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      Micha et Simon
Les folles aventures de Simon Konianski vient de sortir en salles. Nous vous en avons parlé dans le webzine du mois passé et nous avons rencontré Micha Wald, son réalisateur.Entretien.
Cinergie : Avant l'INSAS, tu étais déjà intéressé par le cinéma. Tu as joué avec et pour Boris Lehman. Quel âge avais-tu ? Micha Wald : J'ai joué dans  Bruxelles Transit de Samy Szlingerbaum dans lequel, Boris Lehman jouait mon père. Sept ans plus tard, Boris m'a demandé de jouer dans Muet comme une carpe. À 21 ans, il m'a repris dans Leçon de vie pour le rôle d'Adam. J'ai décidé d'arrêter, parce qu'on…       
            
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      César 2009 du Meilleur Film Documentaire, Les Plages d'Agnès est un auto documentaire plus proche d'un journal intime porté sur l'extérieur. « L'objectif n'existe pas, écrit Agnès Varda, même pas dans les documentaires. Nos yeux peuvent voir partout, à gauche, à droite, de près ou de loin, presque en même temps. L'objectif à qui nous déléguons notre regard le limite, il faut savoir se servir de ces limites-là », in O comme Objectif. (1)
L'objectif d'Agnès Varda consiste à déchiffrer ce qui reste vivant dans le présent. Il s'agit de fouiller dans son propre passé, de reconstituer,…       
            
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      Née le 10 mai 1968, Christel Milhavet, après avoir réalisé, à 27 ans, Le Banquet, s'est investie jusqu'à ses quarante ans dans les passionnants méandres du processus cinématographique avec pleins de projets comme productrice inaboutie financièrement, tout en restant active comme assistante réalisatrice.
Christel Milhavet et Jérôme Denis (co-réalisateur de Quarante) se décident de tracer, frontalement, les traces de la vie de Christel (avec une DV-Cam, sans autorisation, à la Chinoise). Quarante est un film entre vrai et faux, réalité et fantasme, oscillant sans cesse de l'un à l'autre plus encore que dans le binôme documentaire…       
            
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      Ne te Retourne pas
Ne te retourne pas, mais va de l'avant, est un clin d'oeil à la marche de Lady Godiva (pas le chocolat bruxellois, mais la légende anglaise du XIIIe siècle). Sur son cheval, entièrement nue mais protégée par sa longue chevelure, Lady Godiva parcourt les rues de Coventry, pour que son mari allège les impôts de la population de la cité, qui, consciente de la valeur de ce geste, refuse de regarder la belle Lady. Récit d'un geste, écrit et, ensuite, peint. L'art pictural et la perspective (mais pas seulement) intéressent Marina De Van dans Ne te retourne pas. On va y revenir.Réalisatrice, scénariste et comédienne, Marina De Van est loin d'être…       
            
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      La mère qu’on voit danser…
 Petit film de moins d’une heure et demie, filmé avec trois francs six sous – c’est le pari des Cinéastes Associés dont voici la troisième production –, Avec ma mère à la mer semble la suite du précédent court métrage d’Alexis Van Stratum, qui cultive un certain goût pour le bleu (le ciel, la mer, l’horizon, l’air), omniprésent dans les deux films, et un autre pour les mères assassines, culpabilisantes et possessives dont il faudrait bien tordre le cou… omniprésentes etc.
Dans Classes vertes, avec douceur et légèreté, un petit garçon filait en douce faire l’école buissonnière…       
            
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Le documentaire se porte plutôt bien dans notre pays. Plus de 150 documentaires ont été réalisés en Communauté française et sont répertoriés dans le catalogue du documentaire 2009-2010 édité par le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel.Outil pratique et didactique, il se compose de 5 sections de couleurs différentes.
Jaune : Les courts métrages réalisés par les écoles de cinéma et les ateliers de production (Centre Vidéo de Bruxelles, INSAS, Médiadiffusion, INRACI, CBA, Atelier Graphoui,...)
Vert : Les moyens métrages réalisés par des producteurs indépendants belges et étrangers avec l'aide…       
            
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Cent ans de plénitude
« Préambule. Finalement, nous vivons tous dans cet enfer, et le cinéma est l'une de ses fournaises, mais c'est de la chaleur qui émane des flammes autour de nous que naît le goût d'aimer ». Cette belle phrase a été prononcée par notre centenaire du cinéma, Manoel de Oliveira, himself (Porto, 2008) et inaugure un texte d'Oliveira dans le numéro 71 de la revue Trafic. Ce n'est évidemment pas la première fois que la revue de cinéma créée par Serge Daney publie des propos d'Oliveira. Le numéro 50, intitulé Qu'est-ce que le cinéma ? a publié Repenser le cinéma, un texte dans…       
            
