Toute l'actualité du cinéma belge

"La couleur directe, c’est la couleur directement appliquée sur la planche, indissociable de l’œuvre originale, non plus surajoutée a une image qui pourrait se passer d’elle, mais constituant sa matière même" (Thierry Groensteen). La couleur directe, c’est aussi l’un des apports et des signes distinctifs de la technique d’Alex Barbier. Professeur de dessin renvoyé de l’éducation nationale pour cause d’attitude subversive, Barbier deviendra un auteur de bande dessinée célèbre grâce à son passage dès 1974 dans les pages de "Charlie Mensuel" puis de "Hara-Kiri". Son univers divagatoire et parfois paranoïaque, peuplé de lieux abandonnés, de corps et d’érotisme, tient tant de Francis Bacon que de William S. Burroughs. Adepte de "la ligne brouillée", des aquarelles saturées, de l’écoline et de l’eau de javel, expérimentateur intègre et sauvage, Barbier a préféré suivre les chemins solitaires de la peinture plutôt qu’entretenir son succès au prix d’exigences de la presse et de l’industrie de la BD. Il a publié ses adieux à la BD en 2014 aux éditions Frémok (qui publiera en octobre une BD posthume). Avant la disparition d’Alex Barbier en 2019, la cinéaste belge Laura Petitjean l’a longuement filmé. Deux films sont issus de ce processus à découvrir lors de cette soirée spéciale, le jeudi 15 septembre dès 20h.

Et si un jour on perdait la vue, quelles images voudrait-on imprimer à tout jamais dans notre cerveau ? Que voudrait-on voir pour ne jamais l’oublier ? Pour en garder une trace tangible, ineffaçable ? C’est le questionnement d’Olivier qui apprend, à 35 ans, qu’il est susceptible de perdre la vue d’ici cinq ans.
Quand on demande aux enfants ce qu’ils voudront faire plus tard, certains répondent astronautes, policiers, d’autres, acteurs, architectes. Olivier, lui, voulait être vétérinaire pour baleines. Vaste projet. Mais, ses rêves marins se sont rapidement dissipés après une expérience traumatisante à la piscine alors qu’il avait huit ans. Ne voulant…   Lire l'article

Les fantômes du Roi Léopold
En 2014, avec De Behandeling, le cinéaste flamand Hans Herbots adaptait le roman The Treatment de l'Anglaise Mo Hayder et en transposait l’action en Belgique. Le héros britannique du best-seller (premier livre d’une série de sept), Jack Caffery, devenait ainsi à l’écran l’inspecteur général Nick Cafmeyer (interprété par Geert Van Rampelberg), qui enquêtait sur un cercle pédophile. Huit ans plus tard, avec Ritueel, tiré du roman Ritual, Herbots nous propose la deuxième aventure du policier au cinéma, mais cette fois, c’est une femme qui a le premier rôle.


Kiki (Marie Vinck) est une plongeuse professionnelle qui…   Lire l'article

​L’appel à films pour la 45e édition de Cinéma du réel est ouvert ! 
La compétition de Cinéma du réel est une sélection restreinte de 20 longs métrages et 20 courts métrages. 10 longs métrages sont des films internationaux qui sont montrés en première française, 10 longs métrages sont des films français qui sont montrés en première mondiale – la règle et la répartition étant la même pour les courts métrages.

https://www.cinemadureel.org/

Sélectionnés dans de grands festivals tels que Cannes et Berlin, les courts métrages flamands, wallons et bruxellois ont fait sensation ces dernières années. Cependant, le succès de ces films n'a pas toujours franchi la frontière linguistique. Avec le soutien des Communautés française et flamande, Dalton Distribution et l'Agence belge du court métrage souhaitent créer des ponts. Le mois d’octobre verra le lancement du projet En cour(t)s de route, une série de quatre programmes de courts métrages belges qui seront projetés dans tout le pays.

