Coordonné par Frédéric Sojcher, Films à petits budgets : contrainte ou liberté de Luc Delisse est un livre transcrivant les rencontres organisées pour les étudiants du master pro (réalisation, scénario et production) de l’université de Paris I – Panthéon – Sorbonne.À l’heure où se développe le numérique (1), Pierre Chevalier, Raoul Coutard, Marin Karmitz, Jacques Mandelbaum, Claude Miller, Benoît Peeters, Alain Riou et Gilles Sandoz apportent leur contribution aux nouvelles perspectives qui s'offrent aux films à petits budgets.Claude Miller, dont La Petite Lili a été tourné en HD numérique.…
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Depuis 1972, le court métrage a droit de citadelle à Média 10-10. En 2008, le festival namurois fêtera une édition ronde (30 ans). Cette année, entre le 14 et le 18 novembre, le format court s’était infiltré dans plusieurs cases de la programmation. Outre les 44 films en compétition répartis en trois genres (animation, fiction, documentaire), des thématiques avaient été dégagées : le sport en ouverture, deux cartes blanches (l’une consacrée à la Flandre, l’autre à la Hongrie), un programme scolaire proposé par Anima, la réalisation d’un film dans le cadre de l’atelier Zorobabel et une fenêtre sur les très…
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Pour eux, le temps est une poésie mais aussi une épreuve. Depuis plus de vingt ans, l’équipe de Lobster Films, menée par Serge Bromberg et Eric Lange, recherche, identifie, restaure, conserve et met en avant des fragments inédits de cinéma, depuis son invention en 1895 jusqu’à la fin des années 60. Ces films anciens tournés sur pellicule nitrate inflammable ont une durée de vie qui varie entre 80 et 90 ans d’existence, ce qui explique l’urgence à les sauver d’une décomposition inéluctable. Pour certaines copies, l’éphémère a déjà joué : les bobines sont rouillées donc inutilisables. Pour d’autres,… Lire l'article
Pendant plus d’un an, la caméra de Roger Beeckmans s’est retrouvée au milieu des bancs d’une école primaire peu ordinaire. En effet, l’école n°1 de Schaerbeek à Bruxelles accueille des petits bouts venant des quatre coins du monde, vingt-trois pays différents pour être précis. Vu la situation cosmopolite de ce quartier, le réalisateur pose, d’entrée de jeu, la question "qui est l’étranger ?". Il installe ainsi habilement le thème de la tolérance, fil conducteur de son film.
Une (L’)école de la tolérance, mais aussi un carrefour d’entraides diverses, nécessaires à des parents qui connaissent une situation difficile,…
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Jia Zhang-Ke est l’un des réalisateurs les plus intéressants de la planète cinéma. Dans Still Life, Lion d’Or à Venise en 2006, JZK se sert de la destruction du village de Fengjie pour suivre le parcours de Han San Ming revenant au village après une longue absence afin de retrouver sa femme et sa fille. Au même moment, Sheng Hong part à la recherche de son mari volage qui l’a quittée auparavant dans cette région effondrée par la construction du Barrage des Trois Gorges. Superbe film sur la mémoire à partir du voyage d’un homme et d’une femme, mais aussi d’ouvriers qui abattent à la masse le village de Fengjie, filmé dans des ciels opaques qui nous…
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Trafic, une revue dont on ne vous a guerre parlé jusqu’ici – à tort – est l’une des plus passionnante qui existe sur le cinéma de ses débuts à nos jours. Fondée par Serge Daney qui participa aux premiers numéros avant de mourir, la revue continue de plus belle, à raison de quatre numéros par an.
Celui d’automne 2007 démarre avec un texte de Dominique Païni intitulé My own private Cannes. Une réflexion un peu agacé sur Panoraïd Park de Gus Van Sant.(bof) mais aussi une réflexion pleine d’intérêt sur Death Proof de Quentin Tarantino " machine d’images emballées…je mesure surtout d’une manière absolument…
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Cinergie : Au tout début du tournage, j’ai remarqué que tu faisais un travelling, ce que je ne t’ai jamais vu faire jusqu’ici. Qu’est-ce qui tout à coup t’a donné l’idée de changer de méthode ?Joachim Lafosse : Pour la simple et bonne raison que je pense que le fond nécessite une autre forme sur ce film-ci. Pour moi, être cinéaste, c’est toujours faire rejoindre le fond et la forme. Ce que j’ai à raconter cette fois, nécessite une forme différente de celle que j’ai donnée à Folie Privée, à Ça rend heureux ou à Nue Propriété. Je n’aime pas l’idée…
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Après Isla en 2001, portrait touchant des habitants de Cuba et d’une société fragilisée, Sonia Pastecchia, fille d’immigrés italiens part à la recherche du territoire perdu avec un nouveau documentaire, Campo Santo (Champ sacré). Le point de départ de sa trajectoire familiale la conduit à la rencontre des nouveaux arrivants du village natal de ses parents et propose ainsi un discours universel sur le thème de l’identité.
