À l’arrivée des premiers jours de l’été, Eléonore prend la direction de l’Ouest pour aller rendre visite à la mer. Un incident technique sur sa voiture la contraint à séjourner dans un camping de la Bretagne rurale et isolée, auprès d’un lac qui abrite récits bibliques et histoires légendaires. Elle y découvre une communauté d’âmes solitaires elles aussi chargées d’histoires et en quête de tranquillité ; tout comme Eléonore qui s’arrange finalement pour prolonger son séjour.
"Il y a quelque chose de bizarre, mais quoi ?", cette citation d’Eléonore Saintagnan semble très appropriée…
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Le Festival en Ville revient pour son édition de 2024 qui se déroulera du 29 janvier au 4 février. Rendez-vous au Cinéma Glaleries, Cinéma Palace, Maison Poème, MEDAA, la Bibliothèque Royale de Belgique et l'ERG pour découvrir toute la programmation du festival.
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Derrière la porte
À l’hôpital de la Citadelle de Liège, dans le bureau du docteur Damas, des hommes et des femmes au bord de la mort viennent demander un dernier secours. Aux côtés du médecin, Les Mots de la fin de Gaelle Hardy et Agnès Lejeune documente, étape après étape, d’une manière presque pédagogique, le chemin de cet ultime recours. En évitant les pièges du voyeurisme ou du sensationnalisme qu’un tel sujet si délicat leur tendait, elles réalisent un film simple, épuré, droit.
Tout doucement, plan après plan (parc, parking, fenêtre, couloir) la caméra de Gaëlle Hardy et Agnès Lejeune nous fait…
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En plein mois de juillet, le soleil bat son plein et tanne la peau marquée par les années de quatre femmes âgées. Le chant mélodieux des grillons qui habille leur silence est bientôt rompu par des râles lancinants aux accents du sud de la France. “Où passe ma retraite ?” se questionne l’une en boucle. “Laissez-moi tranquille” hurle l’autre.
“On suicide un silence en accouchant d’un cri” disait le poète. Car derrière le défilement des tableaux, de magnifiques plans fixes composés au pinceau-caméra par la réalisatrice Judith Longuet-Marx dont c’est le premier court-métrage, c’est une souffrance qui s’exprime. Les…
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Après Rester Vivant, Shams et Shift, ponctués d’un travail photographique et de multiples engagements en tant que journaliste, Pauline Beugnies revient, 25 ans après la marche blanche, sur l’affaire Dutroux à partir d’archives familiales et télévisées. Petites est le récit de la découverte des multiples victimes du pédophile, raconté par cette génération d’enfants, aujourd’hui adultes, mais qui a vécu de front cette sordide affaire et les conséquences sur son intimité.
Que signifie être un enfant dans les années 90 en Belgique ? Il y a 25 ans, plus de 350 000 personnes défilaient en silence dans les rues de…
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Une vie comme une autre pourrait, au premier abord, n’être qu’un énième film d’enfance, d’une réalisatrice à la (re)découverte de son passé au travers d’archives. Une introspection cinématographique entre généalogie et thérapie par l’image, versant dans la banalité à l’instar de son titre. Et puis, au fur et à mesure des séquences, une autre histoire se révèle entre les lignes, bouleversante…
Alors que l’on pensait que c’était la famille, voire même la réalisatrice qui constituait le protagoniste du récit, c’est petit à petit la mère de Faustine, Valérie, qui…
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Au Japon on trouve des archives d’images du conflit israélo-palestinien de la période des années 60 et 70. Dans un soucis de relais et de conservation de ces bobines rares destinées à un public nippon, le réalisateur et son équipe les ont amenées dans le studio de numérisation du Kask à Gand. À partir de ce matériau, il nous propose le film de montage R21 Aka Restoring Solidarity qui raconte à la fois la destruction de la Palestine et à la fois les efforts de militants japonais pour sensibiliser leurs concitoyens à cette cause.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, il existe un lien ténu entre la militance de gauche japonaise des années soixante et la lutte…
