : Comment s'est passé le casting ?
D.V.D.B :
Le casting était primordial. Pour les enfants, il fallait être authentique et je voulais que le garçon vienne du quartier où on filmait. J'ai fait un casting pendant un an et j'ai trouvé Imad Borji ainsi que le quartier dans lequel je voulais tourner. Après quelques mois, je me suis rendu compte qu'Imad habitait vraiment dans ce quartier. Pendant le casting, je lui ai demandé ce qu'il voyait depuis le toit et il décrivait la vue de la même manière que dans le film. Avec le casting, les enfants amènent l'histoire. On a fait beaucoup d'improvisations pendant un an et on a utilisé beaucoup d'éléments de leur vécu qu'on a utilisé dans le scénario. Moussa devait être un jeune de quartier et ça, on ne peut pas le jouer, il fallait que ce soit authentique. Pour la fille qui vient d'un autre monde, qui ne connaît pas du tout le quartier, il fallait que ce soit vrai aussi. Il y avait des combinaisons plus crédibles pendant le casting, des jeunes qui allaient peut-être plus s'entendre mais avec les deux enfants qu'on a choisis, il y avait toujours une tension qui était très intéressante. On ne se dit pas tout de suite qu'ils vont devenir amis et on n'image pas qu'à la fin du film, ils vont s'influencer.

 

C. : Tu as laissé du temps entre les répétitions et le tournage pour que les enfants retrouvent cette fraîcheur propre à l'enfance ?
D.V.D.B :
Ils sont partis en vacances et le premier jour, on s'est dit qu'ils avaient tout perdu, ils étaient ailleurs mais le travail déjà effectué était ancré dans leurs corps. On l'a vite retrouvé sur le plateau.

 

C. : Comment avez-vous travaillé avec les enfants?
D.V.D.B : On a fait beaucoup de workshops avec plein d'enfants donc ils n'avaient pas l'impression que c'était des castings et au début ils ne savaient pas que c'étaient eux que j'avais en tête. C'étaient des moments où ils pouvaient essayer des choses. On n'a pas travaillé sur des scènes, on a plutôt travaillé sur les thèmes qui sont dans le film. Par exemple, on leur demandait s'ils avaient déjà déménagé dans un nouvel appartement, comment ils avaient vécu ça. On a toujours travaillé oralement, sans le scénario. Et même sur le plateau, on utilise le scénario comme base mais comme le néerlandais n'est pas la langue maternelle d'Imad, c'est important de traduire dans sa langue.


Rencontre avec Michael De Cock

Michael De Cock : Il y a quelques années, à la demande de Brussel deze week, j'avais imaginé l'histoire de Rosie et Moussa, un feuilleton qui raconte la vie de deux enfants qui habitent dans une grande ville, Bruxelles, et qui finissent par se rencontrer et par vivre une histoire ensemble.
Dans la première histoire, Rosie déménage de l'autre côté de la ville et rencontre Moussa qui habite juste au-dessus d'elle. Ils vont tous les deux sur le toit de l'immeuble, la porte se referme et ils se retrouvent enfermés sur le toit. C'était une histoire très simple sans qu'il y ait d’illustrations, sans l'idée d'en faire un film, ni un livre. Puis, l'histoire a été publiée avec les illustrations de Judith Vanistendael et le livre a été traduit en japonais, turc, italien, allemand et en français (bientôt chez Bayard). Cette histoire très simple a, en fait, touché beaucoup de gens parce qu'il y avait quelque chose de très réel, très concret dans les personnages que tout le monde pouvait apprécier, reconnaître, aimer que ce soit au Japon, en Italie, en Turquie, en Belgique. Puis, on a créé le deuxième, le troisième et le quatrième livre.
Après le quatrième livre, on s'est dit avec Judith qu'on allait arrêter. J'ai écrit un film, Au-delà des nuages, qui est basé sur une pièce de théâtre que j'avais écrite, avec Chris Lomme et Jo de Meyere, deux monstres sacrés du théâtre et du cinéma flamand. C'est une coproduction avec Les Films du Fleuve. J'étais dans l'écriture et j'ai vu, sur le site du VAF, qu'il y avait une proposition pour faire du cinéma jeune public ou de famille. Et j'ai créé le scénario sans savoir qui allait réaliser le film. Dorothée a rencontré Judith à Bruxelles et lui a dit qu'elle avait lu les livres à son fils qui avait adoré et Judith lui a dit que j'écrivais un scénario et que ça pourrait peut-être l'intéresser. Elle m'a téléphoné et c'est là que le projet est né.

