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On va vous conter « la chose la plus étonnante, la plus surprenante, la plus merveilleuse, la plus miraculeuse, la plus triomphante, la plus étourdissante, la plus inouïe, la plus singulière, la plus extraordinaire, la plus incroyable, la plus imprévue, la plus grande, la plus petite, la plus rare, la plus commune, la plus éclatante, la plus secrète jusqu'aujourd'hui », écrivait Madame de Sévigné à Coulanges, en 1670. Gageons qu'en l'an 2000, la marquise submergerait son monde d'e-mails (textes, photos, petits films). Invraisemblable, inimaginable, étonnant, ébouriffant, renversant et, on en passe... Le web ne finit pas de reculer les frontières du possible.… Lire l'article
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Le moins qu'on puisse dire, c'est que Pourquoi se marier le jour de la fin du monde de Harry Cleven, ne provoque pas l'indifférence. Le film a ses détracteurs, il a aussi ses défenseurs passionnés. A Cinergie, nous sommes résolument dans le clan des seconds. Nous vous avons expliqué pourquoi à l'occasion de notre reportage sur le tournage, de notre critique du film et de la transcription de l'entrevue que nous a accordée le réalisateur. Sur le tournage, nous avions aussi rencontré Pascal Greggory. A l'heure où le film sort en salles, nous sommes allés voir du côté des deux autres comédiens comment ils ont vécu l'aventure.Nous avions pris le thé… Lire l'article
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Après quatorze ans d'une enfance heureuse et sans histoires, Emmanuel Jespers découvre le cinéma grâce au Studio, un cinéma de quartier. Cette fenêtre vers l'extérieur lui fait découvrir un monde et des histoires qui sont aussi ses histoires. Le cinéma le regarde comme il regarde le cinéma. Kubrick, De Palma (Phantom of the Paradise, en particulier) mais aussi le cinéma fantastique et de science-fiction deviennent des compagnons de route.
Il interrompt des études d'architecture pour entreprendre la réalisation à l'IAD. Après Delle, un court métrage de fin d'études et un mémoire consacré à Antonioni, il part en en Croatie,…
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Faire un film, c'est essayer d'être au monde
Né à Kinshasa en 1957, Thierry Knauff, sitôt rentré à Bruxelles, fréquente dés l'âge de sept ans, le mercredi après midi, les cinémas de quartier de la capitale : le Brazil, le Central, le Métro, le Century et surtout le Wolu. Maciste, Jason, Sinbad, d'Artagnan, la fée Clochette, Laurel et Hardy, Jerry Lewis et bien d'autres projettent la magie de leurs personnages sur la toile de son imagination. Rien d'étonnant si, après des études de Philologie Romane à l'UCL, il entreprend des études de réalisation à l'INSAS et réalise dans la foulée le Sphinx,…
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Le Dernier rêve navigue ou pour être plus précis flotte entre rêve et réalité, sans qu'on sache trop quel est l'un et quel est l'autre. Un projectionniste casse la pellicule d'une bobine de film et essaie en vain de recoller les deux morceaux. L'image se casse comme sa vie, s'évanouit comme le couple virtuel qu'il aurait pu former avec Laurie. Le coup de flash d'un enfant, ange de la mort façon Marc Behm, et les brumes d'un entre-deux entre vie et mort déroule son filet. On l'a compris ce film multi-piste se joue par la bande (comme au billard de la vie) avec en prime une histoire d'amour qui se déroule hors-champ dans les rétroviseurs de notre imagination. Ces 15'… Lire l'article
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En janvier dernier, André Delvaux était l'invité d'honneur du vingt-septième Festival international du film de Bruxelles. Durant tout le mois de mai, c'est au tour du Centre culturel Jacques Franck d'accueillir une grande rétrospective de son oeuvre, émaillée de rencontres et de débats. Une occasion rêvée pour s'entretenir avec André Delvaux de sa double vie : celle d'un réalisateur-pionnier qui a tourné quelques films-phares du "cinéma belge" à une époque où cette expression faisait encore sourire et celle d'un enseignant visionnaire qui a favorisé, avec ses collègues, la création d'une… Lire l'article
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Pourquoi se marier le jour de la fin du monde? est un film étrange et attachant, à la beauté mystérieuse. Il donne envie de pénétrer plus avant dans les méandres de sa construction. Nous avons eu l'occasion de le faire à l'occasion d'un long entretien que nous a accordé le réalisateur Harry Cleven.
Cinergie : Le film a-t-il beaucoup évolué depuis son point de départ jusqu'à l'aboutissement final qu'on peut découvrir en salles ?Harry Cleven : D'abord, c'est un rêve que j'ai fait. C'était la fin du monde et trois enfants marchaient main dans la main le long d'une route. Je me suis réveillé sur…
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Stéphane Aubier et Vincent Patar ne sont pas que les réalisateurs de Pic Pic André, dont vous avez pu ou pourrez voir les courts métrages d’animation et pouvez suivre chaque semaine le strip publié dans Télé-Moustique. On leur doit aussi une série hors norme dans l’animation, tant au niveau de l’image que du son : Panique au village. Nous sommes heureux de pouvoir vous présenter Trésor d’indien, l’un des épisodes d’une série dont la suite est en train de devenir un long métrage. Entretien avec des réalisateurs en pleine activité créatrice.
