Cela nous arrive de plus en plus souvent : rencontrer des mutiques. (Est-ce l'effet du zapping ?) Des mecs murés dans des silences, avec des demi phrases demeurant en suspens qui vous plantent dans un discours lacunaire. Rien de tel avec Eric Lacroix que nous rencontrons à la veille des projections de La Paille et la poutre, son dernier court métrage que vous pourrez découvrir au prochain Festival d'Amour qui se tient à Mons du 14 au 21 février. Nous avons voulu connaître davantage le réalisateur d'un film dont le quiproquo est le moteur. Et un moteur qui s'emballe.
Né à Liège dans les années septante, Eric Lacroix adore à la folie et ce,…
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Le film
A-t-on encore besoin de vous présenter ce film insolent qui a secoué la Croisette du Festival International du film de Cannes en 1992 pour accéder au statut de film-culte? Rémy Belvaux, André Bonzel, Benoît Poelvoorde, trois loustics aidés par Vincent Tavier à la production (que l'on oublie trop souvent de mentionner) allaient dynamiter le cinéma pèpère en réalisant pour un prix défiant toute concurrence, un film qui défie toute fiction. Le formatage ? Ben (Benoît Poelvoorde), tueur en série bavard, empaquette des corps suivant une recette qui ne varie guère : pour lester un corps d'adulte, prévoir deux fois son poids tout…
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Par ce film, Gilles de Voghel (un pseudo ?) réalisateur facétieux en herbe s'il en est, a choisi de cibler le rôle mystificateur des médias et d'en faire l'aliment de son sujet. Musique lancinante, commentaires en voix off, caméra portée, scènes "direct live" Gilles de Voghel met et additionne un à un les éléments clichés du reportage type singeant habilement grandes enquêtes à la Pierre Carles, Au Nom de la Loi ou leurs pendants de qualité ici et outre Atlantique. Musique lancinante, commentaires en voix off, caméra portée, scènes "direct live" Gilles de Voghel met et additionne un à un les éléments clichés du reportage…
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Injustement boudé par le public belge à l'occasion de sa sortie en salle, le premier long métrage de Vincent Lannoo doit à son (relatif) succès en France une sortie DVD dont profite également le territoire national. On ne s'en plaindra pas. Parce que le film mérite de trouver son public et que, de ce point de vue, pouvoir en disposer à la location ou à la vente (pour un prix raisonnable) est d'une utilité appréciable. L'insuccès en salles de films comme Strass n'est pas forcément dû à une absence de public intéressé. Les spectateurs à qui on demande de payer 6 , ou plus, pour une toile préféreront des valeurs sûres, avec stars… Lire l'article