L'expérience cinématographique comme liaison et raccords
Enseignant à l'INSAS, à la Cambre, dans une Ecole des Beaux-Arts à Liège, Patrick Leboutte défend un cinéma de geste tel qu'on l'aime (pour faire bref, un cinéma de la croyance pour le monde dans lequel on vit, et non du recyclage permanent des produits). Après une ère dite « post-moderne » qui a voulu faire disparaître le cinéma, il revit en se servant d'autres moyens et d'autres techniques. Autrement dit, un autre cinéma renaît des cendres de son passé, tel un phoenix. Désormais, il nous signale son retour parmi nous (à Cannes en 2011, on a pu voir Le Gamin…
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Voyage sur la planète Ouf !
On l'aime ou pas, il amuse ou il énerve, mais il est devenu difficile d’ignorer Jean-Jacques Rousseau dans le cinéma belge francophone. Si certains se permettent encore d'en parler avec condescendance, plus personne aujourd'hui ne songe à nier son travail atypique. Le documentaire de Frédéric Sojcher Cinéastes à tout prix a fait beaucoup pour contribuer à cette reconnaissance, mais cela fait maintenant plus de quarante ans que Jean-Jacques va son petit bonhomme de chemin sans rien demander ni devoir à personne, ou presque. Dans une jolie citation, extraite du livre que lui consacre Frédéric Sojcher aux éditions Archimbeau/Klimsleck (Jean Jacques Rousseau,…
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Rencontre avec un cinéaste encyclopédique qui aime à recueillir les propos de ses compères.
Un livre et un coffret sur 170 cinéastes belges.
Un livre qui ressemble à un dictionnaire illustré et un coffret DVD avec les films tournés chez les cinéastes pour comprendre leur itinéraire, le pourquoi de leur passion pour le cinéma.
Une boîte à outil indispensable pour que les jeunes générations puissent se faire un point de vue sur un art artisanal.
http://www.bigmemory.be/bigmemory.html
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Road to perdition
Franky est un acteur de seconde zone en pleine dépression. Pourtant, Arsène, son manager, croit en son potentiel de star et l’embarque sur les routes d’une Europe improbable en direction du cercle polaire. Robert Mitchum est mort est un road movie décalé, truffé de références musicales et cinématographiques, aux accents polonais et norvégiens.Plongée dans l’univers singulier de ses réalisateurs : Olivier Babinet et Fred Kihn.
Cinergie : D’où vient ce titre ? Fred : Le point de départ, c’est qu’Arsène (Olivier Gourmet) a toujours une biographie de Mitchum dans la poche, et lit une phrase à Franky…
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De Martin Provost, nous connaissons ses 3 films précédents, Mauvaise pente,Ventre de Juliette et Séraphine, le plus connu des trois, pour nous, dans la mesure où notre compatriote Yolande Moreau, y a obtenu pour son interprétation un César. Le duo Provost/Moreau est de retour avec, Où va la nuit ?, un nouveau film sur un sujet tout aussi complexe.
Cinergie : Où va la nuit ? est l'adaptation d'un livre de Keith Ridgway. Qu'est-ce qui vous a plu dans ce roman au point de vouloir en réaliser un film ? Martin Provost : La première fois que je l'ai lu, il venait d'obtenir le prix Femina étranger en France, en 2001. Le livre m'avait bouleversé, mais j'avais trouvé…
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Bien que n'ayant pas fait d'études de cinéma, Philippe de Pierpont s'y intéresse depuis toujours. À travers ses études d’histoire de l'art contemporain et de l'art reproductible - BD et édition - il n'a eu de cesse de se rapprocher de la narration. Un de ses premiers métiers, acteur, lui a d’abord permis de partir à la rencontre des gens, de leur vécu. Quand il en a eu assez, il s'est rendu compte que ce qui l'intéressait réellement était de raconter des histoires. C’est ainsi qu’il se met à écrire des scénarios, qu’il suit des cours de vidéo chez Robert Malengreau, apprend à monter grâce au GSARA.… Lire l'article
Hitler à Hollywood nous parle du cinéma à une époque où l'on a l'air de comprendre, après un épisode télévisuel dominant, que le septième art n'est pas uniquement des images du siècle précédent, mais qu'il a toujours un grand avenir devant lui. Que celui-ci est intéressant, passionnant, et pas seulement grâce aux moyens d'évolution de la technologie. Certains d'entre nous pensent que l'on a même pas utilisé 50 % des capacités qu'il nous offre, même si 40 % de celles-ci sont réalisées à Hollywood dans cet Acropole du cinéma comme art de masse. Pourquoi, au juste, ce soft power est-il… Lire l'article
Une fois n'est pas coutume, la presse cinématographique belge a eu l'honneur de découvrir le Gamin au vélo avant la jet set cannoise. Le distributeur, et l'on remercie chaleureusement Cinéart et ses attachés de presse, a eu l'amabilité d'organiser visions de presse et journées d'interviews, bien qu'il ait été explicitement demandé de ne rien publier avant l'ouverture du festival cinématographique le plus éclairé. A leurs débuts, et même, il n'y a pas si longtemps, les séances d'interviews des frères étaient confortables. On prenait le temps, la discussion ne tournait pas uniquement autour de leur dernière… Lire l'article
L'arbre de tous les possibles
Dans une maison d'un autre âge donnant sur jardin sauvage vivent les sœurs Brûlé. Ce pourrait être le synopsis d'un film d'animation, c'est tout simplement notre rencontre avec Manon et Sarah Brûlé, les lauréates du prix Cinergie à Anima pour Les Arbres naissent sous terre. Chassé-croisé émotif et ping-pong verbal au milieu des hautes herbes.
