Il y a quelques années, Amélie Van Elmbt était venue à Cinergie comme stagiaire un bref moment dans sa vie. Un an après, elle était revenue pour filmer Jacques Doillon qui préparait un stage de formation en Belgique.C'est la raison pour laquelle, lorsque nous avons appris qu'elle venait de terminer son premier film, La Tête la première, nous lui avons demandé de se mettre à la place de Jacques Doillon.
Cinergie : Travailler avec Jacques Doillon a influencé ta façon de faire ?Amélie Van Elmbt : Ce n'est pas vraiment travailler avec quelqu'un, c'est observer pour comprendre comment il travaille. Ce qui était le cas de Jacques Doillon, un réalisateur…
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Quand on rencontre Félix van Groeningen, ouvert, joyeux, toujours prêt à rire, on s’étonne un peu. The Broken Circle Breakdown est un mélodrame au sens le plus classique, où rien ne nous sera épargné du bonheur piétiné et des destinées tragiques. Mais peu à peu, les contradictions se dénouent, l’interview se teinte de profondeur et d’une certaine gravité tandis que s’explique la douceur du film.
Cinergie : Qu'est-ce qui vous a touché dans cette pièce de théâtre pour que vous vouliez la porter à l'écran ? Felix van Groeningen : Beaucoup de choses ! (rires). Quand je l'ai vue pour la première…
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Producteur depuis quelques années pour Ultime Razzia Productions qu'il a fondé avec plusieurs amis, Nicolas Guiot vient de passer derrière la caméra pour réaliser son premier court métrage, Le Cri du Homard, coproduit avec Hélicotronc et Offshore en France. Au Festival du Film Francophone de Namur, on découvrait ce premier court métrage intrigant et parfaitement maîtrisé déjà récompensé du Grand Prix au Brussels Short Films Festival. Tourné en russe, autour d’une famille exilée par la guerre, Le cri du homard est un premier court métrage risqué et réussi qui, à travers les yeux d’une petite… Lire l'article
Jean-Claude Neckelbrouck livre ses souvenirs de cinéma, depuis ses classes avec André Delvaux, ses études à l'INSAS, une des premières promotions et son expérience de stagiaire sur les plateaux français. Un monde d'images en création. Lire l'article
Salaam Ispahan de Sanaz Azari a la singularité de l'espace temps différent entre l'Orient et l'Occident. Les plans du début , nous mènent dans les rues et au final on aboutit aux toits. Du bas vers le haut puisque l'un est l'espace public et l'autre l'espace privé. Le jeu du cadre photographique qui veut arrêter le présent tout en se servant du mouvement qu'offre une caméra de cinéma. Un zig-zag entre la perspective et l'aplat. Questions et réponses à la réalisatrice dans les rues de Bruxelles, un autre Ispahan.
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Premier film d'une femme connue dans le milieu socio-culturel bruxellois, fonctionnaire de profession, anthropologue de passion et surtout collectionneuse des savoirs artisanaux traditionnels. Rencontre, dans son salon multicolore, entre bois, cuirs et tissus, aux côtés de son co-réalisateur, Jean-Claude Taburiaux.
Patricia Gérimont : J'ai toujours été passionnée de textile, de manière amateur. En 2004, j'ai fait un voyage à Bamako d'une quinzaine de jours. Je savais qu'il y avait des teinturières réputées, et j'étais très intéressée d'apprendre les techniques de nouages. C'est ainsi que je suis arrivée chez Sanata, la teinturière…
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Apprenant la mise en chantier du dernier projet de Frédéric Fonteyne, nous étions tout émoustillés. Enfin ! Après Max et Bobo, l'inoubliable Liaison pornographique et la Femme de Gilles, nous voici sur les fondations de Quartier libre. Bardés de nos caméras, dossier de presse, notes d'intentions et même, pour l'occasion, de la camionnette du caméraman de la Cinémathèque de la Communauté française, Géraud Vandendriessche, nous sommes en grand renfort sur une des étapes du plateau, à Anderlecht, dans un entrepôt comme il y en a dans les environs de la gare du Midi. Pour notre plus grand bonheur, la production, (Sylvie d'Artémis), nous a réservé… Lire l'article
Nous sommes conviés à découvrir l'école de photo de la Ville de Bruxelles, qui a pris officiellement le nom d'école de photo Agnès Varda, lors de sa journée « portes ouvertes », en juin 2012. Sur le chemin, un peu perdus sur les berges laekenoises du canal, nous rencontrons un groupe de jeunes à l'allure artistique, qui se rendent au même endroit que nous. Clémentine Deférière, la directrice, nous reçoit, fière et heureuse de nous présenter son école.
Clémentine Deférière : C'est une école de promotion sociale qui s'adresse aux étudiants de plus de 18 ans, et qui dispense ses cours en après-midi…
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De l’art ou du cochon ?
Avec son film d’animation Dans le cochon tout est bon, la jeune réalisatrice Iris Alexandre a séduit le jury et obtenu le prix Cinergie. De la pâte à modeler, une musique dix-huitièmiste, beaucoup d’humour et une idée pas banale, animer une nature morte, très morte… Rencontre avec la jeune cinéaste qui nous dévoile sa recette de fabrication.
Végétarienne ou omnivore ?
Cinergie : Qu’est-ce qui t’a conduite à La Cambre ?Iris Alexandre : Je suis française et, dans un premier temps, j’ai présenté des écoles en France où je n’ai pas réussi à entrer. Il faut aussi…
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Après s'être coltiné une quantité improbable d'interviews en un temps record, récompense cannoise oblige, Benoît Delépine est tout de même parvenu à traîner sa carcasse jusqu'en Belgique, perdant cependant en route son acolyte co-réalisateur, privé de promo par sa moitié pour cause de légère déconnade sur la croisette. C'est le regard embrumé, caché sous une paire de lunettes de soleil que le cinéaste se plie pourtant volontiers une énième fois à l'exercice.
Cinergie :Que peux-tu nous dire de la genèse du film ? Benoît Delépine : On est parti avec la volonté de le faire avec Benoît Poelvoorde…
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Notre première rencontre avec Mathias Gokalp remonte à ses années estudiantines à l'INSAS. Son film de fin d'études avait été projeté en compétition belge au Festival Media 10/10 à Namur, en novembre 1999. L'équipe de Cinergie avait alors été séduite par la fraîcheur qui se dégageait de ce premier court métrage, Rachid et Martha, une comédie musicale en hommage à Jacques Demy. Nous lui avions attribué notre Prix, le premier que nous remettions. Depuis, Mathias Gokalp a fait un long et beau chemin avec son long métrage, Rien de personnel (2008). Aujourd'hui, nous retrouvons le réalisateur dans son costume de prof, de passage… Lire l'article