David Murgia, gavroche
Il a une gueule de jeune premier, un peu cassée, les yeux brillants ourlés de cils à faire tourner les têtes, des airs de poids plume toujours prêt à foncer joyeusement sur le ring. David Murgia est un jeune comédien plein de charme et de fougue qui monte, qui monte, qui monte... À l’affiche du premier long métrage d’Amélie Van Elmbt, La tête la première, il est de chaque plan, ou presque, étonnant de justesse, de vivacité et de naturel. Il fait le « figurant de luxe » (c’est lui qui le dit) dans Tango Libre de Frédéric Fonteyne. Il sera dans le prochain et premier film de Riton Liebman, Je suis supporter du Standard, et dans celui de Sylvestre Sbille, Je te survivrai. Ça, c’est rien que pour la caméra. Au théâtre, il revient d’Avignon avec Le Signal du Promeneur, une pièce créée avec le Raoul Collectif dont il fait partie, il repart en tournée, et s’apprête à arpenter tout seul les planches du Théâtre National avec Discours à la Nation d’Ascanio Celestini. David Murgia vogue d’aventures cinématographiques en aventures théâtrales avec une vivacité et une énergie réjouissantes.