Le cinéma belge est-il devenu Lady Gaga ?
1. Le grand loup et le petit chaperon rouge ou les délires de la com’. 2. Y a-t-il encore un spectateur bruxellois dans la salle ?
1. Le grand loup et le petit chaperon rouge ou les délires de la com'.
Casting bling bling. Casting, mon beau souci. Les acteurs et actrices nous l'écrivent et nous le disent souvent : « Toute expérience est bonne à prendre, et passer du théâtre au face caméra, nous intéresse ». Certes, mais de là à en jouer comme dans le film Je suis curieuse ou le petit chaperon rouge, il y a quelques nuances… Sur notre site, nous diffusons des annonces via des emails. On nous confie ensuite…
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Bien connu dans le milieu culturel et artistique bruxellois, Dan Cukier est surtout connu auprès des professionnels du cinéma, ceux qui hantent la Commission de sélection de la Communauté française et ceux qui assistent aux Bilans annuels du cinéma et de l'audiovisuel. Sa cinéphilie et son sens de la discussion, l'ont conduit à participer à la Commission de sélection puis à la présider, sur une durée totale de plus de quatorze ans. Son mandat prenant fin avec l'achèvement de cette décennie, nous l'avons rencontré pour débattre, d'une part sur le fonctionnement de la Commission de sélection et savoir pourquoi un projet de film est choisi… Lire l'article
Petit diaporama de cartes postales de Gand. Le décor est planté. C’est le retour aux sources pour Frank, un bon père de famille qui a pris femme et fils sous le bras pour faire découvrir à ce dernier le lieu de ses racines. C’est que Julian ne connaît rien à la Belgique et vient de loin. Et puis, c’est l’instant rêvé pour lui faire oublier son ex-amoureuse, Lisa. Le père semble en connaître un brin sur les filles et sur la beauté particulière de celles de Gand, et il encourage son fils à vivre sa jeunesse. D’autant plus qu’avec son talent de guitariste, ça devrait plutôt « le faire ». Mais Julian est un sentimental, un cœur…
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Masangeles, tel Alice au pays des merveilles ?
Béatriz Flores Silva, cinéaste uruguayenne, a fait ses études à l'IAD à Louvain-La-Neuve. Elle y a rencontré des étudiants, connus depuis dans le monde du cinéma en Belgique sous le nom de la bande des sept (Philippe Blasband, Frédéric Fonteyne, Yvan Le Moine, Geneviève Mersch, Pierre-Paul Renders, Pascal Zebus). Ensemble, ils ont réalisé, en 1992, un long métrage de fin d'étude, Les sept péchés capitaux, film à sketches qui fut présenté au Festival de Cannes. Son deuxième long métrage en solo, Masangeles, sort aujourd’hui en DVD.
Avec Masangeles, la cinéaste…
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Outre Michel Khleifi (Noce en Galilée), Elia Suleiman (Le temps qu'il reste), Anne-Marie Jacir (Le Sel de la mer), réalisateurs(trices) palestiniens(iennes), nous découvrons Cherien Dabis et son film Amerrika. Née aux Etats-Unis, cette fille d'immigrés palestino-jordaniens nous parle d'un sujet peu traité : la diaspora palestinienne aux U.S.A.
Mouna vit dans la Palestine occupée. Elle travaille dans une banque et supporte une mère acariâtre qui ne survit que grâce aux reproches sans fin dont elle accable sa fille. Divorcée d'un mari qui préférait les filles maigres, Mouna, toute en rondeurs et enjouée, élève un fils adolescent. Lassée des fouilles quotidiennes…
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My Taylor is rich
C'est notre coup de cœur ! Pas seulement pour le parcours d'Allan Taylor, aux superbes chansons, musicien représentant le folksong (après Pete Seeger, Bob Dylan, Arlo Guthrie, Jack Elliott, Derroll Adams, Tom Paxton), mais aussi parce qu'il s'agit d'un documentaire réalisé comme un film de fiction. Tout d’abord, une très belle mise en scène (que ce soit par le choix des angles de la caméra, des réflexions dans les vitres ou les miroirs, les couleurs des passants du bord de mer à Brighton, en Angleterre : le rosé, le pastel, le turquoise). Un sens de la représentation de la représentation : Allan Taylor dans des petits panos qui démarrent…
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Une belle alternative
Les Alternatives Cinématographiques de la Province de Namur présentent, depuis trois ans déjà, des documents rares, oubliés et quelquefois totalement inédits sur des sujets aussi variés que le parti communiste belge, le conflit israélo-palestinien ou le docu-menteur. Le prochain cycle s'affiche résolument « made in Belgium » puisqu'il sera dédié au cinéma de notre plat pays entre 1940 et 1980. Le film proposé en ce "joli" mois de mai, est issu de la mythique collection de Paul Geens, l'historien archéologue que les lecteurs de Cinergie connaissent bien.