 

C. : Tu es tous les jours sur le tournage?
M.D.C. :
Non, je ne suis pas là tout le temps mais je suis quand même souvent là. C'est émouvant de voir comment une équipe de professionnels, de comédiens commencent à incarner les personnages qu'un jour tu as créés. Je passe régulièrement sans vouloir être trop présent et je réponds aux questions qu'on me pose.

 

C. : Comment s'est passé le travail avec Dorothée ?
M.D.C. :
On a travaillé ensemble, il y a eu plusieurs versions puis un producteur est entré dans le jeu et le réalisateur a fait le découpage et placé son monde imaginaire. Dorothée et Judith ont fait les repérages. On a fait ça très naturellement, avec un grand respect mutuel.

 

C. : Pourriez-vous expliquer pourquoi les gens issus des communautés étrangères sont plus présents dans le cinéma flamand et même dans la réalité culturelle flamande que dans la réalité francophone ?
M.D.C. :
Je travaille maintenant au KVS, c'est le théâtre Royal flamand à Bruxelles. C'est quelque chose qui me préoccupe beaucoup. Comme je le disais à un journaliste flamand qui me demandait de quoi traitait le film, il s'agit d'un film d'apprentissage sur l'amour et sur la famille, un film sur deux jeunes qui se rencontrent. Pour moi, le thème de la diversité était quelque chose d'évident. Ce qui me choque, c'est qu'aujourd'hui, il y ait des histoires qui soient racontées sans que ce thème n'apparaisse. Je ne pourrais pas vous dire où on en est en Flandre ou en Wallonie car je travaille à Bruxelles où on a créé la pièce Malcolm X l'année dernière avec une compagnie multiculturelle. On essaie que ce ne soit pas une exception mais que ce soit logique et évident. Cette mixité est plus qu'évidente dans la société actuelle, surtout dans les villes.

 

C. : Cela vous a-t-il donné encore plus le goût d'écrire pour le cinéma ?
M.D.C. :
Oui, j'aime le cinéma. J'ai fait des études de littérature française et j'ai étudié le cinéma quand je suis allé en France. J'ai étudié La Nouvelle Vague, le Néoréalisme, le cinéma européen, le fascisme dans le cinéma, etc. Cela m'a appris beaucoup pour l'écriture. C'est un autre métier, mais pour un écrivain, un scénariste, c'est un terrain très vaste à explorer.

 

C. : On voit beaucoup de passages de l'écriture théâtrale à l'écriture cinématographique. Or, ce sont deux langages totalement différents.
M.D.C. :
Je crois que le cinéma belge est d'une très grande qualité mais on sait aussi comment se débrouiller. Les comédiens font des allers-retours entre le théâtre et le cinéma et je pense que c'est parce que le pays est tellement petit que les deux mondes parviennent à s'influencer. C'est peut-être plus compliqué dans de plus grands pays. Le premier film que j'ai écrit, Au-delà des nuages, parle de deux personnes âgées qui se rencontrent et qui retrouvent l'amour après 50 ans de séparation. Sur le plateau, ils racontent au public ce qui leur est arrivé. Tout cela, il ne faut pas l'expliquer dans un film, il faut le montrer. Il s'agit de deux langages différents, il faut être capable de mettre entre parenthèses ce qu'on a fait pour créer quelque chose de nouveau. C'est un travail exigeant mais l'avantage c'est que l'humain, les personnages sont déjà là.


Rencontre avec Mourade Zeguendi

Cinergie : Peux-tu nous expliquer ton personnage dans ce film ?
Mourade Zeguendi:
Je suis l'oncle du jeune homme qui est venu du Maroc pour étudier le droit et qui a décidé de rester en se disant qu'il allait trouver du travail mais ce n’est pas le cas. Ses papiers ont expiré et il est resté quand même. Mon personnage est un clandestin qui vit dans cet immeuble, c'est un mec sympa, drôle, charmant. C'est l'homme à tout faire de l'immeuble, il aide les autres mais il a peur de sortir à cause de sa situation.

 

C. : Qu'as-tu dit en lisant le scénario ?
M.Z. :
J'ai tout de suite dit oui, c'est une belle histoire, c'est bien écrit, c'est un film avec beaucoup d'espoir et c'est un film pour enfants tourné dans les quartiers, ce qui est rare. D'habitude, on y tourne des drames ou des comédies plates. Et là, c'est un film qui rassemble les familles, on y parle d'échanges, de cultures différentes, de noirs, de blancs, d'arabes. C'est tout ce que j'aime. Donc j'ai accepté la proposition de Dorothée Van Den Berghe plutôt que celle de Brian De Palma.

