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Wim, Yvan et Jipé sont trois copains de longues dates, membres du groupe de rock Grande Ours. L'ancien batteur ayant lâché le rock pour passer aux clopes électroniques, ils se préparent à partir sans lui, jouer un concert à Los Angeles.
Mais alors que cette aventure sonne comme un renouveau pour le groupe dont l'heure de gloire est passée, Jipé le chanteur meurt soudainement, laissant ses comparses avec leur chagrin, et avec Danny, le compagnon caché ( et militaire de surcroît ) de leur pote de toujours. Qu'à cela ne tienne le concert aura lieu! Pour Jipé d'abord, et pour ne pas se laisser rattraper par la vie. Avec les cendres du défunt dans la valise et l'insistant…
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La Fondation Auschwitz a été créée en 1980 par l'Amicale Belge des Ex-Prisonniers Politiques d'Auschwitz-Birkenau, Camps et Prisons de Silésie, avec pour premier objectif l’étude de l’histoire et de la mémoire des victimes de la Shoah et de la terreur nazie, leur connaissance, la transmission de leur mémoire et la préservation des archives la concernant.
Pour mener à bien ses projets, elle s'est dotée d’un Centre d'Études et de Documentation : l'ASBL Mémoire d’Auschwitz. Les deux institutions œuvrent en commun, d’une part pour promouvoir des recherches scientifiques et des publications pluridisciplinaires en vue d’une…
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À l'occasion de la publication du deuxième tome de Au dos de nos images, nous avons rencontré Luc Dardenne, l'auteur des réflexions autour des films qu’il a réalisés avec son frère. Ces carnets nous racontent les doutes, les craintes, les désirs, les pourquoi et surtout les comment réaliser une histoire, la mettre en mouvement.
Le premier tome recouvrait la période 1991-2005, soit au moment de la première tentative d'une grande production, Je pense à vous, soldée par un échec cuisant, jusqu'à la deuxième consécration de leur cinéma, avec une nouvelle Palme d'Or reçue pour L'Enfant, en 2005. Le deuxième…
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Illustation Gwendoline Clossais
Dès les premières images, on suit de dos de manière trépidante, un personnage tout de blanc vêtu, un filet à cheveux par-dessus la tête. Sa démarche est nourrie d’une énergie inquiétante, qu’on sent désespérée même. Il aborde frontalement un type dont on devine rapidement qu’il est celui qui prend les décisions. Le dialogue s’installe, viril, musclé. Il y est question de fin de période d’essai, de grognements incompréhensibles, de grosse colère et d’une attaque en règle considérée comme ultime démonstration de détresse face à ce profiteur de patron. Devant…
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Je suis mort mais j'ai des amis n'est ni un tableau surréaliste, ni l'incipit d'un roman doux-amer, ni une prière de consolation païenne. C'est le titre du troisième long métrage des frères Malandrin après Ça m'est égal si demain n'arrive pas et Où est la main de l'homme sans tête ? qui ne dépareille donc pas l'ensemble.Leur premier film était tendre, triste et léger comme un essai jeté au vent autour d'une famille déchirée. Leur second, noir, dense et haletant, porté par Cécile de France, racontait les affres d'un deuil.
Le tournage en PDF : Tournage_Je_suis_mort_mais_jai_des_amis.pdf
Guillaume…
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Il l'a dit, il l'a fait. Bernard Yerles passe de l'autre côté de la caméra et réalise son premier court-métrage Le Chevalier blanc dans le Hainaut. Acteur de théâtre en Belgique, acteur bien connu de cinéma et de télévision en France, notre compatriote connaît déjà bien les ficelles du métier.
