Du cinéma social coup de poing, c’est ainsi que l’on peut qualifier le style de Koen Mortier, qui, après Ex-Drummer et Un Ange, nous revient plus en colère et intense que jamais. D’une violence inouïe, parfois outrancière, Skunk, qui rappelle le fameux Scum d’Alan Clarke, aborde de manière frontale le thème des abus sexuels, physiques et psychologiques insoutenables faits aux enfants et adolescents. Et de transformer son personnage principal, Liam, 17 ans, ballotté entre une famille abusive et un centre d’accueil cauchemardesque, en martyr des temps modernes…
Cet entretien contient des SPOILERS.