Tous si loin ces enfants qui sont les miens
« Depuis mon enfance, j'ai été bercée par des allers - retours entre la Belgique et l'Italie. À la mort de ma grand-mère ce bercement a cessé. Au fils des ans,…
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Depuis le début du mois de septembre, Joachim Lafosse tourne son quatrième long métrage, Elève libre, une histoire de transmission et de transgression vécue entre un adolescent et un adulte. Pour Joachim, le cinéma est avant tout un art collectif. Il aime à s’entourer de ceux avec lesquels il a déjà travaillé (entre autres son équipe). Produit par Versus Production, Elève libre se dote d’une forme fluide au service de son sujet délicat. Pour servir cette interrogation sur le dépassement des limites, Jonathan Zaccaï, Yannick Renier déjà présent dans Nue Propriété, Anne Coesens et Claire Bodson… Lire l'article
Luc & Jean-Pierre Dardenne rendent hommage au souvenir d'Henry Ingberg Lire l'article
Une histoire vraie
1999 : Manu Bonmariage réalise pour Strip Tease un documentaire sur une femme de prêtre. Le sujet le passionne mais le couple qui fait l’objet de son enquête ne souhaite pas aller jusqu’au bout de son témoignage. Aussi, lorsqu’il rencontre Jean Schobbens voit-il l’occasion d’aller au bout de son sujet. À 71 ans, le curé des villages de Journal, Champlon et Erneuville fait le choix d’épouser Micheline, son assistante paroissiale dont il partage la vie depuis cinq ans, d’affronter, par la même occasion, l’incompréhension de la petite communauté rurale qu’il a la charge d’animer et l’hostilité d’une hiérarchie incarnée…
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Ce portrait de 3 femmes dans la Turquie d’aujourd’hui prend pour principe de filmer la journée d’une famille et de suivre la grand-mère Zühre, la mère Hanife et la petite fille Feride dans leur quotidien.
Le patriarche étant parti loin d’elles travailler sur des chantiers pour leur envoyer de l’argent tous les mois, les trois femmes ont dû apprendre, au fil du temps, à vivre seules et à se serrer les coudes face à l’adversité.
Pendant 52 minutes, nous suivons les trois femmes en train de nourrir les chats, cueillir des prunes, laver les feuilles de vigne, laver la cour au tuyau d’arrosage, prendre le thé, filer le coton, construire un four en terre cuite... Une journée…
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Créée par la RTBF et sa régie publicitaire la RMB, la société intermédiaire Casa Kafka Pictures occupe une place unique sur le marché du tax shelter belge. Ce nom, donné avec humour il y a quelques années à la RTBF, a été repris par cette filiale... impertinence rime ici avec finance.
Cinergie : Isabelle Molhant, vous travaillez chez Casa Kafka. Pouvez-vous nous expliquer ce que fait exactement cette société ? Isabelle Molhant : Casa Kafka est une société d’intermédiation en tax shelter, cela signifie qu’elle crée les passerelles entre les producteurs d’une part et les investisseurs d’autre part. On est une filiale de la RTBF…
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Les acteur·rice·s, Anne Coessens et Fabrice Rodriguez réagissent à leurs images de casting pour le film "Ni oui ni nom" de Delphine Noëls.
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Depuis la fin de la puissante originalité du cinéma européen des années 60 (Paris, Rome, Londres, Prague : Resnais, Antonioni, Richardson, Forman) qui a révolutionné le cinéma américain des années 70 (Coppola, Scorsese, Cimino, Raffelson), l’Europe s’est effondrée en copiant le ridicule blabla télévisuel. D’où un amoncellement de films ennuyeux comme la pluie. Laissons de côté le cinéma belge qui explose avec des films dont nous ne cessons pas de vous parler (est-ce parce que la télé a trop peu d’argent pour lui imposer ses divertissements domestiques ?)En un mot, on dormait profondément. Les plus éveillés regardaient…
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