Le premier février 2005, s’est tenu, comme chaque année, le bilan du Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Communauté française en présence de Fadila Laanan, Ministre de la Culture, de l’Audiovisuel et de la Jeunesse et d’Henry Ingberg, Directeur du centre du Cinéma et de l’Audiovisuel et Secrétaire général de la Communauté française. Le problème récurrent du choix des dossiers de qualité remis à la commission, mais ne pouvant se réaliser faute d’enveloppe budgétaire suffisante, a largement été discuté. Surtout au moment où notre cinéma connaît une embellie à l’étranger (France, Italie) et paradoxalement l’indifférence polie des spectateurs belges !
Roger Beeckmans, membre de la Commisssion des films a pris la parole pour stigmatiser et explorer son fonctionnement. Regretter que tant de projets intéressants doivent être repoussés faute d’argent. Dégonfler une baudruche : « je n’ai jamais entendu un collègue se laissant emporter par des calculs personnels » Voilà qui nous change des rumeurs de « copinage » qui nous lassent. Continuant sur sa lancée, Beeckmans nous a parlé de deux effets pervers auquel doit faire face la Commission. Le premier étant l’apparition de la technologie numérique, le second le rabotage, une pratique consistant à donner des moyens insuffisants pour qu’un projet puisse se concrétiser. Conclusion : Il faut augmenter le budget. Nous publions l’intervention de Luc Jabon, en vous rappelant que vous trouverez le bilan de l’année 2004 sur www.cfwb.be/av