Illustration de Gwendoline Clossais
Tu seras un homme mon fils Certains s’y reconnaîtront : pas facile de s’embarquer dans le rôle d’un adulte quand on sort à peine de l’adolescence. On se retrouve avec les références du vécu et, en général avec celles, plus proches, de ses parents. Pas évident de s’y retrouver lorsqu’on en a une image un tant soit peu désordonnée.
Lionel fait partie de ces jeunes pères accrochés davantage aux plaisirs qu’aux responsabilités. C’est une période délicate que celle de faire, sans réelle transition, son entrée en paternité. De plus, l’image qu’il a du père…
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Au milieu des années cinquante, pendant son adolescence, Luc Moullet fut une groupie des textes critiques de Truffaut et Rivette qui paraissaient dans l'hebdomadaire culturel Arts. À force de proposer des articles à ses icônes, il devient, à 18 ans, le « chouchou » de l'équipe des Cahiers du Cinéma. En 1955, Truffaut lui annonce que le texte qu'il consacre à Edgar George Ulmer (cinéaste viennois, assistant de Murnau, artistiquement sous-estimé bien qu’admiré par Godard et Truffaut qui n'ont cessé de le mettre en valeur) est accepté par la rédaction des Cahiers jaunes (il paraîtra en avril 1956, dans le numéro 58). Luc Moullet le réécrit…
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Depuis ses courts métrages (Regarde la mer, avec Marina de Van, en routarde moche et voleuse de bébé), François Ozon n'arrête pas de nous surprendre en traçant ses films autour de la différence humaine et de la névrose entretenue dans la cellule familiale. Un thème somme toute universel depuis quelques siècles dont il n'arrête pas de secouer le cocotier des incertitudes (davantage que des certitudes post-freudiennes). Ricky est une autre partie de ce puzzle avec lequel Ozon ne cesse de jouer, avec brio.
Avec Ricky, la surprise n'est pas tant qu'Ozon engage Alexandra Lamy, dite « chouchou », dans le feuilleton télévisé Un gars, une fille, mais…
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