Cinergie : Panique au village fête ses quinze ans d’existence.…
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La surprise de Frédéric Fonteyne
Aussi simple et sympathique qu'on le dit, Frédéric Fonteyne m'apporte un verre d'eau et me propose une cigarette. Acclamé à la Mostra 1999 de Venise où il offre à Nathalie Baye le prix d'interprétation féminine, Une liaison pornographique n'est jamais que son deuxième long métrage : aucune raison de se prendre la tête, ou quoi que ce soit d'autre. Un entretien purement cinématographique.
Cinergie : Frédéric Fonteyne, on parle de vous comme de la grande révélation de cette Mostra cuvée 1999. Vous aviez déjà découvert la cité des Doges...Frédéric…
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Révélés internationalement par La Promesse en 1996, les frères Dardenne ont sans doute décroché la plus grosse "timbale" de leur vie de cinéaste avec Rosetta, Palme d'Or à l'unanimité, mais aussi à la surprise générale, du dernier festival de Cannes (en prenant garde d'oublier le Prix d'Interprétation féminine reçu, ex-aequo, par la jeune et formidable Emilie Dequenne). Sans vouloir jouer sur les mots, la Palme d'Or décernée à un film au budget aussi réduit et traitant d'un sujet aussi radical, est un véritable tremblement de terre, en ce sens qu'elle ouvre des perspectives inattendues à ce cinéma "pauvre"… Lire l'article
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Dieu est malhonnête
J'avais envie de parler de l'homme moderne. De la Nature Humaine, de l'initiation et de l'aliénation dans un monde occidental capitaliste et judéo-chrétien, une société phallocentrique dirigée par de tristes sires coupés de tout ce qui touche au sentimental, à l'imaginaire, au féminin, au maternel. Un monde qui se cache derrière des illusions secondaires et vaines : l'argent, le sexe, la drogue. Marchant à l'opposé de son cinéma oedipien, le réalisateur Dominique Deruddere me ramène sur terre : "Tout ça n'est pas vraiment grave", et il faisait si beau cet après-midi que, l'oeil pétillant…
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La tragédie des bourreaux
Présenté au Nova dans la section "7ème parallèle" du Festival international du Film Fantastique de Bruxelles, Mordbüro est le premier long métrage de Lionel Kopp.
Ce dernier aborde la réalisation après des expériences de comédien, de producteur, notamment des Films d'Ossang, avec à son actif Le Trésor des îles chiennes et Docteur Chance, et de propriétaire d'un laboratoire qu'il qualifie de lieu de recherche et où ont été développées notamment, des pubs de Lynch, Mondino, Goude et Fincher. Après quatre court métrages, il réalise ici un film qui constitue un curieux mélange de genres :…
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Organisé pour la 18ème fois par l'asbl Folioscope, le Festival du dessin animé et du cinéma d'animation a donc atteint sa majorité. Le résultat d'un travail opiniâtre pour ses concepteurs qui ont réussi à hisser leur organisation parmi les cinq "Happy Fews" en matière de manifestations cinématographiques en Belgique (outre Gand, Bruxelles, Namur et le Fantastique). Un pari qui au départ paraissait peu évident pour une manifestation qui s'intéressait à un créneau assez limité, surtout à l'époque des temps héroïques, et qui a délibérément pris le parti de composer avec des publics très disparates. On… Lire l'article
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Cinéaste précoce, il réalise Meilleurs voeux, son premier film à l'IAD, enchaîne deux ans plus tard avec Nathan, son film de fin d'études. Après un stage d'écriture avec Yves Lavandier il tourne X-mas in Space, un court métrage de science-fiction. Pédagogue, il décide de tourner un film avec les jeunes élèves d'un Athenée bruxellois. Le cinéma agit comme un révélateur dans une institution peu préparée aux innovations. Le réalisateur claque la porte et décide de se servir de cette expérience pour écrire une fiction qu'il réalise ensuite. Ce sera J'adore le cinéma, une comédie dramatique… Lire l'article
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Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs, le co-réalisateur des Sept péchés capitaux arpentera la croisette pendant le 51ème Festival International de Cannes. Il y présentera le Nain rouge, un long métrage qu'il a tourné dans notre pays pendant l'été 1997. Inspiré d'un récit de Michel Tournier (que vous pouvez lire dans Le Vent Paraclet), le film conte l'histoire de Lucien Lhotte, un nain que sa taille handicape et qui découvre le pouvoir et la sexualité grâce à Paola Bandoni, une cantatrice interprétée par la voluptueuse Anita Ekberg. "Après avoir exploré le monde des adultes et usé… Lire l'article