Lors de la prochaine séance, qui aura lieu le mardi 18 mai à…
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Sur une butte, au détour d'un chemin, à l'abri des regards indiscrets, une grande bâtisse, entre château et villa, surgit au milieu de jardins que l'on imagine volontiers librement fleuris d'herbes folles et fleures sauvages nonchalamment jetées ici et là. Ce lieu, sorti du passé est témoin d'étranges allées-venues depuis quelques semaines. Lire l'article
Une question s'impose. Devant la quantité incommensurable de réalisations de tous genres et de tous formats, doit-on encore soutenir le 7ème art ? Que faire de toutes ces productions, fictions ou documentaires qui s'entassent dans les files d'attentes des salles de cinéma ou dans les grilles horaires télévisuelles ? Sans parler des formats courts qui trouvent encore très difficilement de lucarne ? Des voix s'élèvent pour suggérer de limiter l'accès aux mécanismes de soutien public, voire de s'attaquer à la racine du problème, et de ne plus remplir le réservoir de prétendants cinéastes fraîchement formés par les écoles de…
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Premier à passer dans ce concours, Camille Meynard nous envoie « Mimesis » comme un coup dans l’estomac accompagné d’une belle leçon de vie. Dans un univers glauque et en chantier, un mime déchu rencontre un gosse de rue. Sous un pont, à l’aide d’un ballon, ils vont partager la passion et le jeu, la découverte et la compassion, le sourire et l’amitié. Quand l’esprit d’un enfant dans un corps d’adulte rencontre celui d’un adulte dans un corps d’enfant, qui a dit que la vie ne pouvait pas être belle ? Des costumes et maquillages nous rappelant « Orange mécanique » et une scène de baston à la « Fight…
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Lâcher prise, vivre d’amour et d’eau fraîche au sein de son troupeau, presque seule au monde avec ses chevaux… Sabrina Sow a fait son choix. Et elle l’assume. Vivre pour sa passion, laisser le reste derrière soi, c’est ce qui fait d’elle ce qu’elle est aujourd’hui. Même si l’eau est souvent glaciale, et l’amour parfois violent, elle reste néanmoins une femme libre, entière, aimante et aimée. Tout en douceur et à l’aide d’une bande son qui vaut son pesant d’or, Vincent Thioux nous offre un moment de grâce à travers son travail et celui de son personnage, Sabrina Sow.
Cette jeune femme, fondatrice d’Equinoctis, a troqué sa vie d’étudiante…
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Du 10 au 12 mars, le cinéma « Le parc » de Charleroi ouvrait ses portes aux courts métrages. Avec 3 soirées différentes, l’occasion était donnée aux professionnels d’en visionner plusieurs. Les deux premières journées étaient consacrées à des séances pédagogiques, tandis que la journée du vendredi était destinée à la diffusion des courts métrages réalisés par les écoles de cinéma belges parmi lesquels un jury avait la lourde tâche d’en primer cinq. Le vendredi en question, avant la remise des résultats, on a pu découvrir 3 courts métrages dont deux animations : Mémoire… Lire l'article
Il faut marcher tout droit même s’il a mal aux pieds. Il faut continuer sans jamais se retourner même s’il a envie de partir. Arpenter la route pour ne pas rester coincé, pour ne pas se retourner…
Quand deux frères partent ensemble, tout peut arriver, le meilleur comme le pire. Quand un des deux frères a un méchant penchant pour l’alcool, ça vire plutôt vers le pire, et quand ce dernier devient agressif, il n’y a même plus de meilleur. Seulement, c’est son frère, et ça, même s’il ne l’a pas choisi, il ne l’oubliera jamais. Comment aider un frère qui ne veut rien entendre, qui n’écoute pas, qui pense juste à sa gnôle et…
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Home sweet home est une animation pleine de douceur réalisée par Pascal Adant. C’est avec étonnement que l’on se surprend à avoir de l’amitié pour une boîte aux lettres ! La petite boîte, habitante d’une maison abandonnée, est triste car elle ne reçoit pas de courrier. Les objets de la vie quotidienne qui ont rarement de l’attention prennent alors vie. Pour se donner du baume au cœur, la boîte aux lettres abrite un petit oiseau durant l’hiver, mais une fois le printemps revenu, l’oiseau s’en va. La solitude et l’abandon se fait ressentir, et un sentiment naît pour un personnage qui n’est pas « être vivant ». C’est…
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