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Un truc reposant
C'est ce que semble penser Luc Delisse, écrivain, mais avant tout professeur (de scénario) à la Sorbonne et à l'Ecole supérieure de réalisation audiovisuelle de l'ULB (Esra). Un homme qui sait de quoi il parle, donc. Avec Le professeur de scénario, il poursuit une autobiographie romanesque déjà largement entamée par quatre précédents romans. On entend par là qu'il s'agit d'une histoire écrite à la première personne, que le personnage principal offre beaucoup de similitudes avec l'auteur, mais que, par contre, les événements qui lui arrivent et qu'il relate sont fictifs. Un rapport ambigu donc entre…       
            
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Les vacances de Monsieur Hulot ou Tati et le parlé belge
Mais qui est donc cet hurluberlu d'Hulot sur lequel Tati, à tâtons, n'a cessé de fantasmer et de nous faire rire ? Allo, hello, Hulot. À l'hôtel de la plage : « Pardon, votre orthographe, please - Ulo, avec ou sans H? - Yes, avec H, comme Hôtel (la pipe entre les dents, intérieurement : H comme Héros) - Thank you, Hulo ! - Avec T comme Tea : H.U.L.O.T., sorry, il n'y a pas que des voyelles, mais des consonnes. Oui ou non ? Mais surtout, il y a, chez Tati, une conception du langage qui se partage entre la langue française châtiée et une sorte d'accent à la belge (borborygmes de plusieurs types de langues)…       
            
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L'image pornographique fascine certains. Pourquoi ? Et si elle restituait la séquence du veau d'or ?Patrick Mario Bernard & Pierre Trividic, les réalisateurs du beau film L'autre(lire le webzine du mois dernier) se sont lancés dans un défi particulièrement provocant. Réfléchir sur l'image dans un monde où elle est devenue aussi démesurée que l'argent, l'autre pièce du binôme de notre monde actuel. Comme ils aiment la créativité et la transgression artistique par rapport au formatage du spectacle, ils n'hésitent pas à partir du degré zéro de l'image : la pornographie. Et pas n'importe laquelle : les désirs…       
            
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La Véritable histoire du chat botté 
L'imagination comble les trous de la compréhension. Quand on est petit, et que l’on n'a pas la connaissance nécessaire pour comprendre les sciences, l'histoire et la géographie, les contes et les formules poétiques des récits sont les bienvenus pour prendre assise sur le réel. L'imaginaire est une béquille, et l'on ne peut s’en débarrasser sans perdre souplesse et humanité, qualités indispensables à la vie sociale, même lorsqu’on est adulte, majeur et surtout vacciné ! C'est pourquoi il ne faut pas se priver des souvenirs de notre enfance qui nous font revivre les sentiments d'admiration et…       
            
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La saga Yvan Govar
Chapitre I 
L’association Belfilm et l’éditeur Come and See se sont associés pour ressusciter, grâce aux DVD, les films oubliés de l’histoire du cinéma belge. Au programme, du polar, du polar et encore du polar… made in Belgium, et signé Yvan Govar.Depuis plus de vingt ans, l’historien Paul Geens joue les archéologues du cinéma à la recherche des bobines perdues. Cette étrange vocation, il la doit à Yvan Govar, réalisateur à la carrière fugace, mais qu’il considère comme l’«un des plus grands metteurs en scène belges ». C’est en 1987, un an avant sa mort, qu’Yvan…       
            
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Instantané d'un art ressuscité
« S'il te plaît, dessine-moi un film ».
Voici la demande formulée par un amateur de cinéma et de dessin, Jean-Pierre Eugène, à laquelle ont répondu une cinquantaine de dessinateurs, 51 pour être plus précis. Ces plumes reconnues, à la signature scintillante, se sont fait plaisir en choisissant un film selon des critères très personnels, et se sont adonnées à l'expérience unique d’en réaliser l'affiche de distribution. Il est bien évident que l'on n’a pas demandé à ces dessinateurs de faire de la photo ou du collage, mais bien d'exercer leur art. Et c'est…       
            
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    Le Festival International du Film Francophone de Namur a eu l'heureuse idée d'ouvrir son édition 2009 avec un film belge, jeune, drôle, atypique : les Barons de Nabil Ben Yadir. Grande première pour ce film sorti comme un clown de sa boîte à ressorts. On attendait, parfois avec scepticisme, l'œuvre d'un jeune gars qui, malgré sa formation en électro-mécanique (réparateur de machines à laver comme il dit), avait des prétentions de cinéaste ! Namur s'est curieusement rempli de visages à la peau basanée et aux cheveux bouclés, vestes en cuir et baskets aux pieds, affichant une allure altière dont certains pourraient se méfier.… Lire l'article
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      Sans images, il n’y a pas d’histoire
Ample et lyrique, construit autour d’une riche et profonde réflexion sur la nature et le rôle des images, Altiplano tisse les quatre coins du monde dans la même matière vibrante, mouvante et habitée, et réenchante le réel à mesure que ceux qui l’habitent tentent de le préserver de ceux qui le dévastent.
Dans Kadhak, leur premier long métrage qu’ils cosignaient déjà, Brosens et Woodworth filmaient, en Mongolie, la révolte d’un peuple dessaisi de son lien à sa terre exploitée par des voisins frontaliers, industrieux et capitalistes. Altiplano creuse ces thématiques. Autour…       
            
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