« Un jour, j’avais emprunté une caméra à un ami de mon père, j’avais onze douze ans. J’avais fait énormément de dessins et je les avais disposés sur le sol dans une certaine continuité. Puis, j’ai pris la caméra, j’ai appuyé sur le bouton et j’ai commencé à me promener le long des dessins. Je croyais être en train de réaliser un film d’animation ! »
Raoul Servais
Haut en couleurs
Le 1er mai 1934, le petit Raoul fête ses six ans. C’est avec fierté qu’il voit les réjouissances se déployer dans les rues d’Ostende, qu'il lit la bonne humeur sur les visages, qu'il contemple émerveillé…
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En mai, les rues de Cannes font l’objet d’une animation permanente. La présence de caméras est loin d’insensibiliser les badauds malgré les années (61 ans de festival tout de même). Preuve en est : l’intérêt porté pour un petit groupe venant d’élire un trottoir de la Croisette comme plateau de tournage. Entouré de quelques techniciens et de ses comédiens habituels, Nicolas Buysse et François Maniquet, Xavier Diskeuve réalise son quatrième court métrage, I Cannes get no.
Après avoir visé Paris, les émissions de chant et Pascal Sevran dans La Chanson-Chanson, le fameux duo Nicolas Buysse-François Maniquet reprend le volant dans…
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Les vingt-neuf marches du cinéma
Vingt-neuf exemplaires d’une collection consacrée aux grands cinéastes de notre temps, éditée par les Cahiers du Cinéma en collaboration avec Le Monde. Une publication exemplaire parce que chacun des livres s’adresse à tous : aussi bien aux cinéphiles avertis qu’au public intéressé par le cinéma. Chaque réalisateur fait l’objet d’une explication précise dans les développements d’une œuvre qui passe par différentes phases, la reconnaissance de la critique, le succès public et l’influence considérable sur le cinéma actuel. Chaque volume est illustré de photos des films et du…
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D’un univers à l’autre…
Beaucoup d’appréhension avant d’aller à Cannes… Pour un jeune comme moi, ce festival était synonyme de paillettes, de luxe, de stars, de vitesse. Mais qu’en est-il après ce voyage?11h du matin, j’arrive à l’aéroport de Nice. Je demande un ticket de bus, je sors mes pièces de 2€ quand la femme au guichet me sort un « 11,50 €». Déjà, le fossé se creuse un peu. Arrivé là, Louis Héliot me prend en charge : le premier jour sera consacré à la visite de Cannes et à la découverte des endroits dans lesquels je dois me rendre afin de visionner les films. Je vais chercher…
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