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Premières visions d’une ville d’en haut, d’un Bruxelles no man’s land, immeubles presque en ruines, travaux, une cité éventrée et la voix d’une femme qui ne reconnaît plus ce qu’elle voit. Où est-elle ? Pourquoi est-elle là ? Elle ne distingue plus les noms des rues, des silhouettes se partagent les places vides, elles vont et viennent. Parmi elles, la voix prend forme, une jeune femme fait les cent pas, vide son sac, cherche quelque chose, en vain. Elle s’engouffre dans le métro et répète inlassablement des bribes de français « descendre les escaliers, descendre les escaliers, descendre les escaliers ». Mais pour aller où ? Apprendre… Lire l'article
« J’aurais pu rester en silence avec toi encore longtemps, mais il y a les autres »
Un jour, la cinéaste libanaise Davina Maria rencontre l’illustratrice belge Dominique Goblet face à la mer, à Ostende. Une brève rencontre fortuite entre deux femmes qui constitue le début d’autre chose, plus intense, comme la naissance d’une intimité entre deux artistes, deux regards qui voient la même chose au-delà d’une ligne d’horizon. Ostende, une mer aux reflets obscurs et terrifiants, entre une large plage au sable mouillé et lourd et un ciel flou et gris. La beauté presque immobile. Un instant figé, un arrêt sur image observé par deux paires d’yeux…
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Sur une bande son tirée des opérettes d'Offenbach se développe un échange chanté entre un jardinier et ses fleurs.
Dans un geste très créatif, le film mélange l'opéra avec la tradition des films d'animation (sans en être un) où les éléments de la nature sont dotés de parole. Ainsi, un jardinier s'improvise chef d'orchestre devant un parterre et son arrosage réveille la voix des fleurs.
Grâce à un montage méticuleux qui synchronise la musique avec chaque micromouvement des fleurs, celles-ci passent au premier plan du film. La mélodie fusionne avec les couleurs très vivantes et donne aux fleurs une expressivité joyeuse.…
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Une danse dans la forêt hivernale nous initie à la jouissance.
Des corps nus dansent dans les bois, des cris résonnent entre les troncs. L'esthétique onirique qui superpose des photos à ces images en mouvement fige la vitalité de la danse et crée des moments de suspension inquiétants où on commence à se demander ce qui se cache derrière les mystères de la forêt: un conte, un rite païen, un sacrifice ?
Une vulve en gros plan nous ouvre la porte vers la seconde partie du film qui dure le temps d'un souffle. On se laisse emporter par la voix qui répète prends-moi, prends-moi dans les bois, par les respirations de plaisir et les ruissellements de l'eau; on s'abandonne…
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Le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles, l’ASA, la SACD et la SABAM s’associent pour soutenir l’émergence et encourager la création de concepts de séries télévisuelles belges francophones, grâce à une enveloppe dégagée par le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel.
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Sombrer est le travail de fin d’étude à la Cambre de la jeune réalisatrice et illustratrice Manon Souza. Ce court métrage sensoriel et réflexif joue sur les émotions en exploitant les peurs profondes qui peuvent surgir en chacun de nous. Réalisé avec beaucoup de soin et d’esthétisme, son personnage principal réveille une multitude d’émotions en moins de 4 minutes.
Blotti, submergé par ses émotions, le petit personnage fragile et délicat peut représenter n’importe quel être humain aux prises avec ses démons. On assiste impuissant à sa chute vertigineuse dans ses pires cauchemars.
Véritable petit bijou visuel et sensoriel, les magnifiques…
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Le Cinéma Nova souffle ses 27 bougies, alors que la campagne menée par Supernova Coop pour propulser cette salle indépendante dans le futur est à 200.000€ du but. En lieu et place d’une grande fête, l'équipe, composée de plus de 100 bénévoles, a concocté sept semaines d’une programmation riche et variée intitulée « Fin de bail » pour décliner et faire résonner ce qui lui arrive.
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Le 26 février 2024, Bozar, Avila et Sabzian présenteront un cinéconcert unique. Le pianiste Seppe Gebruers accompagnera le chef-d’œuvre avant-gardiste de Charles Dekeukeleire, Histoire de détective (1929), en direct sur deux pianos à queue.
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