Après un premier long-métrage, Strass, dans la droite ligne de son court J’adore le cinéma, Vincent Lannoo nous revient avec un second long très différent. Ici, plus de pseudo documentaire ou de docu-fiction, mais un travail de structure plus classique, presque linéaire. Un thriller épuré, à l’européenne, plus proche de l’esprit de Dominik Moll que de Joël Schumacher.
"Je ne voulais pas de ce rapport un peu puéril à la violence qui nous est habituellement offert par les productions américaines", explique le réalisateur. "Pas davantage un film consolatoire avec un héros bodybuildé qui vient sauver le monde. Je joue plutôt avec la mauvaise conscience des spectateurs".