Les caprices de Marianne
Nous sommes à Laeken, à une portée de flèche de l'Atomium, rue Gustave Gilson, dans un appartement transformé en studio. Toutes les fenêtres ont été occultées pour permettre aux mandarines et boîtes à lumière d'éclairer la scène à huis clos qui se déroule sous nos yeux. Il fait une chaleur étouffante, tout le monde transpire, les tee-shirts mouillés ressemblent à celui de Steve Mac Queen dans les Sept mercenaires de John Sturges. Seuls Marianne (Chantal Descampagne) et Jules (Marcel Dossogne), le couple attablé, que filme l'équipe avec une caméra Aaton S16, semblent imperturbables et frais sous les sunlights.