Avec Cowboy, le réalisateur des Convoyeurs attendent retrouve son complice Benoît Poelvoorde et, selon toute vraisemblance, les faveurs du public ! Après une critique suite à la présentation du film en ouverture du festival de Namur, Cinergie vous propose, ce mois-ci, un entretien avec Benoît Mariage, quelques semaines avant la sortie du film, dans toutes les salles cette fois-ci.
Cinergie : La sortie de Cowboy coïncidera avec la diffusion sur la RTBF d’un documentaire, que vous signez, sur la prise d’otage par Michel Strée d’un bus scolaire en 1980. Ce fait divers est également au cœur du film. Quel projet est né le premier et comment les deux se sont-ils nourris?Benoît Mariage : La première…
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Rencontre avec Jaco Van Dormael, en hommage à Henry Ingberg.
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Un des derniers maillons de la chaîne de fabrication d’un film
Voilà bien uneprofession méconnue du grand public. Son rôle est pourtant capital pour la compréhension et le confort du public. S’étant illustré dans plus d’une centaine defilms, dont Les Convoyeurs attendent de Benoît Mariage, Trouble de Harry Cleven, À la petite Semaine de Sam Karmann ou le documentaire qui fit sensation Ils ne mourraient pas tous mais tous étaient frappés, notre compatriote Philippe Baudhuin, pilier du Studio l’Equipe de Bruxelles (une référence), était l’hôte idéalpour nous en apprendre plus.
Cinergie : Pourriez-vous nous donner une définition simple de votre…
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Ce 14 novembre avait lieu, à Bruxelles, le festival de courts-métrages intitulé « Het Grote Ongeduld ! » (ou « la Grande Impatience ! »).Organisé par le Service Culturel de la Vrije Universiteit Brussel, celui-ci est ouvert aux étudiants des dernières années de toutes les écoles de cinéma de Belgique. Des prix importants ont été attribués (Retrouvez le palmarès dans les brèves). Dans le cadre de ce festival, nous avons pu interroger Stanislas Berrier, étudiant sortant de l'INRACI, pour son film Anima qui a remporté le prix de LaDeux.
Cinergie : Stanislas Berrier, peux-tu nous parler un peu de ton film Anima qui vient…
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Le cœur des femmes
« Ici à Oualata, ce sont les femmes qui peignent les tarkhas. Il y a beaucoup de pudeur derrière ces tableaux. Quand arrive une fête, par exemple la fin du ramadan, on embellit la maison de tarkhas. On la décore aussi quand le retour de quelqu’un est annoncé. Les hommes aiment ça. À cette période, ils rentrent et presque toutes les maisons sont décorées. »Comme une sorte d’écho à son premier film, Traces-Empreintes de femmes, la réalisatrice sénégalaise Katy Lena Ndiaye signe son deuxième long métrage, En attendant les hommes. Alors que Traces partait à la découverte des peintures murales…
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Jean Harlez, cinéaste méconnu en Belgique est un réalisateur étonnant. Il se passionne pour le cinéma dès l’âge de six ans à l’école communale, lors d’une séance de lanterne magique. Plus tard, dans un pensionnat, il découvre Chaplin, Buster Keaton et Blanche Neige grâce à la très célèbre Pathé Baby. Plus tard c’est la découverte de Flaherty (l’Homme d’Aran et Lousiana Story). Peintre devenu, il travaille chez Charles Dekeukeleire en changeant d’approche artistique. Ce sera le cinéma.
Il réalise Les Gens du quartier et Le Chantier des gosses ces deux incroyables films tournés dans les années 1950…
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L'anniversaire des 50 ans de l'Exposition Universelle de Bruxelles, c'est pour 2008. La Noël, c'est pour dans un mois. Expo '58, le grand tournant paraît juste à temps pour combiner les deux en s'invitant sous le sapin.
C'était mieux avant...