Basé entre Bruxelles et Dakar, la capitale du Sénégal, Pierre Vanneste réalise un documentaire qui aborde la question de la surpêche dans le monde. Ce projet sensoriel entièrement filmé en noir et blanc met à jour les préoccupations de pêcheurs issus de l’hémisphère Nord et Sud. Ce cinéaste et photographe belge confère une esthétique remarquable à ce sujet encore trop peu abordé. Une exposition en marge du film a également vu le jour afin de sensibiliser à cette cause.
Si la photographie particulière et le choix du sans couleur confèrent à Dremmwel une esthétique unique, l’environnement sonore est également déterminant…   Lire l'article

Le festival Alimenterre, organisé par SOS Faim, se déroule à Bruxelles et en Wallonie du 13 au 17 septembre 2022. Depuis bientôt 15 ans, ce rendez-vous annuel sensibilise les citoyens aux défis de l’agriculture paysanne et de l’alimentation saine. L’Organisation des Nations unies (ONU) a rappelé cet été que la lutte contre la malnutrition perd du terrain depuis la pandémie, un peu plus de 29% de la population mondiale serait actuellement en situation d’insécurité alimentaire. À travers le prisme du cinéma, il s’agit d’aborder de nombreuses problématiques universelles en offrant un espace de rencontres et de discussions unique à Bruxelles. Parfois complètement…   Lire l'article

Le Mois du Doc est une opération qui vise à promouvoir le cinéma documentaire belge francophone à travers la projection de films dans différents lieux à Bruxelles ou en Wallonie.

Participez à cette célébration du cinéma documentaire en organisant une séance de projection dans une salle de cinéma, un centre culturel, une bibliothèque, ou dans un autre lieu de diffusion alternatif. Il peut s’agir d’une simple projection ou d’événements plus spécifiques, comme par exemple, l’organisation d’une rencontre-débat autour d’une thématique choisie ou une rétrospective.

Organisé durant le Festival, le volet FIFF Off invite à vivre le cinéma autrement, à travers une foule d'événements: des rencontres, des animations, des projections-événements, des visites et des DJ Sets seront à découvrir aux 4 coins de la Capitale wallonne !

Découvrez le programme des activités du FIFF Off ici !

De très nombreux cinéastes souhaitent réaliser un film, documentaire ou de fiction. Malheureusement, les sources de financement font souvent défaut et leur projet se révèle être le parcours du combattant.

Antoine van Scherpenzeel, réalisateur-producteur, souhaite mettre en avant ses pairs parce qu’il connaît bien la problématique. « J’ai réalisé un long métrage, « L’assureur », financé grâce à un crowdfunding et des fonds personnels. Je me suis rendu compte que beaucoup de passionnés ont tellement envie de faire leur film qu’ils finissent par le financer eux-mêmes, et ce sont ces gens-là que je veux célébrer, avant tout. »

Euro Connection est le rendez-vous de la coproduction de courts métrages. Ces rencontres ont pour objectif de stimuler les partenariats entre sociétés de production européennes autour de projets de films de court métrage de qualité.

Après deux éditions menées avec succès lors de la réouverture des salles de cinéma à l’été 2020 et 2021, le Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel relance l'opération « J'peux pas, j'ai cinéma ! », lancée à l’initiative de la Ministre des Médias et de la Culture Bénédicte Linard. Du 1er septembre au 11 octobre, 20 000 places de cinéma art & essai sont disponibles à 1 € sur www.jaicinema.be.

La 14ème édition du festival aura lieu du 13 au 17 septembre 2022 à Bruxelles et dans plusieurs villes de Wallonie : Ottignies, Charleroi, Namur, Mons, Liège, Arlon et Verviers. Des décentralisations auront également lieu toute l’année pour continuer à faire vivre le festival.

Désormais un habitué du BIFFF, Arno Pluquet revient avec Kipkap, une nouvelle production et un hommage totalement assumé à C’est arrivé près de chez vous. Devant les transats d’un Ciné3 bien rempli, il a présenté cet OVNI belge qui n’aurait pu naître qu’ici, il faut bien le dire.
Un long tunnel, un homme marche, filmé de loin par une caméra qu’on n’identifie pas encore. Soudain, une ombre surgit, empoigne l’homme, et l’abat de sang froid. Elle court vers nous, et apparaît soudain Joe, celui qui sera le protagoniste de notre film. Car, vous l’aurez compris - ou pas d’ailleurs -, nous sommes en présence d’une équipe de tournage…   Lire l'article

Pour la sortie de son nouveau film, Une si longue marche, CINEMATEK a invité la cinéaste, photographe et autrice Dominique Loreau, pour une rétrospective de ses films, une carte blanche, et une exposition de ses photos dans l'espace muséal. Le public aura l'occasion de découvrir cette cinéaste belge pour qui le cinéma est montrer autant que raconter.