Olivier Smolders nous propose une dizaine de films (12 courts et un long), mais aussi une bibliographie abondante. Rappelons quelques-uns de ses livres : Cinéma parlant, petit lexique à l'usage des amateurs, à la Flaubert (« Humour : en avoir est dangereux, ne pas en avoir est suicidaire ») ; L'éloge de la pornographie (« tandis que l'homme bande avec les yeux, les femmes bandent avec le cœur ») ; L'expérience de la bêtise ; et enfin, Voyage autour de ma chambre qui est un prolongement de La part de l'ombre.
Souvenons-nous que le livre démarre sur Mort à Vignole avec une citation d'Eric Von Stroheim : « Il n'y a que deux choses vraiment capitales dans la vie : la naissance et la mort. Le reste est du remplissage » et se poursuit par des réflexions sur l'utilisation du cinéma amateur, huit millimètres et l'usage de la vidéo. Il parle de la fragilité du support en pellicule huit millimètres « qui se griffait assez vite, la brièveté des moments saisis était un événement susceptible de rassembler toute la famille devant des ballets d'ombres ».
La vidéo, en professionnalisant l'usage à partir de paramètres techniques plus faciles à utiliser, ne rend-t-elle pas les K7 vidéos non regardables et non regardées, soigneusement rangées dans les tiroirs ?
« La plus inutile des images du cinéma amateur est inévitablement celle qui ressemble le plus aux images des professionnels ».