 

C. : En effet, ce refus à De Palma a fait beaucoup de bruit. Tu t'attendais aux réactions ?
M.Z. :
Non, mais c'est important pour moi de partager mes états d'âme et de montrer la réalité de l'acteur belge. Quand je reçois des propositions de ce type, je ne veux pas seulement montrer le côté glamour, je veux aussi montrer quelle est la place de l'acteur d'origine, qu'il soit maghrébin, turc, congolais, dans le cinéma actuel et surtout en Belgique. Est-ce qu'on peut être un acteur à part entière ou est-on seulement un acteur de couleur ? Brian de Palma, c'est quelqu'un avec lequel on a grandi dans les quartiers ! On regardait Scarface. C'est quelqu'un qui nous a fait rêver et il a permis à des acteurs comme Al Pacino d'avoir de grandes carrières mais il ne fait pas pareil avec les Arabes et cela ne m'a pas plu. Et tourner à Molenbeek et ne montrer que des barbus après ce qui s'est passé il y a un an, j'ai trouvé ça dégueulasse et je ne peux pas tolérer ce genre de choses. C'est pourquoi j'ai refusé.

 

C. : Penses-tu que le film de Dorothée est proche de la réalité car il est malgré tout très romancé ?
M.Z. :
C'est romancé et du point de vue des enfants mais c'est très proche de la réalité parce que dans le film, on montre les quartiers comme ils sont. Mon personnage n'a pas de papier, la mère est célibataire et on ne sait pas où est le père. Il y a des problèmes, la réalité est dure, il y a du racisme, de la bêtise. Tout cela, vu par les enfants.

 

C. : Comment as-tu préparé ton personnage ?
M.Z. :
C'était marrant parce que je dois jouer en flamand. Je joue le rôle d'un clandestin qui parle français car la plupart des Marocains qui viennent étudier ici sont francophones. Le personnage parle français et vient habiter à Bruxelles mais tous ses neveux et nièces parlent flamand donc à la maison on parle arabe, français et flamand… comme c'est le cas dans certaines familles aujourd'hui. C'est comme cela que mon personnage apprend le flamand. Il a fallu faire un travail car je ne pouvais pas parler correctement, je ne pouvais pas garder mon accent francophone belge en flamand. Il a fallu trouver un mélange entre tout cela pour faire croire que cet homme venait d'Afrique du Nord et qu'il était toujours en train d'apprendre le flamand.

 

C. : Cette préparation s'est faite avant le tournage ?
M.Z. :
Oui et aussi pendant. On a travaillé une petite semaine, on a fait plusieurs lectures, plusieurs répétitions, en petit comité, avec les enfants, avec la famille, avec certains personnages. Les répétitions sont importantes, il faudrait, selon moi, mettre plus de moyens dans les répétitions que dans les cantines. Et c'est souvent ce qui se passe en Flandre.

 

C. : Pourquoi ne travailles-tu qu'en Flandre ?
M.Z. :
Je ne sais pas comment l'expliquer pourtant je suis francophone et je suis né à Bruxelles. C'est la même chose avec le théâtre. Je n'ai joué qu'une seule fois au Théâtre National et c'était une coproduction avec le KVS. Pour le cinéma francophone, j'ai seulement joué dans Les Barons de Nabil Ben Yadir dont le budget venait en grande partie de la Flandre et Dikkenek (EuropaCorp, Luc Besson). Ma filmographie compte une vingtaine de films et la moitié de ces films sont flamands, c'est pareil avec les séries. Je travaille au Maroc, en Algérie mais on ne m'appelle pas du côté de la Belgique francophone. Le cinéma francophone est un cinéma blanc, il suffit de regarder les Magritte ! Mais le cinéma flamand présente plus de diversité.

 

C. : Quels sont les conseils que tu pourrais donner à un jeune d'origine maghrébine qui voudrait se lancer dans le théâtre ou dans le cinéma ?
M.Z. :
Il faut qu'il le fasse, il doit foncer. On m'a dit toute ma vie que je n'allais pas réussir. J'ai arrêté l'école en deuxième professionnelle en mécanique, j'avais 14 ans. Je ne savais ni lire ni écrire, j'avais peu d'avenir. Mais tout est possible. Il faut être bien entouré, il faut motiver les jeunes. Plus on vous dit que ce n'est pas pour vous, plus c'est pour vous. Si tu es différent, tu as encore plus de raisons d'être motivé.

