La femme qui marche
C’est tombé samedi, les frères reviennent les mains vides de cette édition cannoise. Dommage… D’autant que Deux jours, une nuit est un film politique et poignant qui aurait fait sens à la veille des élections européennes. Dans l’éclat artificiel des projecteurs, dans la somptuosité aveuglante des tissus, des joyaux et des chairs, une ouvrière en t-shirt fluo n’aura pas su se frayer un chemin. Et pour un cinéma qui ne cède jamais au spectacle, c’est peut-être tant mieux.