Pour ce premier projet, il endosse à la fois les rôles d'auteur, de réalisateur, de coproducteur et même d'acteur (secondaire) à côté de sa femme, Laeticia Reva, de Jean-Michel Vock et de Fabrizio Rongione. Mêlant réalité et fantasmagorie, Bernard Yerles parle d'un couple qui, à travers un moment de…
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Louis Sarno, Robinson Crusoé des temps modernes
L'ethno-musicologue américain Louis Sarno n'est pas inconnu au bataillon. Son histoire et son travail ont déjà été dévoilés notamment dans ses mémoires publiés en 1993, dans son album compilant des mélodies Bayaka en 1996 et dans Oka !, une fiction réalisée par Lavinia Currier, en 2011. Avec son documentaire, Song from the forest, meilleur long-métrage documentaire au Festival du film documentaire d'Amsterdam, Michael Obert s'inscrit directement dans la lignée de ces témoignages.
Le réalisateur allemand place Louis Sarno, en chair et en os, au cœur de son film. Le spectateur fait donc la connaissance…
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La langue de l'autre
Sur la Croisette, le buzz tournait autour de Mustang, un premier long-métrage de Denis Gamze Ergüven présenté à la Quinzaine. Tout le monde s'enthousiasmait pour les cinq jeunes adolescentes de ce film turc en prises avec la rigidité de leur monde.
Film électrique, à fleur de peau, porté par l'énergie ravageuse de ses héroïnes, il était sur toutes les lèvres et dans tous les journaux. Gageons que Fatima de Philippe Faucon aura aussi tiré son épingle du jeu. Et c'est remarquable comme cette année, les films réalisés par des femmes sont un peu plus nombreux. Et que surtout, elles sont à l'honneur : nombre…
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La Ronde des sentiments
Après avoir signé 4 courts-métrages, Fara Sene propose un film choral pour son premier long. Une dizaine de personnages vont, petit à petit, se croiser et révéler les relations qui les lient. En quête d'identité, d'avenir et de vérité, elles et ils vont tenter de guérir des blessures et des ruptures douloureuses.
D'emblée, nous sommes happés par une poursuite entre un policier, Bruno Solo étonnant en père perdu et flic aigri, et un fuyard. Le face à face fait place à un coup de feu. Le réalisateur retournant alors 18 heures en arrière pour élaborer un montage arachnéen où les…
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Six personnages en quête d'auteur
À l'Acid, on a découvert un ovni (et c'est bien la mission que se donne l'Acid, - l'Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion - de faire découvrir, chaque année, pendant le Festival de Cannes, une sélection parmi 300 films visionnés, des plus dingues, fous, originaux derniers opus du cinéma indépendant).
Coproduction belge portée par Michigan Films, Cosmodrama, où l'on retrouve Serge Larivière en régisseur d'un étrange vaisseau spatial coiffé d'une perruque blonde peroxydée, est une étrange comédie qui voyage, sous le mode du mystère par étape…
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"Bruxelles a les atouts pour avoir un festival qui compte au niveau européen."
Ouvrir son festival dans le légendaire Studio 4 de Flagey, en présence du tout récent prix d’interprétation cannois, Vincent Lindon – pour La Loi du marché -, telle est la petite prouesse réalisée par Ivan Corbisier, directeur du Brussels Film Festival, qui touche à sa 13e édition. Rencontre.
Cinergie : Au-delà de La loi du marché, quels seront les grands axes de cette édition?Ivan Corbisier : Comme depuis quelques années, la programmation tourne autour du cinéma européen avec des talents, connus ou non, qui ont une patte ou quelque chose à exprimer sur la réalité…
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« Kustavi » est le nom d’une petite île de Finlande, celle dont est originaire Rikka. Elle et son compagnon bruxellois, François Hien, s’y rendent en visite. Rikka pousse le réalisateur à y filmer la nature, sa maison, sa famille. Puis, sur ce qui n’était au départ que des images de vacances, le documentaire s’élabore, se corrige, change de direction. Il sonde la nécessité du langage, sa difficulté à être et son avènement. C’est l’histoire d’un processus.
Comment parler de ce qu’on peine à dire ? Comment décrire les méandres de la pensée jusqu’à la mise en mots, la mise en bouche ?…
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