 

C. : Tu peux nous expliquer ce qui s'est passé entre tes 14 ans et aujourd'hui ?
M.Z. :
Je n'en parle pas trop parce que c'est une période difficile. J'ai rencontré Amid Shakir dans la rue, on jouait au football et il nous a dit de venir à l'intérieur du théâtre Océan Nord dont Isabelle Pousseur est la directrice artistique, à Schaerbeek. Il organisait un atelier de théâtre pour jeunes. Tous les mecs du quartier ne sont pas restés. J'ai vu du Coca gratuit et des jolies filles alors je suis resté. J'ai appris à lire, il m'a appris le théâtre, j'ai rapidement joué dans des films. Aujourd'hui, j'ai 37 ans et j'ai tout le temps travaillé. Un jour, Marc Didden préparait Bruxelles, mon amour dans lequel jouait Amid Shakir et il cherchait un jeune maghrébin d'une quinzaine d'années. Ils m'ont demandé car il n'y avait pas encore d'acteurs maghrébins confirmés à cette époque. Je fais partie des premiers de cette jeune génération. Marc Didden est venu voir une répétition et j'étais le seul, j'étais au bon endroit, au bon moment. Il était intéressé, j'ai demandé combien j'allais gagner, c'est tout ce qui m'intéressait à l'époque. Et il m'a dit 10000 francs belges par jour, j'ai accepté directement. J'ai fait ce film qui a plu à beaucoup de personnes et on m'a appelé pour le théâtre et le cinéma par la suite.

 

C. : Est-ce que toi-même tu a envie de travailler avec des jeunes ?
M.Z. :
J'ai organisé un atelier de théâtre à la maison de quartier d'Etterbeek, on a commencé, c'était bien mais les jeunes ont vite abandonné. On essaie, on fait des spectacles avec ma compagnie de théâtre qui s'appelle Action Zoo Humain avec les frères Ben Chikha et d'autres. On fait des spectacles en Flandre où on nous donne notre chance. On est subventionnés et on travaille avec des jeunes de la rue, des jeunes du milieu associatif, des jeunes emprisonnés. On fait beaucoup de choses mais on n'existe pas du côté francophone. C'est la réalité, je suis fier d'être francophone mais c'est juste dommage.

 

C.: Nabil Ben Yadir venait du milieu dont il a parlé dans Les Barons mais ce n'est pas le cas de Dorothée Van Den Berghe.
M.Z. :
Même si elle ne vient pas de ce milieu, elle vit à Bruxelles et elle sait de quoi elle parle. Il y a des gens qui vivent avec des œillères et d'autres qui sont plus ouverts. Elle a donné des cours à Adil El Arbi et à Bilal Fallah, elle connaît la ville. Quand je vois Le Tout Nouveau Testament de Jaco Van Dormael, que j’apprécie par ailleurs, Dieu habite à Bruxelles. À aucun moment du film, on ne voit un foulard, une djellaba. Il y a juste Kody qui joue un tout petit rôle. Le seul Africain qui a un rôle intéressant, c'est le gorille. Pourtant on est là, on va devoir vivre ensemble !

 

C. : Quels sont tes projets ?
M.Z. :
Je suis en train d'écrire un film qui s'appelle Caviar avec Mounir Ait Hamou qui a joué dans Les Barons. C'est une coproduction entre Artemis Productions de Patrick Quinet et Cargo de Christian De Schutter. Mais, on est en plein travail pour le moment donc on en parle pas trop.


Rencontre avec Imad Borji

Cinergie : Comment t'es tu retrouvé dans cette aventure ?
Imad Borji : J'étais dans une sorte d'école où Dorothée est venue et a demandé à mon professeur que je participe au casting et j'ai accepté. J'ai fait plusieurs castings qui se sont bien passés et ils hésitaient entre deux garçons et ils m'ont choisi.

 

C. : Comment t'a-t-on préparé ?
I.B. :
On a fait les castings, puis des répétions, on a appris les textes et on a commencé à tourner.

 

C. : Qui est ton personnage ?
I.B. :
Moussa est un mec du quartier et il tombe amoureux de Rosie. Il visite son appartement, Rosie tombe aussi amoureuse et voilà.

 

C. : Est-ce que tu as lu le livre dont le film s’inspire ?
I.B. :
Je n'ai pas tout lu, je n'avais pas le temps parce que j'ai dû étudier le texte.

 

C. : Est-ce que c'était l'idée que tu te faisais d'un tournage de film ?
I.B. :
Non, pas trop. Je croyais que j'allais être plus stressé mais le premier jour, j'ai essayé et ce n'était pas si difficile.

 

C. : On t'a un peu expliqué comment ça se passait avant de commencer ?
I.B. :
Un acteur est venu me donner des conseils avant de commencer, il m'a dit de rester naturel même s'il y avait des gens.

 

C. : Tu veux continuer ?
I.B. :
Oui. Je crois que je vais encore suivre des cours de théâtre.

 

C. : Qu'est-ce qui t'a le plus impressionné sur le tournage ?
I.B. : Je pensais que la caméra serait beaucoup plus grande !

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