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Le festival Graines de cinéastes s’implante à Bruxelles

Publié le 15/05/2021 / Catégorie: Événement

Le 7 et 8 mai prochain, le Palais des Beaux-Arts de Bruxelles accueille en son sein la première édition du festival Graines de cinéastes, un festival initié par l’asbl Elles Tournent. Il se déroulera également en ligne, du 9 au 16 mai, sur la plateforme SOONER. L’occasion de découvrir des courts (et parfois plus longs) métrages réalisés par des femmes*.

Le festival Graines de cinéastes s’implante à Bruxelles

Le monde de l’audiovisuel n’échappe pas aux inégalités liées au genre. Alors que la place des femmes dans les écoles de cinéma est à peu près équivalente à celle des hommes, la place donnée aux femmes une fois dans le métier est bien moins grande, comme le montre l’étude datant de 2015 « Derrière l’écran… où sont les femmes ? » de l’association Elles Tournent, en collaboration avec la Fédération Wallonie-Bruxelles.

C’est notamment pour cette raison que l’association belge est là : pour valoriser et promouvoir le travail des femmes* dans le monde de la culture et plus particulièrement de l’audiovisuel. C’est pourquoi celle-ci met en place divers évènements, comme des ciné-clubs, des ateliers ou encore des conférences. Mais surtout : des festivals.

Cette année, l’asbl met en avant les premières et deuxièmes réalisations de femmes*. Au programme, pas moins de 34 films, dont de l’animation, du documentaire et de la fiction. Derrière le choix de ces œuvres se cachent deux fils rouges : la thématique de la fenêtre d’une part. Avec ce que cela implique : découverte de soi, des autres, intimité. La thématique de la frontière, d’autre part, entre l’insouciance, la légèreté et le retour parfois dur à la réalité. 

Au-delà de la projection, Graines de cinéastes propose aussi deux tables rondes : Impact du mouvement #metoo dans l’audiovisuel belge francophone et État de santé de l’audiovisuel belge francophone. L’occasion de discuter de ces thématiques avec des membres du métier.

Mais ce festival est surtout l’occasion de se plonger dans les œuvres de ces cinéastes, de découvrir aussi leurs visions et intentions à travers des interviews. L’occasion aussi de (re)découvrir certains courts-métrages déjà projetés et primés, dont Novembre de Camille de Leu qui a reçu le prix Arte et le prix de l’Université de Namur lors du FIFF 2020 à Namur mais également : 

Ce qui demeure de d'Anne-Lise Morin

Famille de Catherine Cosme

Famille nucléaire de Faustine Crespy 

I Was Still There When You Left Me de Marie Mc Court

Les Rois de la jungle de Victoria Jadot 

Anouchka.Int.Jour de Louise Hansenne

Les Paroles restent de Pauline Roque

Récit de soi de Géraldine Charpentier

Amours libres de Emily Worms

Play me I'm yours de Julia Palmieri Mattison

Oh oui mon amour de Jade Debeugny

La chambre aux oiseaux de Noémi d’Ursel

Et après de Marine Follonier

Idéales de Barbara Guidarelli

Fabulations Symbiotiques de Monica Montes, Marni Granjon, Paule Roy

Antoinette 41 rue du Phénix de Agathe Corniquet

En vue de Esther Waters

La chatouilleuse d'oreilles de Amélia Nanni

Les racines de l'eau de Sarah Lederman

Pyrale de Roxanne Gaucherand

Top Girl de Jana Van Brussel

Costa dorada de Noémi Gruner 

Luna Llena d’Isabel Garcia Moya, alias Tortilla

 


femmes* signifie toutes les femmes, dont les femmes trans* et toute autre personne qui se sent femme. 
 

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