APPEL A CANDIDATURES
Stage d’acteur par Jacques Doillon du lundi 14 décembre au dimanche 20 décembre inclus
But du stage
(Jouvet s’interrogeant sur la question de ce qu’il enseignait au Conservatoire répondait « –Rien. ». Évidemment il enseignait une manière de faire. Et bien plus.) Résumons: Se dire : On sait l’insuffisance d’un texte joliment joué. Voir l’acteur, pas seulement comme passeur de texte, mais bien plutôt comme un interprète qui donne un sens nouveau, singulier à une scène qu’idéalement « personne encore n’aurait trouvé avant lui ». Et aussi : Ce stage…
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Débroussailler les chemins de l'oubli
Combien de temps peut-on supporter d'occulter la vérité et de l'ensevelir dans le silence du vaincu alors même qu'on sait qu'il y a eu injustice ? Peut-on indéfiniment accepter de courber l'échine, laisser tomber les épaules et prêcher des paroles fatalistes tout en se laissant ronger par le non-dit ? Peut-être l'oubli est-il plus acceptable lorsqu'il est collectif, mais tôt ou tard, les mots doivent être prononcés, la vérité être dévoilée. C'est ce que l'Espagne est en train de vivre à chaque excavation de fosses remplies d'opposants assassinés par la dictature franquiste…
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La mélancolie est douce
L'événement cannois 2009 fut, pour la Belgique, non pas le couronnement du cinéma en Communauté française, dont on espérait une présence prestigieuse, mais bien la Communauté flamande. Trois longs métrages étaient reçus avec beaucoup d'attention par nos collègues critiques de cinéma. Étonnamment, la presse francophone belge est restée assez discrète sur leur passage. Doublement pénalisés, par leur origine linguistique (du côté francophone) et par leur genre (du côté néerlandophone), les films de Caroline Strubbe, Dorothée van den Berghe et Felix van Groeningen sont des objets atypiques…
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Manuel Poutte manie aussi bien la fiction que le documentaire. Il choisit le genre de film le mieux adapté à son propos, mais son travail est toujours hanté par les mêmes questions fondamentales : qu’est-ce qui fait que l’homme est un homme, et quelle est sa place au sein d’un univers de plus en plus rationaliste, de plus en plus aseptisé, bref de moins en moins humain ? Cette fois, c’est en Afrique qu’il a choisi de poser sa caméra. Il la connaissait déjà pour y avoir erré à la rencontre de gens et de cultures très différentes, mais il n’y avait jamais encore exercé son activité de réalisateur. Lire l'article
Après Alice ou la vie en noir et blanc, un court métrage aux allures de portrait fragile, Sophie Schoukens revient avec son premier long métrage consacré une nouvelle fois à une figure féminine, celle de la jeune et belle Marieke. Présenté au Festival du Film Francophone de Namur, Marieke Marieke prend le chemin sensible d’un cinéma cathartique et peut-être un peu trop fragile. Lire l'article
Somewhere between here and nowInterview d’Olivier Boonjing, Olan Bowland et Jean-François Metz
Un pour tous, et le reste suivra
Qui sont-ils, ceux-là qui sont partis à l’aventure d’un premier long métrage autoproduit et réalisé presque en catimini ? Au générique du film, trois noms – rien que ça - pour la photographie. Le premier, Olivier Boonjing porte le film puisqu’il signe aussi le scénario et la réalisation, mais si l’on fouille plus loin le générique, il est aussi à la production, au son, au montage, à la postproduction… Et Olivier nous fait remarquer que c’est plutôt courant, qu’au générique…
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R.A.S. (rien à signaler) est une expression que l'on utilise beaucoup dans la maintenance nucléaire. On demande souvent aux travailleurs de décrire ce qui ne va pas et quand tout va bien, de signer par ces trois lettres. Dans le film, un travailleur subit des pressions pour signer R.A.S., alors qu'il a découvert une « fissure ou une rayure » dans un robinet très important de la centrale. C'est assez symptomatique de la situation actuelle dans les centrales nucléaires.
C. : Qu'est-ce qui t'a poussé à consacrer deux ans de ta vie à faire un film qui dénonce le malaise que vivent les ouvriers de la maintenance des centrales ?Alain de Halleux : En juillet 2006,…
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Quand le sport et la politique se rencontrent
Celle ou celui qui est capable de veiller jusque tard dans la nuit, de se lever aux petites heures pour suivre en direct la rencontre Allemagne-Pays-Bas ou Italie-Brésil, ou même qui situe les événements historiques ou ceux de son parcours personnel en fonction des dates des matchs de la Coupe du Monde du football, saura que, lorsqu’on évoque les Léopards du Zaïre, on fait référence à un épisode dramatique du football africain. Le Zaïre, premier pays d'Afrique noire entré dans la compétition pour participer aux rencontres du Mundial en 1974, fût, avec son équipe des Léopards, l'honneur de tout un continent pendant…
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Alessandro Comodin, traqueur du réel
D’origine italienne, Alessandro Comodin a étudié le cinéma à Paris 8 et à l’INSAS. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, son film de fin d’études, « Jagdfieber » est un documentaire sur la chasse, ses traques, ses rituels, ses gestes, et ses silences. Rencontre, avant Cannes.
Pasolini
Je suis originaire de la région du Frioul, celle où Pasolini a écrit ses premières compositions poétiques. À 19 ans, dans le but de faire un film sur sa poésie frioulane, j’ai rencontré des gens qu’il avait connus. Je me suis d’abord intéressé à l’homme et à…
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Portrait de Jaco Van Dormael dans le Bruxelles de son cinéma : la gare de Schaerbeek, le Floréal de Watermael-Boitsfort, etc. Lire l'article
Manu Bonmariage présente, en avant-première, son film sur Franco Dragone, Looking for Dragone, réalisé dans le cadre de la série flamande soutenue par le VAF (Vlaams Audiovisueel Fonds), Hoge Bomen (Grands arbres), des portraits de personnalités qui font l'actualité de la vie politique culturelle et économique. À notre tour, nous allons à la rencontre du réalisateur pour nous entretenir de la relation qu'il a filmée avec ce phénomène du show-business. Franco Dragone, issu de l'immigration du bassin minier de La Louvière, se forme aux arts de la scène au Conservatoire de Mons. Fort de l'idéal de la création, il débarque à Montréal… Lire l'article
Pour parler de leur long-métrage, Panique au Village, les réalisateurs Vincent Patar et Stéphane Aubier ont choisi de nous recevoir, non pas dans leur atelier de travail, mais dans l’entrepôt où ils rangent tout le matériel du tournage. C’est donc dans l’environnement dantesque d’une vieille fabrique où s’entassent pêle-mêle éléments de décor, matériel divers et des dizaines de boîtes en cartons où dorment, sont soigneusement rangées, des centaines de figurines, que nous les retrouvons. Sagement assis côte à côte dans deux fauteuils de fortune, ils nous parlent du travail impressionnant que constitue la création de… Lire l'article