Compter les jours sans gouvernement (174, 175, 176…) comme d'autres comptent les moutons, c'est peut-être utile pour s'endormir, mais pour rêver, il y a mieux. Par exemple, ce livre de France Debray et son DVD consacrés à l'Expo 58, qui nous ramènent tout droit au bon vieux temps d'une Belgique chère à Gaston Eyskens.On a tant vu et revu certaines des images tournées cette année-là qu'on…
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Coordonné par Frédéric Sojcher, Films à petits budgets : contrainte ou liberté de Luc Delisse est un livre transcrivant les rencontres organisées pour les étudiants du master pro (réalisation, scénario et production) de l’université de Paris I – Panthéon – Sorbonne.À l’heure où se développe le numérique (1), Pierre Chevalier, Raoul Coutard, Marin Karmitz, Jacques Mandelbaum, Claude Miller, Benoît Peeters, Alain Riou et Gilles Sandoz apportent leur contribution aux nouvelles perspectives qui s'offrent aux films à petits budgets.Claude Miller, dont La Petite Lili a été tourné en HD numérique.…
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Depuis 1972, le court métrage a droit de citadelle à Média 10-10. En 2008, le festival namurois fêtera une édition ronde (30 ans). Cette année, entre le 14 et le 18 novembre, le format court s’était infiltré dans plusieurs cases de la programmation. Outre les 44 films en compétition répartis en trois genres (animation, fiction, documentaire), des thématiques avaient été dégagées : le sport en ouverture, deux cartes blanches (l’une consacrée à la Flandre, l’autre à la Hongrie), un programme scolaire proposé par Anima, la réalisation d’un film dans le cadre de l’atelier Zorobabel et une fenêtre sur les très…
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Pour eux, le temps est une poésie mais aussi une épreuve. Depuis plus de vingt ans, l’équipe de Lobster Films, menée par Serge Bromberg et Eric Lange, recherche, identifie, restaure, conserve et met en avant des fragments inédits de cinéma, depuis son invention en 1895 jusqu’à la fin des années 60. Ces films anciens tournés sur pellicule nitrate inflammable ont une durée de vie qui varie entre 80 et 90 ans d’existence, ce qui explique l’urgence à les sauver d’une décomposition inéluctable. Pour certaines copies, l’éphémère a déjà joué : les bobines sont rouillées donc inutilisables. Pour d’autres,… Lire l'article
Pendant plus d’un an, la caméra de Roger Beeckmans s’est retrouvée au milieu des bancs d’une école primaire peu ordinaire. En effet, l’école n°1 de Schaerbeek à Bruxelles accueille des petits bouts venant des quatre coins du monde, vingt-trois pays différents pour être précis. Vu la situation cosmopolite de ce quartier, le réalisateur pose, d’entrée de jeu, la question "qui est l’étranger ?". Il installe ainsi habilement le thème de la tolérance, fil conducteur de son film.
Une (L’)école de la tolérance, mais aussi un carrefour d’entraides diverses, nécessaires à des parents qui connaissent une situation difficile,…
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Jia Zhang-Ke est l’un des réalisateurs les plus intéressants de la planète cinéma. Dans Still Life, Lion d’Or à Venise en 2006, JZK se sert de la destruction du village de Fengjie pour suivre le parcours de Han San Ming revenant au village après une longue absence afin de retrouver sa femme et sa fille. Au même moment, Sheng Hong part à la recherche de son mari volage qui l’a quittée auparavant dans cette région effondrée par la construction du Barrage des Trois Gorges. Superbe film sur la mémoire à partir du voyage d’un homme et d’une femme, mais aussi d’ouvriers qui abattent à la masse le village de Fengjie, filmé dans des ciels opaques qui nous…
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Trafic, une revue dont on ne vous a guerre parlé jusqu’ici – à tort – est l’une des plus passionnante qui existe sur le cinéma de ses débuts à nos jours. Fondée par Serge Daney qui participa aux premiers numéros avant de mourir, la revue continue de plus belle, à raison de quatre numéros par an.
Celui d’automne 2007 démarre avec un texte de Dominique Païni intitulé My own private Cannes. Une réflexion un peu agacé sur Panoraïd Park de Gus Van Sant.(bof) mais aussi une réflexion pleine d’intérêt sur Death Proof de Quentin Tarantino " machine d’images emballées…je mesure surtout d’une manière absolument…
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Cinergie : Au tout début du tournage, j’ai remarqué que tu faisais un travelling, ce que je ne t’ai jamais vu faire jusqu’ici. Qu’est-ce qui tout à coup t’a donné l’idée de changer de méthode ?Joachim Lafosse : Pour la simple et bonne raison que je pense que le fond nécessite une autre forme sur ce film-ci. Pour moi, être cinéaste, c’est toujours faire rejoindre le fond et la forme. Ce que j’ai à raconter cette fois, nécessite une forme différente de celle que j’ai donnée à Folie Privée, à Ça rend heureux ou à Nue Propriété. Je n’aime pas l’idée…
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Après Isla en 2001, portrait touchant des habitants de Cuba et d’une société fragilisée, Sonia Pastecchia, fille d’immigrés italiens part à la recherche du territoire perdu avec un nouveau documentaire, Campo Santo (Champ sacré). Le point de départ de sa trajectoire familiale la conduit à la rencontre des nouveaux arrivants du village natal de ses parents et propose ainsi un discours universel sur le thème de l’identité.
Tous si loin ces enfants qui sont les miens
« Depuis mon enfance, j'ai été bercée par des allers - retours entre la Belgique et l'Italie. À la mort de ma grand-mère ce bercement a cessé. Au fils des ans,…
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