Cinergie : Vous êtes Françaises, jumelles et toutes deux étudiantes à La Cambre. Qu'est-ce qui vous a conduites jusque-là?Sarah : Nous sommes nées dans le sud de la France, en Ariège, en hiver... (rires) Le début de notre vie s'est passé au milieu…
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Présent à Bruxelles en mars 2011 pour fêter les 30 bougies d'Anima, Michel Ocelot, disponible et charmant, s'est prêté au jeu des questions-réponses, heureux d'échanger des propos. Toujours agréable de rencontrer des personnalités restées simplement accessibles.
Cinergie : Dans votre œuvre, il semble que vous accordez plus de place au récit qu’au dessin. Est-ce qu’il vous était venu à l’esprit de faire des films de fiction avant de faire de l’animation ? Michel Ocelot : C’est vrai que je commence par une histoire à raconter, mais j’ai toujours aimé dessiner et je n’ai pas vraiment envie de faire de la prise de…
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Le samedi 19 février, Alain Cavalier, cinéaste de vocation, est venu présenter, à la librairie Quartier latin à Bruxelles, un livre sur son travail, signé Amanda Robles. Cette petite fille de communiste espagnol, après avoir été bouleversée par un gros plan sur des tasses dans un documentaire de Johann van der Keuken, s'est naturellement tournée vers les films d'Alain Cavalier et sa manière si particulière de nous parler du monde. Après une thèse qu’elle lui a consacrée, elle publie donc un ouvrage, Alain Cavalier, filmeur, aux éditions De l'incidence. Nous étions là, eux aussi, et la rencontre ressemblait, à s'y méprendre...… Lire l'article
Tant que chanteront les constructeurs de navires (1999), est un film sous forme de triptyque, dans lequel Jan Vromman raconte la genèse de l'échec d'une lutte ouvrière. Pour comprendre la fermeture du chantier naval de Boelwerf, Tamise, en 1997, le documentariste bruxellois remonte la ligne du temps jusqu'à la création de l'entreprise en 1829. Champagne (1829-1969), Ivresse (1969-1986) et Gueule de bois (1986-1997) sont les titres évocateurs de chaque acte. Ce film, sorti en 1999, presque sous le manteau, boycotté par les chaînes publiques flamandes, refait surface grâce à un DVD édité par Imagine. Accompagné d'un livret dans lequel poésie et croquis de navires illustrent… Lire l'article
Inès Rabadan aime introduire sa caméra dans le milieu industriel trouvant poésie et émotion dans le travail à la chaîne, dans les gestes répétitifs à cadence fixe. Nous l'avons rencontrée pour retracer son parcours de cinéaste d'origine méditerranéenne, définir avec elle la couleur de son regard et les nuances de ses positions de femme à la caméra.
C. : Comment es-tu arrivée au cinéma ?Inès Rabadan : Mon père adorait le cinéma. C’est un amour que j’ai partagé très tôt avec lui, je me suis mis ça en tête et voilà, c’est aussi simple que ça. Dès 14…
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L’asbl Folioscope, créée en 1988 par Philippe Moins et Doris Cleven, a pour objectif de promouvoir et de diffuser un cinéma d’animation de qualité en Belgique et à l’étranger. Le public connaît généralement l’asbl de manière indirecte puisque son occupation principale réside dans l’organisation du festival du film d’animation Anima qui fêtait ses 30 ans à Flagey du 4 au 13 mars 2011.
cinergie/bande_annonce.wmv
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L’asbl Folioscope, créée en 1988 par Philippe Moins et Doris Cleven, a pour objectif de promouvoir et de diffuser un cinéma d’animation de qualité en Belgique et à l’étranger. Le public connaît généralement l’asbl de manière indirecte puisque son occupation principale réside dans l’organisation du festival du film d’animation Anima qui fêtait ses 30 ans à Flagey du 4 au 13 mars 2011.
Au-delà de l’organisation du festival, l’activité de Folioscope est dense. En effet, l’association collabore avec d’autres festivals, notamment pour concevoir des programmes d’animation sur des thématiques particulières.…
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